08 octobre 2012

Bulletin mensuel d’informations sur l’Iran

Septembre 2012
ASSOCIATIONDES DES FEMMES IRANIENNES EN FRANCE
116 Rue de Charenton 75012 Paris – France
Tél./Fax (331) 43 65 32 97

Nous n’oublions pas les 3400 opposants iraniens
dont 1000 femmes du camp d’Achraf et de Liberty
Les critiques anti-syriennes de Morsi travesties par les interprètes
Blog Le Monde, 1er septembre


Au sommet non-aligné à Téhéran, les interprètes iraniens n'ont pas hésité à travestir les critiques du président égyptien Mohamed Morsi contre le régime de son homologue syrien Bachar Al-Assad en remplaçant la "Syrie" par le "Bahreïn"…


L'Iran mesure l'effet délétère des sanctions
Le Monde 2 septembre


Téhéran tente de s'adapter à la pression internationale accrue sans renoncer à son programme nucléaire controversé. En Iran, l'heure est grave et il n'est pas dit que la République islamique perdra la bataille du poulet. La pénurie de volaille, que les Iraniens cuisinent à toutes les sauces, est devenue le meilleur symbole de la "guerre" économique imposée par l'Occident au régime iranien pour le faire renoncer à son programme nucléaire clandestin présumé.
Depuis le renforcement des sanctions économiques européennes et américaines, le 1er juillet, le prix du poulet s'est envolé en Iran…


Une frappe contre l'Iran "se retournerait" contre Israël, selon Fabius
AFP, 3 septembre
Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a estimé lundi qu'une éventuelle frappe israélienne contre l'Iran pourrait "se retourner contre Israël" et préconisé un renforcement des sanctions pour empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire.


Amnesty International appelle l'Iran à libérer une journaliste
AFP, 4 septembre
Amnesty International a appelé Téhéran à libérer la journaliste Jila Baniyaghoob, emprisonnée depuis un an pour "propagande contre le régime" et "insulte" au président Mahmoud Ahmadinejad…
Jila Baniyaghoob, 41 ans, avait travaillé pour une série de journaux réformateurs, qui ont été fermés. Les charges retenues contre elle portent sur ses écrits après les protestations contre la réélection contestée du président Ahmadinejad en juin 2009.


Elle a été arrêtée en 2009 en compagnie de son mari, lui aussi journaliste qui est emprisonné depuis cette date pour les mêmes chefs d'inculpation.
Jila Baniyaghoob a été condamnée en 2010 et la justice lui a interdit d'exercer le journalisme pendant 30 ans. Elle a été jugée et acquittée à trois reprises.


En avril 2010, les autorités ont ajouté à son dossier le maintien sans autorisation d'un blog, selon Amnesty.

L'organisation appelle en outre les autorités iraniennes à libérer d'"autres prisonniers de conscience", parmi lesquels le journaliste et militant Isa Saharkhiz qui a entamé la semaine dernière une grève de la faim.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait aussi appelé le régime iranien à libérer les centaines de prisonniers politiques qu'il détient, au cours de sa visite à Téhéran pour le 16e sommet des Non-Alignés...




Une vingtaine de "fauteurs de troubles" arrêtés après le séisme d'août
AFP, 4 sept
…Interrogé sur des rumeurs faisant état de l'arrestation de 20 à 26 personnes accusées d'appartenir au mouvement religieux Bahaï ou au groupe d'opposition armée des Moudjahidine du peuple, M. Mohseni Ejei, le procureur général, a confirmé que "plus de vingt fauteurs de troubles" avaient été arrêtés dans les régions touchées dans le nord-ouest de l'Iran…
Plusieurs sites d'opposition ont affirmé que les personnes arrêtées étaient des "militants sociaux" ou des volontaires venus aider les populations frappées par le séisme.

Des milliers d'Iraniens, membres notamment d'organisations caritatives, se sont mobilisés spontanément après la catastrophe pour réunir et apporter sur place de l'aide aux victimes.
Ils ont toutefois souvent été empêchés par les forces de l'ordre d'atteindre les régions touchées.
La gestion du séisme par les autorités a été critiquée sur les réseaux sociaux et les sites d'opposition, qui ont reproché notamment aux principaux dirigeants de ne pas s'être rendus immédiatement sur place pour soutenir la population et aux médias officiels d'avoir minimisé l'événement.



