22 février 2016

Et les femmes dans les élections en Iran?

Par :Simin Nouri
Architecte franco-iranienne, présidente de l'Association des Femmes Iraniennes en France
LE HUFFINGTON POST, 22 février 2016 : Le 26 février se déroulera en Iran le 1er tour des "élections" législatives pour 290 sièges et celles de l'Assemblée des Experts composée de 88 moujtahid chargés de surveiller le Guide suprême des mollahs et d'en choisir un autre en cas de décès d'Ali Khamenei.

Selon les médias iraniens, plus de 60% des quelques 12.000 candidatures ont été rejetées par le tout puissant Conseil des Gardiens de la Constitution. Ce collège est composé de six religieux, choisis par le Guide suprême, et de six "juristes", nommés par le chef de l'appareil judiciaire, lui-même désigné par le Guide suprême. Ce conseil a pour mission de filtrer les candidats à l'aune de leur loyauté envers le régime en place et leur dévouement « par la pensée et dans la pratique » à la doctrine du Velayat-e-faghih (la suprématie du Guide religieux).

Cette grande vague d'invalidation a balayé d'un revers de main les 161 candidates à l'Assemblée des Experts. Ainsi, aucune femme sur les 35 millions que compte l'Iran, ni même dans la poignée tolérées dans le cénacle du pouvoir, ne figure sur la liste finale des candidats à ce noyau dur qui désignera un Guide auquel la Constitution les soumet corps et âme.

En ce qui concerne la parodie d'élections du majlis (le parlement), seules les candidatures de quelques dizaines de femmes sur près de 2000 ont été retenues. Par exemple selon le site officiel entekhabnews.ir, sur une cinquantaine de candidates de la grande ville de Chiraz -près de deux millions d'habitants- 17 ont été validées.

Le majlis sortant affiche neuf femmes parlementaires, farouches partisanes de la charia des mollahs. Elles n'ont jamais pris l'initiative ni se sont données la peine d'adoucir un tant soit peu la législation misogyne ou de faire avancer d'un iota la situation des Iraniennes, réduites depuis 37 ans au statut de citoyennes de second degré.

Ces neuf députées n'ont jamais protesté contre les exécutions de 63 femmes sous la présidence d'Hassan Rohani. Elles ont voté des deux mains la ségrégation sexuelle dans les lieux de travail, le mariage du tuteur avec sa fillette adoptive, l'interdiction aux femmes de voyager sans l'autorisation du père ou du mari, les amendes financières contre les "mal-voilées" et tout un arsenal de restrictions toujours plus invasif dans la vie privée des femmes.

Il vaut mieux donc ne pas s'attarder sur le nombre des femmes dans le prochain parlement, ces mollahs en tchador étant encore plus misogynes que leurs homologues en turban.

Dans un entretien le 15 février avec l'agence officielle Fars, MaryamVarzdar, ex vice-présidente de "l'Organisation de mobilisation des femmes du pays" et présentée comme experte en la matière, n'a pas hésité à déclarer que "le majlis est une importante arène législative dans laquelle la compétence et non la présence des femmes doit compter. Nous pensons que les femmes s'intéressent davantage aux questions féminines, alors qu'un élu qui entre au parlement représente tout le peuple". D'après Varzdar, "le majlis doit être pieux, dévot et craignant Dieu". Considérant le mode de vie irano-islamique menacé, elle a jugé bon de rappeler en citant le Guide suprême, que "la vertu et le vice de la société dépendent du vice et de la vertu de la femme".

Il semble que ces mollahs, hommes ou femmes "prétendus porte-étendard de l'islam" ont relégué aux oubliettes le fait que la première personne ayant cru à la révélation du Coran et au message du prophète Mahomet, était son épouse Khadidja, femme remarquable qui apporta une aide considérable aux premiers temps difficiles de l'islam. Khadidja fut la première musulmane et conseillère du Prophète de l'islam. Elle a été suivie par une longue lignée de femmes indépendantes et responsables à qui le Prophète accordait toute leur place -conformément aux écrits du Coran- notamment au sein des conseils de décisions politique, économique, social et religieux.

On notera que pour les besoins de la campagne, les candidats n'ont pas hésité à engager des jeunes filles au foulard en équilibre très instable sur la tête, ongles vernis, maquillage flashy et vêtements très moulants pour plaider leur cause, à défaut de programme. Un député sortant s'en est ému: "pourquoi en campagne on tolère les filles sans hijab et dès les élections terminées on leur impose le hijab? Dans ces conditions il est préférable de... se passer d'élections."

Enfin, pour la petite histoire, par crainte du boycott populaire qui s'annonce une fois de plus, Ali Khamenei vient de recourir à une série de fatwa, décrets religieux, pour inciter la population à aller voter. La sortie des femmes nécessitant la permission du père ou du mari, Khamenei a déclaré que "la participation de la femme aux élections n'est pas soumise à l'autorisation de son époux".

