28 février 2006

Attentat de Samara : Maryam Radjavi condamne et accuse l'Iran

28 fév 2006 (AFP)
PARIS
La dirigeante chiite des Moudjahidine du peuple iranien (opposants iraniens) Maryam Radjavi a condamné lundi soir l'attentat de Samara, lors d'une rencontre organisée entre chiites et sunnites dans un but "d'apaisement et de dialogue" à Auvers-sur-Oise (nord-ouest de Paris).
La leader du principal groupe armé d'opposition à Téhéran "a présenté ses condoléances à tous les musulmans, et spécialement aux chiites" victimes de l'attentat à la bombe et l'attaque terroriste contre le mausolée de l'Imam Ali an-Naghi et de l'Imam hassan al-Askari dans la ville irakienne de Samara.
"Samara est une ville sainte, elle n'est d'aucune confession", a-t-elle fait remarquer, soulignant "la fraternité qui unie chiites et sunnites".
Face à l'explosion des mausolées des Imams chiites et les attaques contre les mosquées et les dignitaires sunnites, elle "appelle tous les musulmans à la vigilance vis à vis des complots que fomente le régime iranien en Irak" car, pour la présidente du CNRI (Conseil national de la Résistance iranienne), le régime iranien est responsable d'exploiter les tensions inter-ethniques et religieuses.

"Quand l'affaire des caricatures n'a pas suffit, les mollahs ont eu recours aux attentats, au terrorisme et au massacre", afin d'empêcher "toute stabilité politique" en Irak dont la formation d'un gouvernement d'union nationale qui naissait à la mi-février, selon Maryam Radjavi.

Près de 3 millions d'irakiens auraient noté, dans une pétition d'avril 2004, que "semer la discorde entre les religions et les ethnies" faisait partie des objectifs évidents du régime iranien, selon la présidente du CNRI.

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