10 juin 2012

Bulletin mensuel d’informations sur l’Iran

Mai  2012
ASSOCIATIONDES DES FEMMES IRANIENNES EN FRANCE
116 Rue de Charenton 75012 Paris – France
Tél./Fax (331) 43 65 32 97
afifem2001@yahoo.fr


Nous n’oublions pas les 3400 opposants iraniens dont 1000 femmes du camp d’Achraf et de Liberty
 
Un 1er Mai sous haute surveillance
Site Radio France/ CNRI, 1er mai

Shahrzadnews/Soliranparis, 2 mai
Bien que le régime des mollahs ait déclaré l’année persane en cours 1391 comme “l’Année des travailleurs”, il a systématiquement refusé de permettre aux travailleurs Iraniens de tenir des rassemblements et des manifestations  à l’occasion de  la journée internationale du travail.
Le ministère de l’intérieur n’a pas autorisé les manifestations et les marches ouvrières dans les artères de grandes villes. Il a suggéré aux syndicats d’organiser leurs rassemblements dans les terrains vagues en dehors de Téhéran. Les responsables syndicaux ont vivement protesté…
Plusieurs organisations de syndicats libres de travailleurs en Iran, avaient annoncés qu’ils organiseraient et ce quelque soit les pressions et les menaces du régime, des manifestations spontanées pour fêter le 1er Mai.

À Téhéran, des travailleurs qui s'étaient rassemblés devant le bureau central de la « Maison du travailleur », ont été transféré vers un stade couvert.


Malgré les diverses pressions habituelles du régime, le secrétaire général d’un syndicat originaire de la ville industrielle de Tabriz a déclaré à l’agence ILNA que les travailleurs municipaux et ceux employés par l’usine pétrochimique de Tabriz, se réuniraient quand même dans le stade municipal, pour y exprimer leurs griefs en particulier pour protester contre les manquements aux couvertures d’assurances sociales, pour les employés temps partiel et les salariés à temps plein de ces entreprises.
Les travailleurs de la Tabriz Matchmaking Factory et plusieurs autres entreprises industrielles participeraient à cette réunion au nom des quelque cinq mille ouvriers des usines et fabrique du nord-ouest de la ville.

Sanandaj Manifestation malgré la répression
Selon le Syndicat Libre des Ouvriers Iraniens, les travailleurs de Sanandaj (ouest) sont descendus dans la rue pour célébrer le 1er Mai.

Malgré les intimidations de ces derniers jours de la part du régime, les travailleurs sont descendus dans la rue… et les forces de sécurité ont attaqué violemment les travailleurs.
Quatre travailleurs ont été arrêtés et 10 blessés.

A paris ce 1er Mai les ressortissants Iraniens se sont joints à la manifestation de la fête internationale du travail en solidarité avec les syndicalistes Iraniens emprisonnés.



Journée mondiale de la liberté de la presse: la répression à l'ère du numérique
Amnesty International, 1er mai
Bloquer les moteurs de recherche, pratiquer des prix prohibitifs pour les abonnements Internet, torturer des militants afin d'obtenir leur mot de passe sur Facebook et Twitter, adopter des lois permettant de contrôler ce dont les internautes peuvent (et ne peuvent pas) parler en ligne.
Ce ne sont là que quelques-unes des méthodes employées par des pays comme l'Azerbaïdjan, la Chine, Cuba ou l'Iran afin d'empêcher journalistes, blogueurs et militants de s'exprimer sur les violations des droits humain...



Le devoir d'informer
Amnesty International, 2 mai

Etudiant, blogueur et technicien informatique, Ashkan Delanvar a été condamné à 10 mois d'emprisonnement pour avoir fourni des logiciels permettant de contourner les filtres Internet.
Il fut, à la connaissance d'Amnesty International, la première personne à être jugée et condamnée à une peine de prison en vertu de la loi de 2009 relative à la cybercriminalité…
Arrêté en juillet 2010 et détenu dans de mauvaises conditions pendant 14 jours, il a été condamné à 10 mois de prison, peine rallongée en appel en juin 2011. Craignant pour sa sécurité, il a fui et est désormais demandeur d'asile en Allemagne...
En janvier 2012, le général Esmail Ahmadi Moghaddam, chef de la police iranienne, a annoncé qu'une nouvelle cyberpolice instituée en 2011 s'employait désormais, à travers tout le pays, à lutter contre la cybercriminalité et les réseaux sociaux qui propagent « l'espionnage et les émeutes ». ..
Ashkan Delanvar continue à écrire sur la politique maintenant qu'il a quitté l'Iran, mais s'émerveille de sa toute nouvelle capacité à s'exprimer librement sans avoir à utiliser de pseudonyme.
« Hors d'Iran c'est si facile – maintenant je lis et j'écris tout ce que je veux, sous mon nom, et je peux me rendre sur n'importe quel site Internet de mon choix », a-t-il déclaré.