16 février 2016

En Iran, les mariées ont moins de neuf ans


Par :Simin Nouri
Architecte franco-iranienne, présidente de l'Association des Femmes Iraniennes en France

LE HUFFINGTON POST, 2 février 2016 : Le Comité des Droits de l'Enfant des Nations Unies (CRC) qui réunit régulièrement ses dix-huit experts indépendants pour suivre cette question à travers le monde, a procédé à l'examen des lois dans quatorze pays dont l'Iran.

Dans leur rapport final du 4 février, les experts s'alarment de la législation en Iran qui légitime le viol conjugal, la peine de mort et la torture des mineurs. Les experts dénoncent la discrimination dans les Codes pénal et civil du régime iranien qui fixent l'âge de la responsabilité pénale à 15 ans pour les garçons mais à 13 ans pour les filles.

Le comité déplore que toujours davantage de petites fille en Iran, de 9 ans ou moins, continuent à être mariées de force et que, de la sorte, soient permis "des rapports sexuels avec des filles aussi jeunes que 9 années lunaires, soit 8 ans et neuf mois" du calendrier solaire.

Selon la vision des islamistes en Iran, les petites filles deviennent des femmes à l'âge de neuf ans et l'État organise même des cérémonies dans les écoles pour marquer leur entrée dans "l'âge des devoirs".

Le Code civil en Iran tolère sévices et violences sexuelles en obligeant les très jeunes épouses à se soumettre, en tout temps et tout lieu, aux demandes de leurs maris. Selon l'ONG "Supporting Children's Rights", 43.459 filles de moins de 15 ans en 2009 et 716 fillettes âgées de moins de 10 ans ont été données en mariage en 2010 en Iran.

La hausse des mariages précoces forcés ces derniers temps est préoccupante. On assiste même au phénomène de divorces d'adolescents par milliers ou encore au veuvage de fillettes.

A son arrivée à la présidence, Hassan Rohani a signé une loi autorisant les hommes à épouser leurs filles adoptives, dès qu'elles ont atteint l'âge de 13 ans, et même moins avec l'aval du juge. Adoptée en septembre 2013 par le parlement des mollahs, cette loi a été intégrée à une nouvelle législation qui avait pour but, hypocritement, "de protéger les enfants".

Cette loi a provoqué l'indignation générale, notamment chez les défenseurs des droits qui évoquent de la "pédophilie légalisée" et "l'inceste permise" rappelant que "se marier avec un enfant adopté ne fait pas partie de la culture iranienne".

Dans le même rapport, le comité de l'ONU regrette que le régime des mollahs continuer à exécuter de jeunes délinquants, mineurs au moment des faits dont ils sont accusés. Il faut rappeler que la Convention de l'ONU sur les Droits de l'Enfant interdit la peine de mort pour des délits commis avant l'âge de 18 ans.

Les experts onusiens s'indignent également « de diverses formes de violences, tortures et traitements cruels infligés aux mineurs accusés d'avoir commis certains crimes ». Ils font état de mauvais traitement par les autorités iraniennes à l'égard des enfants dits LGBT tels que les électrochocs ou l'administration forcée d'hormones et de médicaments dans le but de les "guérir".

Enfin, il semble nécessaire de rappeler que selon le 1ère article de la CRC (Convention on the Rights of the Child) des Nations Unies dont l'Etat iranien est signataire, "un enfant désigne tout être humain âgé de moins de dix-huit ans".

05 février 2016

Bulletin mensuel d’informations sur l’Iran

Janvier 2016
ASSOCIATIONDES DES FEMMES IRANIENNES EN FRANCE
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« Nombre de jeunes détenus est sonnette d'alarme »
IRNA, 31 décembre 2015
Abdol-Majid Keshvari, député de la province de Fars, a déclaré : « Un grand nombre de prisonniers dans cette province sont âgés de 18 à 25 ans. Ce nombre doit être une sonnette d'alarme pour les responsables culturels et sociaux ».
Mahmoud Golzari, un fonctionnaire du Ministère de la Jeunesse et des Sports avait déclaré dans une interview avec le quotidien officiel Javan en juin d2015 que « 45% des prisonniers du pays sont des jeunes ».


Les enfants de l'Iran privés de droits fondamentaux
Al Arabiya, 1er janvier 2016
 Ail-Akbar Sayari, adjoint chargé de l'hygiène au ministère de la Santé dans la ville de Tchabahar a déclaré que la province du Sistan & Baloutchistan (sud-est) a le plus grand nombre d'enfants souffrant de malnutrition.
"Les conditions de vie des personnes vivant dans la périphérie de la ville en ce qui concerne les services d'eau et d'électricité est très mauvaises.
Dans les zones de cette province, il y a chaque année des cas de choléra et de paludisme ", at-il dit.
Basé sur des rapports officiels cette province a l'un des taux les plus élevés de chômage en Iran. La plupart de la population de cette province sont sunnites et de la communauté de la minorité baloutche.


Nouvelle unité de répression : la police des enfants !
momtaznews.com, 1er janvier 2015
Bahram Norouzi, un haut fonctionnaire de la police iranienne, a rapporté la formation d’une police des enfants chargée enquêter sur les crimes commis par des enfants.
"Dans plusieurs cas où les enfants et les jeunes sont impliqués, la police de l'enfant va entrer en scène pour évaluer et sonder le rôle des enfants dans la criminalité", a-t-il dit.


Cours de musique interdits dans les universités iraniennes
Agence de presse officielle Mehr, 3 janvier 2015
Hassan Malaki, adjoint des Affaires culturelles dans l’université Tabatabai de Téhéran a déclaré que toutes les classes de musique dans les universités détenues par les centres culturels des élèves ont été interdits.
Malaki dit que la raison derrière cette interdiction est l'accent mis sur cette question par Ali Khamenei, "Un groupe d'étudiants sont actifs sous la forme de groupes de musique dans les universités. Ces groupes n’ont plus le droit d'offrir une formation de musique sur le campus, ceci est désormais interdit. Ces groupes de musique doivent être actifs dans le domaine de "la musique iranienne traditionnelle contenant des valeurs religieuses et morales."


Une récession sans précédent en Iran depuis 30 ans
Agence de presse officiel Fars News, 4 janvier 2016
Un haut fonctionnaire du conseil de discernement du régime iranien a admis que la récession en Iran avait atteint un niveau inquiétant et pourrait mener à une crise. Ali Ahmadi, le président du conseil de discernement de l’intérêt supérieur du régime, a concédé que l’indicateur de croissance de l’économie iranienne dans la première moitié du calendrier actuel de l’Iran (commençant le 21 mars 2015) était négatif, ce qui a permis à une récession de s’installer.
Il a déclaré, « Nous n’avons jamais connu une telle récession en 30 ans. Si des mesures rapides ne sont pas prises, celle-ci pourrait mener à une crise. »


En 7ème année de prison malgré les problèmes de santé
HRANA, 6 janvier 2016
La prisonnière politique Reyhaneh Haj-Ibrahim-Dabbagh qui entame sa 7ème année derrière les barreaux, continue à être privée de soins médicaux adéquats malgré ses maladies.
Détenue dans la section femmes de la prison d'Evine de Téhéran, cette jeune femme souffre de colite et de problèmes aux jambes. Au bout de six ans de détention après son arrestation, elle continue à être privée de tout congé de prison.

Il est à noter que l'année dernière, le procureur avait demandé une caution de biens évalués à 9 millions de rials (plus de 257 000 $) pour sa sortie. Sa famille n'a pas été en mesure de venir avec cet argent.
Reyhaneh a été arrêtée en 2009 sur des accusations de relations avec l'organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran. Elle a d'abord été condamnée à mort dans ses audiences préliminaires dans la branche 15 du soi-disant tribunal de la révolution de Téhéran présidé par «juge» Salavati. Dans une cour d'appel, la peine pour ce prisonnier politique a été commuée à 15 ans derrière les barreaux.


Une militante détenue depuis 6 mois à Evine
HRANA, 6 janvier 2016
Shokoufeh Azar Massouleh, activiste civile détenue, a écrit une lettre de la prison d'Evine de Téhéran décrivant ses conditions. Après six mois de détention, elle n'a ni pu voir son avocat, ni son avocat a pu examiner son cas. Shokoufeh Azar a protesté contre ses charges et le processus politique dans son cas. Elle a écrit après avoir perdu des membres de sa famille, elle a été privée de toute visite au cours de ces 6 mois.  Sa lettre se lit en partie :
"…je fus arrêtée par les agents du ministère du Renseignement sans mandat. Ils ont fouillé ma maison sans donner un motif de l'arrestation. Ils m’ont transférée à la section 209 de la prison d'Evin sans informer aucun de mes parents.
«Je fus placée sous la pression des interrogatoires pendant plus de deux semaines à la section 209 puis transférée à la salle des femmes à Evine.
Pour 69 jours, je ne suis même pas informée des accusations portées contre moi. "Le 15 août mon audience de mise en accusation a eu lieu et j’ai été formellement accusée d'activité de propagande contre l'État et la sécurité nationale.
"Durant ces six mois de détention, j’ai été privée de toute visite même lors du décès de ma mère et de mon père dont je suis fille unique. On m'a même pas autorisé à avoir des appels téléphoniques réguliers avec mes parents pour le suivi de mon cas et de recevoir des conseils d'un avocat ".


Militante des droits humains poursuivie
radiozamaneh.com, 7 janvier 2016
Narguess Mohammadi, l’avocate et la militante des droits de l'Homme toujours en détention, devrait comparaitre devant la chambre 15 du tribunal soi-disant de la révolution de Téhéran le 9 janvier.
Dans ce nouveau dossier, elle est accusée « d’activités contre la sécurité nationale", "propagande contre l'Etat" et de prendre part à des campagnes telles que «l'abolition de la peine de mort".
Mohammadi, membre active de la campagne visant à abolir la peine de mort, de Women Citizens Centre et présidente d’Iran Peace Council, subie une peine de 6 ans de prison.
Bien que souffrante, après un court passage à l’hôpital, elle a été ramenée le 5 mai dernier à la prison sans que son traitement médical soit finalisé.
Narguess Mohammadi souffre d'une embolie et de la paralysie musculaire.


Traitement médical refusé à une prisonnière politique 
ncr-iran.org, 8 janvier 2016
La prisonnière politique Maryam Akbari-Monfared se voit refuser son traitement médical.
Lundi 4 janvier, les sbires du régime iranien à la prison d'Evine à Téhéran ont transféré Mme Akbari-Monfared, parente de membres des Moudjahidines du peuple iranien (OMPI) qui résident dans le Camp Liberty, dans un hôpital du quartier de Narmak, pour y effectuer un diagnostic et subir un traitement médical approprié. Cependant elle a été ramenée à la prison quelques heures après, sans avoir été prise en charge et reçu le moindre soin.


Adjoint de Rohani : « les jeunes menacent le régime si les problèmes économiques ne sont pas résolus » 
CNRI, 8 janvier 2016
Le vice-président du régime a admis que les problèmes économiques auxquels le régime iranien doit faire face pourraient menés à des «menaces » contre le régime de la part de la jeune population iranienne.
Eshaq Jahangiri, vice-président d’Hassan Rohani, a déclaré : « le régime est pris dans une situation politique et économique particulière qui demande des actions importantes. Nous devons répondre à des enjeux importants, dont le chômage, qui est proéminent. »
Jahangiri a exprimé ses inquiétudes à propos de la situation et a affirmé : « l’Iran compte une large population de jeunes. Si nous ne sommes pas capables de résoudre ces problèmes, cette opportunité se transformera en menace. »
Selon l’agence du régime, Tasnim News, lundi 4 janvier, il aurait ajouté : « Le budget du gouvernement pour le développement devrait être de 70 000 milliards de tomans, mais le budget de cette année est de 30 000 milliards de tomans. Nous avons un déficit de 280 000 milliards de tomans et nous devons remplir celui-ci avec des devises étrangères. »


L’attente de la mort : les enfants prisonniers iraniens avant leur exécution
Guardian/ Iran Focus, 8 janvier 2016
Photographie : Mots et images dans l’attente de la peine capitale, par Sadegh Souri
http://goo.gl/0iTh73

• Mahsa a 17 ans. Elle est tombée amoureuse d’un garçon et souhaitait l’épouser, mais son père était contre ce mariage. Un jour, ils se sont disputés, elle s’est fâchée et l’a tué avec un couteau de cuisine. Les frères de Mahsa ont demandé la peine de mort.
http://goo.gl/Ko0FtG

• Shaqayeq, 15 ans, est emprisonnée depuis environ un an pour braquage à main armée dans un magasin de Téhéran. Elle est son petit ami sont entrés dans le magasin lorsque la police est arrivée, son petit ami s’est échappé, mais Shaqayeq a été arrêtée. Elle a été condamnée à la peine de mort et elle doit atteindre ses 18 ans pour que la peine soit appliquée. Sa grand-mère est venue lui rendre visite après un an.

• Sogand a 16 ans. Alors qu’elle était seule à la maison, des officiers de police sont entrés avec un mandat et ont trouvé 250 kg d’opium, 30 g de cocaïne et 20 g d’héroïne. Les narcotiques appartenaient à son père, mais comme elle était seule à la maison lorsque les policiers sont arrivés, elle a été arrêtée et emprisonnée. Cela fait presque un an qu’elle est en prison. Aucun membre de sa famille ne lui a rendu visite. Le clergé rend visite aux filles dans la section juvénile tous les jours pour faire des prières de congrégation. Après ces prières, il leur parle des méthodes d’éducation pour les filles et prie Dieu de les pardonner.

•Les femmes prisonnières peuvent garder auprès d’elles leurs enfants avant qu’ils atteignent l’âge de deux ans. Zahra a été marié à l’âge de 14 ans et a deux enfants. Elle a désormais 17 ans et est en prison pour avoir volé des téléphones portables. Elle a déjà été emprisonnée pour le même motif trois fois.

• Khatereh a 13 ans. Elle s’est enfuie de chez elle après que son oncle l’a violé. Une semaine plus tard, un groupe de jeunes l’a attaqué dans un parc à Téhéran pour la violer. Pour se sauver, elle s’est blessé volontairement le bras avec un couteau qu’elle portait dans son sac. Les officiers de police l’ont trouvé inconsciente. Après un traitement, elle a été envoyée dans un centre de correction pour délinquant juvénile.
Les prisonnières peuvent sortir dans la cour une heure le matin et une heure le soir.

