23 janvier 2005

le président iranien ne saurait être une femme

Mise au point de Téhéran: le président iranien ne saurait être une femme
22/01/2005-19:12:19
TEHERAN (AFP)

L'une des plus hautes autorités de la République islamique a rappelé samedi soir que les femmes ne pouvaient en aucun cas être candidates à l'élection présidentielle, alors que durant toute la journée la télévision officielle avait avancé le contraire.

Les Iraniens doivent élire un nouveau président le 17 juin. Selon la Constitution, celui-ci "doit être choisi parmi les +rejal+ politiques et religieux du pays".

Alors qu'en arabe, le terme "rejal" signifie "les hommes", en persan ce terme est utilisé généralement pour désigner les personnalités politiques, mais le Conseil des gardiens, institution de contrôle législatif et électoral, avait fait savoir en octobre 2004 que, du point de vue de la Constitution, il fallait entendre ce mot dans son acception étymologique, et stricto sensu en tant que "personnes du sexe masculin".

Samedi, pourtant, la télévision d'Etat a annoncé que les femmes pourraient finalement se présenter à l'élection présidentielle. A l'appui de cette affirmation, elle citait Gholamhossein Elham, porte-parole du Conseil des gardiens, lui faisant dire que ceux-ci avaient changé leur interprétation du mot "rejal".

L'information a été diffusée jusque dans la soirée, avant que M. Elham ne la démente, sur l'agence officielle Irna.
"Mes propos concernant (...) le mot 'rejal' n'ont pas changé, il n'y a rien de nouveau", a déclaré M. Elham à Irna.
L'actuel président de la République, le réformateur Mohammad Khatami, s'approche de la fin de son second mandat et ne peut se représenter en juin.

Depuis la Révolution islamique en 1979, aucune femme n'a occupé un poste ministériel. Depuis l'élection de M. Khatami, une femme a été nommée au poste de vice-président chargé de l'environnement. Actuellement, la femme qui occupe le poste le plus élevé en Iran est Massoumeh Ebtekar, directrice de l'Agence nationale de protection environnementale

Le parlement à majorité conservatrice élu en 2004 compte onze femmes députés, contre 13 dans le précédent, dominé par les réformateurs.

L’Iran dément autoriser la candidature des femmes à la présidence de la République
22.01.2005




Iran Focus, Téhéran, 22 janvier – L’Iran a démenti permettre la candidature de femmes à l'élection présidentielle de cette année.
Ce matin, l’agence de presse Reuters rapportait que le Conseil de Surveillance avait annoncé que les femmes pourraient se présenter à l’élection de juin, supprimant un article ambigu de la constitution. Séparément, plusieurs groupes politiques du pouvoir en ont félicité le chef du Conseil des Gardiens.

La constitution iranienne stipule que les candidats doivent être un « rejal » politique, un « homme » en arabe.Reuters a cité Gholamhossein Elham, porte-parole de l’ultra conservateur Conseil des Gardiens, disant que le mot pouvait aussi concerner les femmes.
« Les femmes qui ont les qualifications nécessaires ont le droit de se présenter à l’élection présidentielle », avait-il déclaré à la télévision d’Etat, selon Reuters.
Cependant, Elham a fait savoir à l’agence de presse officielle ISNA que « je n’ai pas changé la signification du mot rejal".
« Je n’ai jamais eu d’interview sur ce sujet de cette manière à la télévision, et la dépêche qui a été publiée n’est pas correcte », a-t-il précisé.

Cet après-midi, dans une interview avec l'agence Fars, Elham a démenti la dépêche et affirmé que selon l’article 115 de la Constitution, le Conseil des Gardiens mettrait son veto à toute candidate qui se présenterait au scrutin présidentiel.
« Le mot rejal ne concerne pas les femmes », a dit Elham.

Présidentielle en Iran: Téhéran interdit les candidatures féminines
Born: Belga
22/1/2005 19:34

TEHERAN 22/01 (BELGA) = L'interdiction faite aux Iraniennes de se présenter à l'élection présidentielle reste en vigueur pour le scrutin prévu en juin, a indiqué samedi le Conseil des gardiens, démentant des informations véhiculées précédemment par la télévision officielle sur la levée de cette restriction.
Gholamhossein Elham, porte-parole de cette institution de contrôle législatif et électoral, a indiqué qu'il n'y avait aucun changement dans l'interprétation du mot "rejal", lequel dans son acception littérale signifie "hommes", stricto sensu.
"Mes propos concernant (...) le mot "rejal" n'ont pas changé, il n'y a rien de nouveau", a déclaré M. Elham à l'agence officielle Irna. La télévision d'Etat avait précédemment cité M. Elham pour dire que l'interprétation du mot "rejal" avait été modifiée dans un sens permettant aux femmes de se présenter à la présidentielle..

Selon la Constitution iranienne, "le président doit être choisi parmi les "rejal" politiques et religieux du pays". Alors qu'en arabe, le terme "rejal" signifie "les hommes", en persan ce terme est utilisé généralement pour désigner les personnalités politiques, mais le Conseil des gardiens avait fait savoir en octobre 2004 que du point de vue de la Constitution, il fallait entendre ce mot dans son acception étymologique. (EDR)

Aucun commentaire: