02 juillet 2019

AFIF INFOS - Juin 2019

Bulletin mensuel d’informations sur les droits de l’Homme en Iran
               
ASSOCIATION DES FEMMES IRANIENNES EN FRANCE           


L'Iran sévit contre les libertés civiles alors que les tensions régionales s'exacerbent
irannewswire.org, 1er juin 2019     Par Adena Nima
«L'Iran a intensifié la répression des libertés civiles alors que la campagne de "pression maximale " des Etats-Unis bat le régime de toutes parts.
Face aux tensions régionales croissantes, à des sanctions globales et à une population au bord de l'explosion, l'Iran joue la carte de la répression, cherchant désespérément à maintenir le régime en lambeaux. La police arrête et harcèle des Iraniens pour avoir mangé au Ramadan : 731 personnes ont été forcées d'écrire des promesses de ne pas manger en public pendant le mois de Ramadan, 412 personnes ont été arrêtées pour la même raison, dont 170 ont été poursuivies et 49 voitures confisquées, cinq magasins d'alimentation et un café avaient été fermés et trois camions de vivres avaient été confisqués pour avoir vendu de la nourriture pendant le Ramadan.
A Ispahan 305 magasins d'alimentation ont été fermés depuis le début du mois de Ramadan pour avoir vendu de la nourriture pendant la journée... » 

Christophe Castaner promet l’asile à un mannequin iranien, SDF à Paris
Le Figaro.fr, 3 juin 2019
La jeune femme de 29 ans a fui l’Iran, où elle craint d’être emprisonnée pour des photos dénudées condamnées sévèrement par la République des mollahs.
C’est une première victoire pour Negzzia, qui vit à Paris dans des conditions particulièrement difficiles depuis octobre. Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a déclaré que "son dossier [allait être] examiné avec l’attention bienveillante due à sa situation" et que "l’asile lui sera[it]
naturellement proposé".
Connue sous ce nom de scène destiné à préserver son identité, le mannequin iranien vit un véritable cauchemar depuis plusieurs mois.

Interdiction aux membres des minorités religieuses d’enseigner dans les maternelles
mohabatnews.com/CSDHI, 3 et 4 juin 2019
Après l'interdiction d'employer des minorités religieuses dans l'armée, la police et dans de nombreuses agences gouvernementales, l'Organisation iranienne de protection sociale a également interdit l'emploi de ces citoyens dans les maternelles en raison des différences concernant les "valeurs religieuses".
La première protestation officielle est venue d’Esfandiar Ekhtiari, qui représente la minorité zoroastrienne iranienne au parlement. Il a exprimé sa "surprise" face à l'ordre "discriminatoire".
Malgré les adeptes, d’autres minorités religieuses en Iran, telles que le babisme, le mandéisme, le yarsanisme, le yazdânisme, le raëlisme, le bouddhisme, l'hindouisme et le sikhisme, ainsi que le bahaïsme ne sont pas reconnus par la législation de la République islamique.

L'Iran lance de nouvelles patrouilles pour lutter contre les "mal-voilées"
CSDHI/Iran News Wire, 6 juin 2019
Mohammad Abdollahpour, commandant des pasdaran au Guilan (nord), a annoncé le 4 juin qu'une nouvelle "phase de la promotion de la vertu et de la prohibition du vice" avait été lancée dans la province. Il a précisé que 2 000 miliciens du Bassidj feront des patrouilles nocturnes hebdomadaires et procèderaient à des procès-verbaux et prendraient des mesures contre les "mal-voilées" et ce "qu'ils jugeront inapproprié", sans toutefois donner plus de détails.

20 000 infirmières sont au chômage tandis que leurs collègues subissent la charge de travail
Eghtesad Online /Iran News Wire, 6 juin 2019
Le secrétaire général de l'Organisation iranienne des soins infirmiers a déclaré qu'il y avait 20 000 infirmières iraniennes au chômage dans le pays, alors que les hôpitaux faisaient face à une grave pénurie d'infirmières.  D’après les normes internationales, il manquait environ 120 000 à 150 000 infirmières en Iran.
"Le nombre d’infirmières en activité est même inférieur à celui de l’Iraq", a déclaré Sharifi Moqadam à Fars. 
Selon les statistiques officielles, 150 000 à 180 000 Iraniens éduqués émigrent d’Iran chaque année. Cela signifie que chaque jour, 400 à 500 spécialistes et élites quittent l'Iran.