Les filles font la queue souvent pendant des heures pour de la nourriture.




•Nazanin a 16 ans. Elle a été arrêtée il y a six mois en possession de 621 g de cocaïne. Le juge n’a pas encore prononcé de verdict.

•Mahshid a 15 ans et a été inculpé pour relation hors mariage et transport de drogue. Ses parents sont également en prison pour consommation de drogue. Mahshid sera relâchée dans huit mois après avoir purgé sa peine.


Manifestation des enseignants de maternelle
ncr-iran.org, 14 janvier 2016
De nombreuses enseignantes de maternelle ont manifesté le10 janvier devant le parlement en Iran demandant à être titularisés par le ministère de l’Éducation.
L’année dernière, le ministère de l’Éducation a promis d’employer 5 000 nouveaux enseignants, mais ce chiffre a été considérablement réduit par la suite.


Un café ferme pour avoir employé des femmes
Commission Femmes du CNRI, 14 janvier 2016
Le propriétaire du café à Téhéran montre sur sa page Facebook la lettre des autorités expliquant les raisons de cette fermeture. La lettre indique le motif « emploi des femmes » comme une raison pour fermer le café.
Fin novembre, 26 cafés auraient fermé dans la capitale iranienne.
Avant ces faits, le 30 août 2014, Khalil Helali, le chef de la police des lieux publics a déclaré : « En général, il est interdit d’employer des femmes pour travailler dans des cafés. Une femme qui postule pour obtenir une licence pour tenir un café doit avoir un homme comme gérant du bien, car selon la loi, les femmes ne sont pas autorisées à se rendre dans les cafés ou de travailler dans ces lieux, même si elles ont une licence. »


L'Iran sous Rohani fait partie des plus grandes prisons du monde pour la presse
RSF, 18 janvier 2016
L'Iran a été classé 173ème sur les 180 pays de l'indice du World Press Freedom 2015 et "l'arrivée de Hassan Rohani au pouvoir, en tant que président en juin 2013, n'a pas eu d'impact positif sur la liberté d'information" selon un rapport publié vendredi par Reporters sans Frontière.
Les autorités ont fermé les canaux d'informations nouvellement créés et, avec la coopération active du système judiciaire et des Gardiens de la Révolution, ont orchestré "une vague d'arrestations semblable à celui déclenché cinq ans plus tôt" après les manifestations iraniennes de 2009, indique le rapport.
"L'administration de Rohani a joué un rôle important dans les arrestations, c'est un complice silencieux. L'Iran continue à être l'une des cinq plus grandes prisons du monde pour les sources de nouvelles et d'information, avec 50 journalistes et internautes actuellement détenus"…Le Comité de protection des journalistes classe régulièrement l'Iran comme l'un des pires geôliers de journalistes dans le monde.
Plus de 50 d'entre eux sont officiellement en garde à vue actuellement, et ceux-ci ne représentent qu'une fraction de la population globale des prisonniers qui ont été emprisonnés simplement pour leurs affiliations, leurs activités publiques, ou leurs opinions politiques et religieuses exprimées en privé.
La journaliste Reyhaneh Tabtabai emprisonnée pour 4e fois depuis 2009.


Iran : la bombe à retardement des violations des droits de l'Homme
Mediapart, 20 janvier 2016
https://goo.gl/stLmPL
A la veille de la visite du Président iranien Rohani en France, Patrick Baudoin, avocat à la Cour, Président d’Honneur de la Fédération Internationale des ligues des Droits de l’Homme (FIDH) rappelle qu'«il n’est pas possible de passer sous silence [... que] Depuis sa prise de pouvoir, l’actuel régime a ainsi exécuté pour des motifs politiques plus de 120.000 personnes».


Augmentation des exécutions des mineurs sous Hassan Rohani en Iran
csdhi.org, 23 janvier 2016
http://goo.gl/pRXSSr
Uniquement au cours de 2014 et 2015, le régime iranien a exécuté plus de jeunes délinquants que pendant les cinq dernières années. Ahmed Shaheed, rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’Homme en Iran, a publié mercredi un article sur son site web : « l’Iran est un des quelques pays qui exécutent toujours des délinquants juvéniles, des garçons ou des filles qui n’ont pas encore 18 ans lorsqu’ils commettent leur délit… »


"Rohani fait taire les artistes et les dissidents iraniens"
Paris Match, 24 janvier 2016
Lettre ouverte de Mohammad Shams
http://goo.gl/gBSpWk
Pour Mohammad Shams, compositeur et chef d’orchestre iranien, qui a dirigé l’orchestre philharmonique de la télévision iranienne dans les années 80, la venue de Rohani est le moyen de rappeler la censure et la répression que vivent chaque jour les artistes et les dissidents iraniens…