3518 blessés dans un séisme
Agence Mehr, 4 mai
Le séisme de magnitude 5,5 qui s'est produit jeudi à la frontière Iran-Irak a blessé 3,518 personnes.
Cinquante villages ont été endommagés entre 30 à 80% et deux villages de la région de Murmuri ont été totalement ruinés…
L'Iran, y compris sa capitale, Téhéran, est placé sur plusieurs lignes de failles majeures dans la croûte terrestre, et est sujette aux tremblements de terre fréquents. Des tremblements de terre modérés ont parfois causé des dommages énormes dans certaines régions en raison de mauvaise construction.



Lycéenne écologiste condamnée à 4 ans de prison
HRANA, 4 mai
Sahand Nobakht a été condamnée à un an de prison et trois ans avec sursis. La lycéenne écologiste de 18 ans a été arrêtée lors des protestations de la fin d’été pour sauvegarder le lac Oroumieh (nord est)…



Neuf ans de prison en appel pour un avocat des droits de l'Homme
AFP, 5 mai

L'avocat iranien défenseur des droits de l'Homme Mohammad-Ali Dadkhah a annoncé samedi la confirmation en appel de sa condamnation à neuf ans de prison pour "atteinte à la sécurité nationale", précisant attendre encore la notification écrite de cette décision.
"Il s'agit d'une condamnation à neuf ans de prison, à 10 ans d'interdiction d'exercer le métier d'avocat et d'enseigner à l'université, et à une peine de fouet transformée en amende de 25 millions de rials (environ 1.500 USD) pour « atteinte à la sécurité nationale » et appartenance au Cercle des défenseurs des droits de l'Homme"…



En Iran, on défend les droits de l'Homme à coups de crayon
Youphil.com, 7 mai

La première édition du Prix international du dessinateur de presse a récompensé quatre jeunes dessinateurs iraniens.
A l'occasion de la première édition du Prix international du dessinateur de presse, pas moins de quatre jeunes dessinateurs iraniens ont été récompensés, le 3 mai. Ces artistes défendent à coups de crayon les droits de l'Homme, la liberté de la presse et d'expression, malgré la censure.
"Ce prix récompense non pas un dessin précis, mais bien une carrière de dessinateur de presse", explique Marie Heuzé, cofondatrice de l'association Cartooning for peace et de ce prix.
Pourquoi quatre lauréats? "Ils représentent la nouvelle génération de dessinateurs en Iran. Aujourd'hui, deux sont en exil à Paris et deux autres travaillent toujours en Iran, mais ils sont tous les quatre témoins de ce qui se passe là-bas, des difficultés à être publié."

Le prix a été créé par les deux dessinateurs Jean Plantu et Patrick Chappatte, cofondateurs de Cartooning for peace, soutenus par la ville de Genève. Il sera remis tous les deux ans.



Neuf trafiquants de drogue pendus
Agence Mehr/Le Figaro, 7 mai

Neuf Iraniens ont été pendus ce matin dans une prison de Téhéran pour trafic de métamphétamines.
Sept d'entre eux avaient été condamnés à mort après la saisie d'une demi-tonne de cette drogue sur un navire à destination d'un pays d'Asie du sud-est, selon ce communiqué, qui a donné les identités des condamnés: Reza Golshani, Abolfazl Norouzi, Majid Heydarkhani, Majid Doosti, Majid Mandehi, Ali Alaee et Babak Pouravarz.

Dans une affaire distincte, deux autres Iraniens, Bahman and Behzad Nabavi, ont été exécutés pour un trafic de métamphétamines portant sur plus de 420 kilos, selon le bureau du procureur.



Un homme pendu à Tabriz
Agence Mehr, 7 mai
Reconnu coupable de harcèlement envers les jeunes filles, un homme a été pendu dans l’enceinte de la prison de Tabriz (nord est).



Farnaz Seifi, blogueuse en exil
Amnesty, 10 mai

Farnaz Seifi a été bannie de son pays, l'Iran, en 2007. Son travail de journaliste, son blog et son engagement pour les droits humains. Depuis l'Europe, elle poursuit ses activités. Mais loin de sa famille et de ses amis, l'exil est une rude épreuve.