547 restaurants fermés à Téhéran pour atteinte à la "morale islamique"
Le Figaro avec AFP, 8 juin 2019
La police iranienne a annoncé ce samedi avoir fermé 547 restaurants et cafés à Téhéran pour atteinte à la "morale islamique".
Les forces de l'ordre "se sont occupées des propriétaires de restaurants et de cafés qui contrevenaient à la morale et [...] 547 établissements ont été fermés et 11 contrevenants arrêtés", a déclaré le général Hossein Rahimi, chef de la police pour la capitale. "La police veille constamment au respect des règles islamiques et c'est là une de ses missions [...] les plus importantes", a-t-il ajouté.
Selon l'agence Fars, proche des conservateurs, ces fermetures ont eu lieu au cours des dix derniers jours lors d'une opération de lutte contre "la publicité non conforme sur internet", l'utilisation "de musique illégale" et l'incitation à "la débauche". Signe de l'attention qu'accordent les autorités à ces questions, l'agence Mizan, qui dépend de l'autorité judiciaire, a annoncé la mise en place d'un numéro spécial permettant aux Iraniens qui le désirent de dénoncer, par un simple SMS, les "actes immoraux" commis dans l'espace public.

Un jeune prisonnier politique assassiné dans la prison de Fashafoyeh
iranhr.org/hra-news.org/Iran HRM, 11 juin 2019
Le prisonnier politique Alireza Shir-Mohammad-Ali, âgé de 21 ans, a été poignardé à mort deux prisonniers, détenus pour des crimes de droit commun, dans le pénitencier du Grand Téhéran le lundi 10 juin 2019.
Selon une lettre ouverte que Shir-Mohammad-Ali avait écrite en mars 2019, il avait été arrêté pour le contenu qu'il avait posté sur les médias sociaux le 15 juillet 2018. Il a ensuite été condamné à 8 ans d'emprisonnement pour outrage aux croyances religieuses sacrées, pour avoir insulté Khomeiny et Khamenei et pour propagande contre la République islamique. L'une des demandes de Shir-Mohammad-Ali, pour laquelle il avait précédemment fait la grève de la faim, devait être transférée de la prison de Fashafoyeh. 

Rapport annuel des avocats poursuivis en Iran
HRANA, 11 juin 2019
Le rapport se concentre sur l'analyse de la situation des avocats qui ont accepté de défendre des accusés politiques, religieux ou de sécurité. Ces avocats sont en prison ou sont temporairement en liberté sous caution en attendant leur procès. Amir Salar Davoudi, Nasrin Sotoudeh, Mohammad Najafi, Farhad Mohammadi, Mostafa Daneshjoo, Mostafa Tork Hamedani,…
Selon Shirin Ebadi, avocate iranienne des droits humains récompensée par le Prix Nobel de la paix, l'absence d'immunité judiciaire, la poursuite des avocats de la défense et l'absence de soutien sont certains des problèmes auxquels les avocats en Iran sont confrontés.

Des millions d'enfants contraints de travailler en Iran 
Lors d'une réunion tenue à Téhéran le 12 juin à l'occasion de la Journée mondiale contre le travail des enfants, Fatemeh Qassemzadeh, cheffe du Réseau d'aide au travail des enfants, a révélé : "Les enfants qui arrivent à Téhéran en provenance d'autres villes sans papiers d'identité sont placés en quarantaine, où ils sont détenus pendant 23 jours au maximum, le temps que leur identité soit contrôlée. Malheureusement, de nombreux enfants restent dans ces installations de quarantaine pendant des mois et des années, sans que leur identité soit établie." 
Il y avait environ 1,5 million d'enfants qui travaillaient en 2006 en Iran selon l'agence de presse officielle ILNA (15 juin 2019), qui déclare qu'un certain nombre d'activistes des droits civiques avaient chiffré le nombre d’enfants-travailleurs à 2 voire 7 millions.
Le déclin des conditions de vie des classes populaires contraint les enfants à entrer sur le marché du travail comme jamais auparavant. 