Faisons pression sur Hassan Rohani en matière de défense des droits de l’Homme en Iran
Lemonde.fr, 25 janvier 2016
Par Tahar Boumedra
http://goo.gl/NPDzDG
« … pour comprendre le système en place des mollahs, il faut prendre connaissance des tenants et aboutissants d’une constitution édictée par le Guide suprême Khomeiny dont les piliers fondateurs sont éternels et immuables. Tenter de les reformer c’est pêcher contre la volonté de Dieu. Nous avons à faire à un système «divin », à une constitution qui n’est pas sujette à des reformes, puisqu’il s’agit d’une « constitution programme » édictée par le divin… »


Iran : Grandir dans le couloir de la mort
, 26 janvier 2016
http://www.amnesty.fr/Iran
Notre rapport, intitulé Growing up on death row: The death penalty and juvenile offenders in Iran, révèle que l’Iran continue de condamner à mort des jeunes gens tout en présentant comme des avancées majeures des réformes  qui n’abolissent pas le recours à la peine de mort contre les mineurs.
À l’heure où l’Iran fait son retour sur la scène diplomatique internationale, il est crucial que les dirigeants mondiaux, comme François Hollande, évoquent avec les autorités iraniennes ces jeunes condamnés à mort…


En Iran, les petites filles peuvent être condamnées à mort dès l’âge de 9 ans
Aufeminin, 28 janvier 2016 par Laure Gautherin
http://goo.gl/Tw9ME4
La France accueille aujourd'hui un invité des plus contestés : le président iranien Hassan Rohani. Une visite ayant pour but de renforcer les liens politiques mais surtout économiques entre les deux pays, malgré le fossé qui les sépare en matière de droits de l'Homme, qui fait hurler les ONG qui les défendent justement. Amnesty International a ainsi profité de cette occasion pour publier un rapport intitulé Grandir dans le couloir de la mort : La peine de mort et les délinquants mineurs en Iran dans lequel il est fait état du nombre de condamnations et d'exécutions concernant des enfants et d'une situation révoltante qui n'évolue que faussement.


Des milliers de manifestants à Paris crient « Halte aux massacres en Iran »
AFIF, 28 janvier 2016
Une grande manifestation suivie d’un défilé sont organisés ce jeudi 28 janvier à Paris en même temps que la venue en France d’Hassan Rohani, pour protester contre les exécutions massives et arbitraires en Iran et contre l’extrémisme religieux que propage le régime iranien sous le couvert de l’islam.

« Halte aux massacres en Iran », « Libérez les prisonniers politiques », «Rohani criminel, ta chute viendra »,... sont de nombreux cris des Iraniens rassemblés vers midi sur la place Denfert-Rochereau à Paris pour entamer dès 15h une longue marche pacifique jusqu’aux Invalides. Ils disent tous que « Rohani ne représente pas le peuple iranien ».

Des personnalités telles que Me Henri Leclerc, Rama Yade, Gilbert Mitterrand, Jean-Pierre Michel, Alejo Vidal-Quadras, José Bové, Dominique Lefebvre, Jean-François Legaret et Jacques Boutault, Struan Stevenson,… ont apporté leur soutien en intervenant sur la grande scène installée au centre de la place où repose le Lion de Belfort.
Gérard Lauton a lu des extraits d'une lettre des leaders des syndicats de la France au Président français et au ministre des affaires étrangères pour protester contre la visite de Rohani à Paris.
Les manifestants ont exprimé dans le communiqué final leur soutien à la Résistance iranienne et en particulier à la plate-forme de 10 points de Maryam Radjavi, présidente du CNRI, pour l’établissement d'une république laïque, fondée sur le respect des droits humains, l'égalité des sexes, et la coexistence pacifique. Ils ont insisté sur le fait que les intégristes au pouvoir en Iran, surnommés par le peuple iranien comme le Parrain de Daech, sont les partisans et les commanditaires de l'intégrisme islamique dans notre monde.


Visite de Rohani : la question des droits de l'Homme en Iran reste en filigrane
FranceInfo.fr, 28 janvier 2016
http://goo.gl/7lzO2
… Aujourd'hui, 65 parlementaires français ont aussi signé une tribune dans laquelle ils demandent à François Hollande d'être ferme avec Hassan Rohani au sujet des droits de l'Homme. Ils exigent notamment la libération des prisonniers politiques.


François Hollande affirme devant Rohani "l'attachement de la France aux droits de l'Homme"
AFP, 29 janvier 2016
Au cours de la visite officielle du président iranien jeudi à Paris, le président Hollande a dit avoir "rappelé" à Hassan Rohani "l'attachement de la France aux droits de l'Homme".
"Nous avons parlé de tout, parce que c'est toujours la règle de conduite de la France", a déclaré le chef de l'Etat Français pendant une conférence de presse commune, à l'issue d'une rencontre de près de deux heures avec son homologue iranien.
"J'ai rappelé l'attachement de la France aux droits de l'homme, aux libertés, il vaut pour tous les pays, pour toutes les régions du monde", a ajouté François Hollande, observant que "la lutte contre le terrorisme peut être menée sans atteintes aux droits de l'Homme".