Trois prisonniers pendus à Téhéran
Quotidien d'Etat Khorassan, 5 septembre
Trois prisonniers ont été pendus à l'aube le 5 septembre à la prison d'Evine. Le premier détenu identifié par son prénom Davoud avait 23 ans. Les deux autres personnes exécutées étaient deux cousins...


L'UE menace  de renforcer des sanctions
AFP, 7 sept
Face à l'impasse sur le dossier nucléaire iranien, l'Union européenne a brandi samedi la menace d'un renforcement des sanctions déjà sévères à l'encontre de Téhéran, au moment où Moscou a jugé qu'elles nuisaient aux intérêts économiques russes.

Lors d'une réunion à Paphos (Chypre) des ministres européens des Affaires étrangères, de nombreuses voix se sont élevées en faveur d'un renforcement des sanctions européennes, mais aussi internationales, à l'encontre de Téhéran…


Réduction du temps de travail des femmes
Site Radio France, 8 septembre
Selon Delbar Tavakoli, assistante juridique du développement des ressources humaines auprès de la présidence de la république, le projet de loi «croissance démographique" sera présenté au parlement.
D’après ce projet, les heures de travail des femmes actives seront réduites pour encourager la croissance démographique.
Mais le sociologue iranien Madjid Mohammadi, professeur d’université aux Etats Unis constate que cette mesure n’aura aucun effet. Car selon lui, les femmes ne constituent que 12 à 14% de la population active en Iran et seul 20% des fonctionnaires sont des femmes…


Le rial iranien au plus bas
AFP, 9 sept


La monnaie iranienne, le rial, a enregistré son taux de change le plus bas contre le dollar, la Banque centrale affirmant essayer d'éviter le plongeon sur fond de "guerre économique avec le monde"…
La situation s'est aggravée avec un embargo pétrolier qui a provoqué depuis 2012 une chute de 50% des exportations de brut dont l'Iran tire l'essentiel de ses ressources en devises, et un fort recul de la production tombée au plus bas depuis vingt ans.
En outre, une éventuelle attaque israélienne contre les infrastructures nucléaires iraniennes a largement alimenté l'incertitude sur les marchés.



Iran accentue son soutien au régime de Bachar Al-Assad
Le Monde, 9 août
Téhéran craint la chute du président syrien, son meilleur allié régional. Au moment où le régime de Bachar Al-Assad paraît vaciller sous l'effet conjugué des défections de haut niveau et de la montée en puissance de l'insurrection armée, l'Iran a choisi d'envoyer un signal fort de soutien en dépêchant, mardi 7 août, à Damas, Saïd Jalili, le représentant personnel du Guide suprême de la République islamique, Ali Khamenei.

A l'issue d'une entrevue avec le président syrien, qui a fait sa première apparition télévisée depuis le 22 juillet, l'émissaire iranien a réaffirmé l'engagement de son pays aux côtés du pouvoir syrien : «L'Iran ne permettra jamais la destruction de l'axe de la résistance à Israël... »





Ottawa suspend ses relations diplomatiques avec l'Iran
Le Monde, 9 septembre
Le Canada a suspendu, vendredi 7 septembre, ses relations diplomatiques avec Téhéran et expulsé les diplomates iraniens encore présents à Ottawa. Le ministre canadien des affaires étrangères, John Baird, a annoncé la fermeture immédiate de l'ambassade à Téhéran, invoquant notamment l'«aide militaire croissante» de l'Iran au régime syrien, le programme nucléaire controversé de la République islamique et les menaces proférées par le régime contre Israël.
Téhéran a dénoncé la décision d'Ottawa en accusant le gouvernement canadien d'être «sous l'influence du régime sioniste ». Le Canada a annoncé aussi avoir inscrit l'Iran sur la liste des entités « qui soutiennent le terrorisme ».