AMNESTY: Le film Forbidden Voices est maintenant dans les cinémas suisses. Pourquoi avez-vous participé à ce film?
Farnaz Seifi: Barbara Miller m’a contactée en 2009. Je vivais aux Pays-Bas. Nous nous sommes rencontrées. Je ne savais pas si c’était une bonne idée ou pas. Finalement, j'ai accepté parce que ce film parle de femmes bloggueuses. Dans les pays où la répression sévit, l’attention des médias se concentre sur les hommes bloggueurs qui parlent de politique.

C’était quelque chose de différent. J’ai aussi aimé le fait que le film parle de trois femmes différentes et les relie d’une certaine manière...


Fatwa sur le rappeur
Agence Fars, 11 mai

Le chanteur Shahin Najafi fait l'objet d'une fatwa et sa mise à mort est officiellement demandée. L'ayatollah Safi Golpayegani de la ville sainte de Qom a décidé de la peine de mort pour le rappeur vivant en Allemagne, en raison de sa dernière chanson, "Naqi". Des extrémistes y voient une attaque contre l'imam Ali an-Naqi, le dixième des "Douze imams".
Une campagne a été lancée contre Najafi par un site qui serait proche du régime de Téhéran. Il appelle tous les shiites et tous les musulmans à trouver le chanteur et à "l'envoyer en enfer". Najafi a l'habitude de susciter la colère de la république des mollahs et ses représentants religieux. C'est d'ailleurs pour leur échapper qu'il s'est exilé en Allemagne, mais ses chansons visent encore toutes leurs dérives.



Un caricaturiste condamné à 25 coups de fouet
ILNA/AFP, 11 mai

Amnesty International a dénoncé vendredi la condamnation à 25 coups de fouet infligée au dessinateur iranien Mahmoud Shokrayi, estimant qu'il s'agissait de la dernière attaque contre la liberté d'expression en Iran.
Des médias iraniens en ligne ont récemment rapporté que M. Shokrayi avait été condamné pour avoir caricaturé en joueur de football un parlementaire de la région d'Arak, Ahmad Lotfi Ashtiani. Cette information n'a néanmoins pas été confirmée par les médias officiels.
M. Ashtiani, un conservateur critiqué pour ses ingérences dans le monde du sport, a décidé de poursuivre le dessinateur, jugeant cette caricature insultante.
"La peine brutale infligée à Mahmoud Shokrayi, simplement pour avoir dessiné une caricature inoffensive, envoie un message effrayant à tous les Iraniens, à savoir qu'ils ne peuvent pas exprimer librement et pacifiquement leurs opinions sans crainte de représailles féroces", a souligné Ann Harrison, directrice adjointe d'Amnesty International pour le Moyen-Orient.
"C'est un nouvel exemple des attaques incessantes des autorités iraniennes contre la liberté d'expression", a-t-elle ajouté, en soulignant que les coups de fouet étaient "une punition cruelle, inhumaine et dégradante, et qu'en tant que tels ils (étaient) interdits par la législation internationale".


Quatre hommes pendus à Kerman
HRANA, 11 mai
Quatre hommes ont été pendus  à l’aube de ce mercredi dans la prison centrale de Kerman. Ils étaient accusés de détention et trafic de drogue.



Séparation des sexes dans l’administration
ISNA/Shahrzad News, 12 mai
Hassan Haeri, directeur général des affaires sociales de la province de Khuzestan (sud), propose la séparation des hommes et des femmes dans l’administration pour le bien être et la tranquillité des « frères et sœurs » au milieu du travail…
Auparavant, la province de Bouchehr (sud) avait appliqué la séparation des sexes dans les bureaux allant jusqu’à interdire dans son administration les femmes secrétaires.



Accidents de la route
Un Iranien meurt toutes les demi-heures
ISNA, 14 mai
Le nombre élevé des accidentés de la route place l’Iran au premier rang mondial. L’an passé 20068 Iraniens ont perdu la vie dans les accidents de la route et 800 000 autres ont été blessés. Par jour 55 morts et 2100 blessés sont décomptés en Iran. Ainsi  la route tue deux Iraniens par heure…



Arrestation à Qom de 52 « voyous »
HRANA, 15 mai
Le commandant de l’unité spéciale des pasdaran de Qom (centre) a fait état de 52 arrestations dans cette ville pour « élever le niveau de la sécurité ».  Il s’agit selon lui « des voyous »…