Mais où sont les femmes ?!
« En Iran, je voulais être un garçon pour avoir un minimum de liberté », confie Paria
TV5 Monde, 29 janvier 2016
http://goo.gl/Bp4GKH
En cette fin janvier 2016, Paria Kohandel est venue à Paris pour manifester contre la visite du président iranien Hassan Rohani en France. La jeune femme, dont le père est prisonnier politique, a décidé de continuer à lutter contre le régime depuis l’étranger après avoir été menacée d’arrestation.
Rencontre avec une battante...


Écoutons le peuple iranien
Éditorial par Jeanne Emmanuelle Hutin
31 janvier 2016
http://goo.gl/A2Izzu
… Croire que le pouvoir tyrannique iranien est là pour toujours, c'est aller un peu vite en besogne. Le peuple a soif de liberté. Le pouvoir en a peur : « Si nous autorisions chaque citoyen à proclamer ses croyances personnelles, on se retrouverait vite plongé dans l'anarchie et notre système s'effondrerait », disait une autorité iranienne à une chrétienne emprisonnée.
Miser sur une dictature théocratique, c'est faire fi de la volonté de ce peuple éduqué, cultivé, issu d'une grande Civilisation qui se libérera un jour ou l'autre de cette oppression.
Mettre les Droits de l'Homme sous le boisseau pour obtenir des contrats, c'est déserter notre devoir démocratique. Or, depuis Churchill, on sait bien que le déshonneur n'achète ni la paix ni la prospérité.



Les mollahs iraniens voilent le Capitole romain
huffingtonpost.fr, 1er février 2016
http://goo.gl/jXHKJC
Pour la visite en Italie d'Hassan Rohani le 25 janvier 2016, le musée du Capitole à Rome a mis ses nus en boite pour en dérober les formes au regard du censeur iranien. Initiative, parait-il, prise "par respect pour la culture et la sensibilité de l'Iran"...
Face aux intégristes, le pays de Botticelli, de Vinci et Michel Ange a donc choisi de travestir l'adage antique "à Rome, fais comme les Romains" en "fais comme les mollahs"…

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Janvier 2016 : 59 EXECUTIONS








Trois hommes meurent derrière les barreaux
Human Rights & Democracy Advocates in Iran et Balutch activists, 31 décembre 2015
Les 27, 28, et 29 décembre, trois prisonniers dans divers quartiers de la prison centrale de Zahedan ont perdu la vie sous la torture et le manque de soins médicaux.
Ces trois prisonniers sont :
. Farzad Narouie, âgé de 40 ans, est décédé le 27 décembre sous la torture et en raison du manque de soins médicaux.
. Mehdi Nouraie, 38 ans, en prison depuis 6 ans sur des accusations liées à la drogue, a perdu la vie le 28 décembre. Il était souffrent, mais les autorités de la prison ont refusé de le transférer à l'hôpital.
. Gholam Rabbani, 45 ans, demeurait en prison depuis 2 ans. Rabbani était malade et privé de soins médicaux, il a également perdu la vie en prison.


Deux exécutions à Machhad
Quotidien officiel Khorasan, 2 Janvier 2016
Deux prisonniers condamnés pour l’homicide ont été exécutés dans la prison centrale de Machhad dans le nord de l'Iran. La sentence de «qisas» (loi du Talion) a été exécutée le jeudi 31 décembre 2015, après avoir été confirmée par la Cour suprême.


Détenu handicapé exécuté à Khorramabad
HRANA, 2 janvier 2016
Un homme a été exécuté ce matin dans la prison de Khorramabad. Mehdi Ranjkesh avait été arrêté en 2010 sur des accusations liées au trafic de stupéfiants. Il était physiquement et mentalement handicapé, mais la direction carcérale lui a refusé l’accès aux soins médicaux adéquats.
Dans un clip vidéo enregistré avant son transfert à l'isolement, il a évoqué ses handicaps et le refus de l’aide des autorités.


Exécution publique à Surak 
Agence officielle Fars/khazarnama.ir, 4 janvier 2016
Un homme a été exécuté en public dans la ville de Surak (nord). Son identité a été annoncée par ses initiales EB. Il était condamné à mort pour l’homicide.


Un prisonnier exécuté à Boushehr
Site officiel noshahronline.ir, 4 Janvier 2016
Dans les premières heures du matin du 4 Janvier, un homme de 50 ans a été exécuté dans la prison de Boushehr au sud de l'Iran. L’individu a été accusé d’homicide.


Le régime iranien pend deux prisonniers à Machhad
CNRI, 4 janvier 2016
Jeudi, le régime a pendu deux prisonniers à Machhad, dans le nord-est de l’Iran. Les deux prisonniers n’ont pas encore été identifiés, mais le premier était emprisonné depuis plus de 4 ans et le deuxième pendant les 14 dernières années.
Ils ont été pendus à l’aube jeudi 31 décembre dans la prison centrale de Machhad.