Onze prisonniers exécutés à la prison d'Evine

Militants des droits de l’Homme et de la démocratie en Iran, 9 septembre
Six détenus sur les onze pendus à la prison d’Evine le 8 septembre ont été identifiés. Ils étaient âgés de 23 à 35 ans. Deux frères d'un de ces prisonniers nommé Nabavi et âgé de 25 ans, avaient également été exécutés auparavant.
Les six prisonniers de Ghezel Hessar à Karadj ont été identifiés étant :
Hossein Taqiani, 23 ans, hall 3- section 2, 20 mois de détention, Hadi Khan Zadeh, 26 ans, hall 3,-section 2, 18 mois de détention, Abdollah Darabi, 26 ans, hall 2- section 3, prison Ghezel Hessar à Karadj, près de deux ans de détention, Ali Mohammadi, 27 ans, hall 1- section 2, près de cinq ans de détention, Reza Sabzevari, 30 ans, hall 1- section 2, près de six ans de détention, Massoud Heidari, 35 ans, hall 1- section 2, plus de six ans de détention.

Deux jours après ces exécutions, l’appareil judiciaire n'a toujours pas annoncé officiellement ces pendaisons.



Des dizaines de prisonniers politiques condamnés à mort
Défenseurs des droits humains en Iran, 9 septembre


Le prisonnier politique Gholamreza Khosravi Savadjani, 46 ans, est en danger imminent d'exécution. Il avait également été emprisonné dans les années 80. Il est actuellement détenu dans la section 350 de la prison d'Evine.

Il a été arrêté le 5 mars 2008 par les services de renseignement de la ville de Rafsanjan pour coopération avec l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran et une aide financière à une chaine de télévision par satellite de l’opposition Sima-ye-Azadi…



La pratique des « aveux » télédiffusés porte atteinte aux droits des suspects
Amnesty International, 10 septembre


L'homme d'affaires iranien Mazyar Ebrahimi et 11 autres personnes sont détenus au secret depuis leur arrestation, en juin 2012. Le 6 août, les cinq femmes et sept hommes sont apparus à la télévision nationale iranienne et ont « avoué » les assassinats, perpétrés depuis 2010, de cinq scientifiques et universitaires travaillant dans le domaine du nucléaire. Amnesty International craint que ces personnes ne soient condamnées à mort.



Pendaison publique à Chahroud
Agence Fars, 10 septembre


Condamné à 100 coups de fouet et à la peine capitale, un homme de 34 ans identifié par ses initiales H. A., a été pendu en public dans la ville de Chahroud (nord). Il a été accusé de viol.



7 ans de prison pour avoir dénoncé les conditions en prison
Militants des droits de l'Homme en Iran, 10 septembre
Zahra (Mahboubeh) Mansouri, 60 ans, a été condamné à deux ans de prison et cinq ans avec sursis par une cour d'appel du régime iranien… Elle a été accusée d'avoir fait sortir en cachette un film de la prison de Gohardacht à Karadj (ouest de Téhéran) montrant le prisonnier politique Mohsen Dokmeh Chi [quelques jours avant sa mort en prison].
Mohsen Dokmeh Chi souffrait d'un cancer du pancréas. Il est décédé à la suite de négligence et d'absence de soins médicaux en prison.
Mahboubeh Mansouri souffre d'épilepsie et doit prendre régulièrement ses médicaments et vivre dans un environnement sans stress…




Amnesty salue la libération d'un pasteur iranien
AFP, 11 sept


Amnesty International s'est félicitée mardi de la libération par l'Iran d'un pasteur emprisonné durant trois ans et condamné à mort pour s'être converti de l'islam au christianisme.
Youcef Nadarkhani, aujourd'hui âgé de 34 ans, "n'aurait jamais dû être arrêté, encore moins jugé et condamné", a souligné la vice-directrice de l'ONG pour le Moyen-Orient Ann Harrison dans un communiqué.
Son cas "a fait mentir les affirmations de l'Iran qui dit tolérer les minorités religieuses", a-t-elle ajouté.
Arrêté en octobre 2009, il avait été condamné à mort en septembre 2010 lors d'un procès pour apostasie…



Pendaison publique à Téhéran
Agence Fars, 11 septembre


Sadeq Moradi, connu sous le nom du « Scorpion noir » et condamné à mort à Téhéran, a été pendu en public à l'intersection Sabalan à Téhéran.