Un homme exécuté pour le meurtre d'un scientifique nucléaire
IRNA/AFP, 15 mai

Un homme condamné pour avoir assassiné en janvier 2010 un scientifique nucléaire iranien à Téhéran pour le compte d'Israël a été exécuté mardi en Iran.
"Majid Jamali Fashi, espion du Mossad et responsable de l'assassinat de notre scientifique nucléaire Massoud Ali Mohammadi, a été pendu mardi matin à la prison d'Evine à Téhéran".
M. Jamali Fashi était considéré comme le principal responsable de l'attentat à la moto piégée qui avait coûté la vie à M. Ali Mohammadi, physicien nucléaire de renommée internationale. Il avait été condamné à mort en août 2011 par le tribunal révolutionnaire de Téhéran…
Depuis l'assassinat de M. Ali Mohammadi, trois autres scientifiques nucléaires de haut niveau ont été tués dans des attentats à la bombe à Téhéran…



Rocard justifie sa visite controversée en Iran
AFP, 15 mai

L'ancien Premier ministre français Michel Rocard a justifié mardi sa visite très controversée à Téhéran au nom du "dialogue" et de "la rencontre avec tout le monde" et assuré qu'il n'avait été "dissuadé" par personne d'effectuer ce déplacement…

"Comme la conférence de réouverture des négociations 5+1 sur la situation nucléaire de l'Iran était annoncée, il aurait été mauvais de dire " on n'a pas confiance, on ne va même pas vous trouver pour parler en privé ", a-t-il justifié. "Nous voulons réaffirmer une France du dialogue, de la rencontre avec tout le monde, de la non méfiance".
"Ça ne veut pas dire qu'on n'est pas sérieux. Il faut être strict dans les négociations, je l'ai aussi dit à Téhéran", a assuré Michel Rocard.
"Et de fait, je reviens avec un regard, une information utiles. Beaucoup moins sur les négociations, ce n'était pas mon boulot, je n'avais pas de mandat"...
Lors de sa visite "privée", M. Rocard a été reçu par le ministre iranien des Affaires étrangères et le principal négociateur iranien sur la question nucléaire.



Sept exécutions à Kermanchah dont une femme
IRNA, 17 mai
Le tribunal de la province de Kangavar a condamné à mort sept trafiquants de drogue. Ils ont été pendus à l’aube du mercredi dans l’enceinte de la prison centrale de Kermanchah. Les sept condamnés ont été identifiés par leurs initiales étant R.A., Kh.CH., M.B., E.S., M.S., M.KH. et la femme E.A.





Trois trafiquants exécutés à Ardebil
IRNA, 17 mai
Accusé de trafic de drogue, trois hommes ont été exécutés dans l’enceinte de la prison d’Ardebil (nord est).



La consommation d’alcool
Une situation «inquiétante» à Téhéran
Elwatan, 17 mai
En Iran, ces dernières semaines, on fait plus attention au problème de l’alcool qu’à celui du diabète ou cardio-vasculaire.
La consommation d’alcool, interdite depuis la révolution islamique, est devenue «inquiétante» à Téhéran, selon un adjoint du ministre de la Santé, Bagher Larijani.
«Nous recevons quelquefois des rapports des hôpitaux et des médecins sur la consommation de l’alcool dans les quartiers (populaires) du sud de Téhéran qui sont inquiétants», a déclaré M. Larijani, ajoutant que la consommation d’alcool était également «élevée» dans «certaines régions» du pays. Il a souligné qu’il fallait désormais «faire davantage attention» au problème de l’alcool qu’à celui de maladies comme «le diabète et les problèmes cardiaques et vasculaires».



Deux hommes pendus à Ispahan
Agence Mehr, 19 mai

Deux jeunes prénommés Bagher et farchid 24 ans ont été exécutés par pendaison dans la prison d’Ispahan. Ils étaient condamnés d’avoir harcelé une mère et sa fille et cambriolé leur domicile.



Amputation de 4 doigts à Machad
khorasannews.com, 19 mai
Accusé de trois séries de vol, un jeune de 23 ans a été condamné à l’amputation de 4 doigts à Iranshahr (sud est).
Il a été transféré à la prison centrale de Machad (nord est) où la sentence a été exécutée jeudi matin à 10h…


Pendaison publique à Ilam
ISNA, 22 mai
L’homme accusé d’avoir tué un enfant de 12 ans a été exécuté par pendaison sur la place « Defa moghadas » dans la ville d’Ilam (ouest).