Trois exécutions à Nazarabad
Agence officielle Mehr, 6 janvier 2016
Trois personnes ont été exécutées sur des accusations liées à la drogue dans la ville de Nazarabad dans la province d'Alborz, nord de l'Iran.
"Suite à des procédures légales et en rejetant la demande d’un des accusés pour l'amnistie, ces individus ont été pendus à 6 h mercredi matin", a déclaré le procureur de Nazarabad.


Cinq exécutions à Karaj
HRANA, 6 janvier 2016
Au moins cinq prisonniers ont été pendus le 6 janvier dans la prison de Gohardacht de Karaj, à l'ouest de Téhéran. Les identités de ces cinq individus sont annoncées étant Mahmoud Nadernejad, Mehdi Sadeghi, Sadegh Heydari, Hamid Khodabandelou et Maqsoud Mehdizadeh.


Exécutions à Nochahr et Hamedan
Secrétariat du CNRI, 9 janvier 2016
. Le lundi 4 janvier, le régime des mollahs a pendu un quinquagénaire dans la ville portuaire de Nochahr (nord). Accusé de meurtre, son nom n’a pas été annoncé.
. Un prisonnier a été exécuté dans la prison centrale de Hamadan.

Le jeudi 7 janvier :
. Un jeune homme de 25 ans a été pendu en public, sur le marché aux légumes de Shabestar (nord-ouest)
. Un prisonnier fut exécuté dans la ville de Khoy (nord-ouest).
. Trois prisonniers ont été pendus dans la prison centrale d'Ardebil (nord-ouest).


Deux exécutions dans la prison centrale de Rasht 
Justice de Guilan, 9 janvier 2016
Selon un rapport publié par le bureau de PR judiciaire Gilan, criminels V. A, 34 à 33 et ont été condamnés à mort. Après la procédure juridique de leurs verdicts a été vérifiée par le bureau du ministère public du pays et le chef du pouvoir judiciaire, leurs verdicts ont été mises en œuvre, ce matin, à la prison centrale de Rasht.


Quatre détenus exécutés à Karaj
HRANA, 13 janvier 2016
Quatre prisonniers par les noms de Seyed Hamid Hajian, Hossein Toutiyan-nuosh, Mostafa Jamshidi et Mohsen Nasiri ont été pendus le mardi 12 janvier dans la prison centrale de Karaj, à l'ouest de la capitale iranienne.
Tous les quatre prisonniers ont été pendus sur des accusations liées à la drogue.


Six détenus dont quatre kurdes pendus à Oroumieh
HRANA, 14 janvier 2016
Quatre des six personnes exécutées récemment dans la prison d’Oroumieh au nord-ouest de l'Iran étaient Kurdes et deux autres étaient Turcs de la région de l'Azerbaïdjan iranien. Les accusations portées contre ces prisonniers exécutés ont été déclarées comme «qisas» (Loi du Talion).
Les identités de trois victimes ont été annoncées étant Yousef Reza, M. Hakim (kurde) et Mohammad Zamani (turque azérie).
L'exécution de ces six prisonniers a eu lieu dans les premières heures du matin du 13 janvier à l'intérieur de la prison Dariya.


Exécution à Yazd
HRANA, 14 janvier 2016
La source Ashkzar affiliée au gouvernement, a indiqué que le jeudi matin 14 janvier un homme avec les initiales AB a été pendu dans le cadre de la loi du Talion (qisas) dans l’enceinte de la prison centrale de Yazd.


Quatre hommes exécutés à Rasht
Justice de Guilan, 16 janvier 2016
Le département judiciaire de Guilan a indiqué que les accusés SG 50 ans, MF 35 ans et AA 24 ans, ont été condamnés à mort sur des accusations de stupéfiants par le tribunal révolutionnaire de Rasht.
Ils ont été pendus le 16 janvier dans la ville de Rasht, au nord de l'Iran.

Un autre individu identifié par ses initiales RH 27 ans, a été également exécuté dans la prison centrale de Rasht ce matin.


Un prisonnier d'opinion pendu à Karaj
Agence Kurdpa/hdraiblogspot.nl,26 janvier 2016
Fardin Hosseini, un derviche disciple de « ahle haq », a été pendu le 26 janvier dans ‘enceinte de la prison de Qezel-Hessar à Karaj, à l'ouest de Téhéran. Il avait déjà passé plus de 6 ans derrière les barreaux et sous la torture.
Hosseini, 36 ans, a été arrêté par des agents du ministère de Renseignement en automne 2009 et placé immédiatement sous la torture. Sa fille, son épouse et d'autres membres de sa famille ont également été arrêtés et harcelés pour le forcer à des aveux sous la contrainte.
Pendant sa détention derrière les barreaux, il avait écrit une lettre demandant l'aide du rapporteur spécial de l'ONU Ahmed Shaheed et d'autres organisations internationales.