Eloge des exécutions publiques
Agence Mehr, 11 septembre


Le chef de la cour d’assises de Téhéran s’est dit déterminé à condamner à mort les voleurs à mains armées, les violeurs et les fauteurs de troubles de l’ordre public.
“En pratiquant ces châtiments en public, on pousse ceux qui pensent commettre des crimes à l’insu de tous, à se mettre à la place du condamné et à abandonner sérieusement ces idées stupides”, a estimé le juge Amir Abadi Farahani lors de l’exécution en public du «
Scorpion noir».

“La mise en œuvre de ces châtiments en public conduit à la tranquillité des citoyens et leur assure que l’appareil judiciaire ne laissera aucun crime impuni. ”
“L’exécution de ces peines en public conduira à une baisse du taux de criminalité et de nombreuses actions contraires aux normes », a-t-il ajouté.



Les défilés de mode interdits par la police
Agence officielle Mehr, 11 septembre


Le sous-directeur aux affaires sociales des forces de sécurité de l'Etat en Iran a annoncé que la police apportait son soutien aux défilés de mode lancés par le ministère de l'Orientation avant d'ajouter : " Nous nous occuperons des défilés de vêtements ne répondant pas aux normes islamiques"…



L'ONU doit garantir la protection et les besoins humanitaires au camp Liberty - 5 ONGs

CNRI, 14 Septembre
http://www.ncr-iran.org/fr/actualites/87-liberty/11144-lonu-doit-garantir-la-protection-et-les-besoins-humanitaires-au-camp-liberty-5-ongs
Plusieurs ONGs du Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies ont rédigé une déclaration écrite sur les droits des résidents de Liberty en Irak…
Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies, 21e session, 5 septembre 2012
Déclaration écrite conjointe présentée par France Libertés : Fondation Danielle Mitterrand, l’Association internationale des droits humains des femmes (WHRIA), la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté (LIFPL), International Educational Development, et le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP).



Le ministre de l'éducation fermera les camps mixtes
Site officiel Club de la presse en Iran, 14 septembre
Kamran Danechju, le ministre des Sciences [Enseignement supérieur] a décrété que « les camps mixtes d'étudiants sont interdits par la loi et ils seront traités comme tels partout où nous en verrons.»…



Film anti-islam: manifestation anti-américaine à Téhéran
AFP, 13 septembre


Quelque 500 personnes ont manifesté jeudi contre un film hostile à l'islam près de l'ambassade de Suisse à Téhéran, qui représente les intérêts américains en Iran, selon un photographe de l'AFP.



Les filles voilées de la tête au pied au lycée
Agence  ISNA, 16 septembre


Le chef adjoint du département de l'éducation a déclaré que les filles doivent porter le tchador dans les lycées. Mansour Moradlou a déclaré : «Vu les graves attaques de l'ennemi et les nouveau modèles qui arrivent sur le marché tous les jours, nous avons décidé de faire quelque chose pour que nos valeurs religieuses soient mises en œuvre. »
«…Nous allons commencer par imposer le tchador à des écoles spécifiques, et avec l'aide du directeur, des élèves, des parents et des enseignantes, nous atteindrons nos objectifs en encourageant la culture religieuse avec des programmes religieux et la présence de missionnaires religieux à l'école», a-t-il dit…



Cinq pendaisons  à Téhéran
Agence Fars, 17 septembre
Gholam Hossein Mohseni Ejeï, procureur général, a déclaré dans une conférnce de presse qu’au cours des cinq derniers jours, cinq personnes accusées de trafic de drogue ont été pendues à Téhéran.
Ils ont été identifiés étant Nasser Jalili, Behzad Nabavi, Hossein Taqian.
Le procureur général a indiqué l'exécution d'une autre personne à Téhéran,« Kazem Isfahani a été condamné à mort sur des accusations de complicité avec Hossein Taqian et Sajad Sadeqzadeh pour détentions de 20 kg de shisheh. »



Un trafiquant pendu  Doroud
Agence Fars, 21 septembre
La justice de Doroud a fait état de la pendaison d’un homme accusé de détention et trafic de drogue dans la prison de cette ville.