Islamisation des études des femmes
Quotidien Charq, 23 mai
Dans le cadre de l’islamisation des études en sciences humaines, la filiale des « études des femmes » change de titre pour devenir désormais des « droits de la femme dans l’islam »…



3,5 millions d’enfants privés d’école
HRANA, 24 mai
Des rapports font état de 3,5 millions d’enfants privés d’éducation dans le pays. Récemment le centre des statistiques d’Iran avait déclaré que plus de 7 135 000 élèves ne peuvent plus poursuivre l’école.
Activiste des droits de l’enfant et analystes avancent entre autres les raisons telles que le chômage grimpant, les inégalités sociales établies, la hausse des pathologies diverses et l’absence des instances pour défendre et prise en charge des enfants délaissés…
 


57 pendaisons en une semaine
CNRI, 24 mai

Maryam Radjavi appelle la communauté internationale d'intervenir pour empêcher le cycle infernal des pendaisons en Iran

Une vague d'exécutions frappe les villes iraniennes. 57 pendaisons en une semaine. Ainsi, une personne aura été exécutée tous les 3 heures, c’est sans tenir compte des exécutions secrètes qui resteront à jamais cachées.
Le 21 mai, quatorze prisonniers ont été exécutés à Téhéran, sans qu'aucune information ne soit diffusée sur l'identité des prisonniers ni le lieu de leurs exécutions. Le même jour, trois prisonniers ont été exécutés à Chiraz.
En outre, d'après les médias du régime, entre les 15 et 20 mai, deux prisonniers ont été exécutés à Sanandaj, un prisonnier à Sari, trois prisonniers à Ardebil, deux jeunes à Ispahan, huit prisonniers dont une femme à Kermanchah et un autre à Téhéran.
Au cours de cette même période, 24 prisonniers ont été exécutés par les despotes iraniens sans l’annoncer : un prisonnier exécuté à Kermanchah, 16 prisonniers dont quatre femmes et cinq afghans exécutés collectivement à Yazd, 7 autres pendues à Racht…


Camp d’Ashraf
Amnesty International – Rapport 2012

Les forces de sécurité irakiennes ont accentué la pression sur les habitants du camp d’Ashraf, à une soixantaine de kilomètres au nord de Bagdad, et continué à user de violence contre eux…



10 millions illettrés
IRNA, 29 mai
Le vice ministre de l’Education a fait état de dix millions Iraniens complètement illettrés dans le pays…



La vente de cravates interdite à Téhéran
RFI-persan/ISNA, 30 mai
La police a lancé une campagne contre les magasins vendant des cravates pour faire respecter une réglementation - largement ignorée - datant des débuts de la révolution islamique et interdisant cet ornement considéré comme un symbole de la culture occidentale.



La police intensifie ses opérations visant à contrôler « les femmes mal voilées»
Avec la chaleur, le contrôle du port du foulard islamique s'intensifie
AFP, 30 mai

La police a procédé à la fermeture de 80 stands à la 19e Foire internationale agroalimentaire de Téhéran. La raison : il y avait à l'intérieur de ces quelques stands des femmes qui ne portaient pas assez rigoureusement le foulard islamique.
La Foire a été interrompue par la venue de la police qui a fermé 80 stands sur les 700 présents, à cause de la présence à l’intérieur de femmes qui ne respectaient pas assez rigoureusement le port du foulard…
La désobéissance en ce qui concerne le port du foulard islamique est considéré comme un délit passible d’amende, et même de coups de fouet. En effet, quand les chaleurs de l’été commencent, les Iraniennes peuvent être incitées à porter des habits plus légers, et c’est pourquoi la police intensifie ses opérations visant à contrôler « les femmes mal voilées ».
Par ailleurs, ces missions comprennent aussi le contrôle des véhicules et des lieux publics les plus fréquentés…



10 prisonniers exécutés à Oroumieh, Lar et Téhéran
CNRI, 31 mai

Le régime inhumain des mollahs continu la tuerie des prisonniers en Iran. Dans un acte de sauvagerie, huit prisonniers ont été pendus collectivement à Oroumieh (nord ouest) dans la seule journée du 31 mai.
La veille, Kouroch Zarini, 35 ans, après avoir supporté sept années d’emprisonnement, a été pendu dans la prison d’Evine. Il comptait parmi les prisonniers qui avaient protesté, le 15 mars 2011, dans la prison de Ghezel-Hessar contre l'exécution collective des prisonniers. Les autorités du régime ont ordonné de réprimer la protestation et d’ouvrir le feu sur les prisonniers, tuant des dizaines. Le sort des autres prisonniers qui ont été transférés avec Kouroch Zarini pour l'exécution à Evine reste inconnu.
Le 25 mai, un jeune de 26 ans a été pendu en public dans la ville de Lar (Fars). Les médias du régime ont justifié l'exécution de ce jeune, à l'encontre duquel il n'y avait aucune preuve, en affirmant que c'était « pour donner l'exemple»…
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