La répression les étudiants
Amnesty International, 21 septembre


Plusieurs dizaines d'étudiants des villes iraniennes ont subi un interrogatoire ou ont été arrêtés arbitrairement ces dernières semaines, signe d'une accentuation de la répression exercée par les autorités vis-à-vis des étudiants à l'occasion de la rentrée universitaire.
Des universités ont interdit aux femmes de s'inscrire dans certaines spécialités. Des membres de minorités religieuses et des militants étudiants ont été personnellement pris pour cible. Un grand nombre d'entre eux se sont vu interdire de poursuivre leurs études ou ont été convoqués pour purger des peines d'emprisonnement auxquelles ils avaient été condamnés antérieurement – très souvent, parce qu'ils avaient exercé leur droit à la liberté d'expression, d'association et de réunion sans recourir à la violence ni prôner son usage.
L'année universitaire commence le 23 septembre en Iran. La multiplication récente des manœuvres de harcèlement remonte à mai 2012, même si les militants étudiants sont persécutés depuis maintes années…



Kouhyar Goudarzi risque cinq ans de prison.
Amnesty International, 24 septembre


 Le 16 septembre dernier, Kouhyar Goudarzi, membre du Comité des reporters des droits humains (CHRR), a vu sa peine de cinq ans de prison confirmée par une cour d'appel. Il est actuellement en liberté mais s'il est emprisonné, il sera considéré comme un prisonnier d'opinion.
Deux autres membres du CHRR sont en détention et sont des prisonniers d'opinion.



Plusieurs milliers de manifestants contre le président iranien à New York
AFP, 26 septembre
Aux cris de "Ahmadinejad, non, non, non" plusieurs milliers de personnes ont manifesté sans incident mercredi à New York, au moment où le président iranien prenait la parole devant l'Assemblée générale de l'ONU.


Beaucoup de manifestants, réunis à proximité du siège de l'ONU, ont également célébré à cette occasion l'annonce de la radiation imminente des Moudjahidine du peuple (OMPI) de la liste des organisations terroristes, par la secrétaire d'Etat Hillary Clinton.
"Le criminel Ahmadinejad ne représente pas le peuple d'Iran. Nous n'avons qu'un message pour les Nations unies, ce régime impitoyable doit être expulsé des Nations unies, et le siège de l'Iran transféré à la résistance iranienne", a déclaré une intervenante, Zahra Amanpour, devant des partisans de Maryam Radjavi, "Nous sommes là pour dire au monde que tout ce qu'il (Ahmadinejad) dira aujourd'hui à l'ONU n'est que mensonges", explique aussi dans la foule Sarah Jarbandi, une Iranienne de 23 ans, en appelant à son départ….


Certains des manifestants portent des panneaux appelant au "changement de régime en Iran". D'autres dénoncent en Mahmoud Ahmadinejad "le partenaire silencieux d'Al-Qaïda", d'autres encore affirment "que l'ONU n'est pas l'endroit pour les criminels"…
Plusieurs intervenants américains, parmi lesquels l'élu à la Chambre des Représentants Patrick Kennedy, l'ancien maire de New York Rudy Giuliani, l'ancien secrétaire à la Sécurité intérieure Tom Ridge, ont également salué la décision de Mme Clinton, tout en soulignant que ce n'était qu'une première étape, face à un président iranien déterminé selon eux à faire de l'Iran une puissance nucléaire…
De nombreux manifestants syriens s'étaient également joints à la foule mercredi.
"Les luttes des Iraniens et des Syriens pour la liberté sont similaires", explique Salma Almidani, une Syrienne de 16 ans. "Nous voulons en finir avec Ahmadinejad à l'ONU et en Iran, et nous voulons en finir avec Assad en Syrie".



Washington retire les Moudjahidine du peuple de sa liste terroriste
Libération, 28 septembre
Les Etats-Unis ont retiré vendredi le groupe d’opposants iraniens des Moudjahidine du peuple de leur liste noire des organisations «terroristes».


«La secrétaire d’Etat a décidé, en accord avec la loi, de retirer les Moudjahidine du peuple et leurs membres affiliés de la liste des organisations terroristes étrangères», a fait savoir le département d’Etat. La secrétaire d’Etat Hillary Clinton avait annoncé la semaine dernière qu’elle allait procéder à cette radiation avant le 1er octobre.
Le groupe d’opposants iraniens des Moudjahidine du peuple s’est déclaré vendredi ravi de la décision du Département d’Etat américain de les rayer de leur liste noire des organisations «terroristes», une «décision juste» qui va leur permettre de «mieux se faire connaître».
«Madame Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance pour la période de transfert de la souveraineté au peuple iranien, s’est réjouie» de la décision de la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, indique un communiqué reçu à Paris. «Nous espérons pouvoir nous faire davantage et mieux connaître, ainsi que nos objectifs, à la communauté internationale et au peuple américain», précise le texte.
«Il s’agit d’une décision difficile nécessitant du courage politique. C’est une décision juste», ajoute le communiqué de l’organisation, en espérant que la mesure américaine facilitera l’accueil «dans des pays tiers» des membres de leur mouvement vivant en Irak.


«Nous proposons un Iran non atomique, dans la paix, la sécurité, la démocratie et les droits de l’homme, la stabilité, le progrès l’amitié, et le développement économique dans cette région du monde, dans le respect des lois et des conventions internationales», indique aussi le communiqué.



Les Moudjahidine du peuple fêtent leur retrait de la liste noire des Etats-Unis
AFP, 29 septembre
Un millier d'opposants iraniens des Moudjahidine du peuple ont fêté samedi dans la banlieue parisienne le retrait de leur organisation de la liste noire des organisations "terroristes" des Etats-Unis…
Maryam Radjavi, présidente du CNRI, a salué une décision qui "renverse l'équilibre politique en défaveur du régime des mollahs et bouleverse l'enjeu régional, international et intérieur en Iran".



Elle a par ailleurs estimé que "les Etats-Unis n'avaient plus de prétexte pour ne pas assurer les droits des habitants d'Achraf et de Liberty", en allusion aux camps de réfugiés où vivent ces opposants iraniens réfugiés en Irak.
Les Américains "doivent demander l'appellation de camp de réfugiés pour Liberty et exiger de l'Irak qu'il lève leurs restrictions de liberté de mouvement, d'accès aux avocats et sur leurs biens meubles et immeubles", a ajouté Mme Radjavi qui accuse le gouvernement irakien, dominé par des chiites, d'avoir commis des "massacres" à Achraf.
"Nous appelons la communauté internationale à reconnaître l'aspiration du peuple iranien à un changement de régime, à adopter une politique appropriée et à reconnaître la résistance du peuple iranien pour la liberté et la démocratie", a également dit la présidente du CNRI dans son discours.


Dans l'assistance, Leïla, une Iranienne de 65 ans, estime que "c'est une grande victoire". "Les mollahs ne pourront plus se servir de l'excuse de la liste noire pour nous assassiner", dit ce médecin, emprisonnée et torturée de 1981 à 1985 à Evin, en Iran, et qui montre ses cicatrices, notamment au pied…
La décision de Washington consacre l'évacuation quasiment achevée et réclamée par l'ONU et les Etats-Unis du camp d'Achraf que les Moudjahidine du peuple occupent depuis des années en Irak.



Peine d'amputation pour un voleur à Dezful
IRNA, 30septembre
Le procureur général de la ville de Dezful (sud) a déclaré que la sentence d’amputation d’une main a été confirmée  l’égard d’un voleur. L’homme identifié par ses initiales R.H. est accusé de vol et tentative de viol. Il est également condamné à six mois d'emprisonnement et trois années d’exil.
Selon le procureur, l’accusé sera bientôt amputé en public.
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