Des journalistes iraniens détenus privés de soins médicaux
RSF, 12 juin 2019 
Reporters sans frontières (RSF) condamne le traitement inhumain et dégradant des journalistes emprisonnés par le régime iranien. Au moins trois d'entre eux - Narges Mohammadi, Soheil Arabi et Sanaz Allahyari - sont actuellement privés de soins médicaux et soumis à des conditions sanitaires choquantes bien qu'extrêmement malades…

Plus d'un million de personnes se joignent à la campagne mondiale pour exiger du gouvernement iranien la libération de Nasrin Sotoudeh 
amnesty.org, 13 juin 2019 
Plus d'un million de personnes dans plus de 200 pays et territoires du monde entier se sont rassemblées pour exprimer leur indignation devant la condamnation de l'éminente avocate iranienne Nasrin Sotoudeh à 38 ans et six mois de prison et 148 coups de fouet après deux procès manifestement inéquitables, a annoncé Amnesty International, alors que des signatures demandant sa libération étaient remises dans les ambassades iraniennes du monde entier.

Une militante kurde reste en prison 20 jours après son arrestation 
women.ncr-iran.org, 14 juin 2019
La militante civile kurde Zahra Mohammadi, 28 ans, directrice de l'Association sociale et culturelle de Nojin, a été arrêtée le 23 mai 2019, lorsque des agents du Département des renseignements de Sanandaj ont fait une descente dans sa résidence. En même temps qu'elle, deux autres membres de l'Association Nojin ont également été arrêtés. Le 30 mai, la famille de Zahra Mohammadi a pu lui rendre visite après huit jours. Néanmoins, ils n'ont plus de nouvelles d'elle depuis.

Manifestation et marche des Iraniens à Bruxelles
AFIF, 15 juin 2019
Des milliers d'Iraniens se sont rassemblés ce samedi 15 juin devant le siège de l'Union Européenne pour dénoncer la politique de complaisance des Européens à l'égard du régime des mollahs avant d’entamer une longue marche dans le centre de Bruxelles.
Ce rassemblement dans la capitale de l’Europe est la première d'une série de manifestations organisées par la diaspora et Résistance iranienne dans les grandes capitales occidentales pour soutenir les protestations à l’intérieur du pays contre le régime en Iran et l'appel populaire au changement de
régime.
Les manifestants à Bruxelles ont qualifié la politique de complaisance de l'Union européenne à l'égard du régime iranien de "honteuse" et ont exhorté l'UE à plus de fermeté avec les mollahs. 

Mariage forcé, raison  principale du suicide chez les jeunes Iraniennes 
AFIF, 16 juin 2019
Le mariage forcé est l'une des raisons du suicide chez les jeunes femmes iraniennes qui, en l'absence de tout soutien juridique, trouvent le seul moyen de s'en sortir en mettant fin à leur propre vie.
Le mercredi 5 juin 2019, Souma Khedri, 19 ans, a mis fin à sa vie en prenant des pilules de riz. Souma, qui vivait dans le village de Kiyouleh à Baneh (ouest), avait été contrainte de contracter un mariage forcé avec un parent contre sa propre volonté. 
Kimia Sheikhani, 19 ans, s'est également pendue le 15 juin 2019. Elle était retournée chez son père après s'être disputée avec son mari.
Deux rapports datés du 15 juin 2019, provenant d'Oshnavieh, indiquent également qu'une jeune femme non identifiée du village de Fajrabad et une jeune mariée de 20 ans ++du village de Gorgavi sont mortes après s'être suicidées sans préciser leurs méthodes.

Un accusé de vol fouetté à Iranshahr
balochcampaign.us, 19 juin 2019
Un homme accusé d'avoir volé dans la ville d'Iranshahr a été fouetté en public.
Il a été flagellé le lundi 17 juin à un endroit bondé de monde, connu sous le nom de "Iran Peyma Square". Le nom et le profil de l’accusé n'ont pas été prononcés pendant la flagellation.  

Iran a pendu cinq détenus dont une femme 
ISNA/iranhr.net, 19 juin 2019
Les condamnations à mort de cinq détenus, dont une femme, ont été appliquées, mercredi 19 juin 2019 au matin, ils ont été pendus :
-Fatemeh Nassiri est la 89ème femme exécutée sous la présidence de Rohani depuis 2013.
Elle a demeuré en prison depuis 11 ans après avoir endossé la responsabilité d'un meurtre commis par son fils. Le 19 juin, elle avait été transférée du quartier 7 de la prison des femmes de Qarchak à la prison de Gohardasht (ouest de Téhéran) pour y être exécutée.
-L'homme pendu dans la prison de Gohardasht n'a pas été identifié par son nom. Il a également été accusé du meurtre de sa femme.
-Trois hommes accusés de viol ont également été pendus à la prison centrale de Bandar Abbas (sud) tôt le matin, le mercredi 19 juin 2019, comme l'a rapporté l'agence de presse semi-officielle.

Exécution de trois jeunes à Bandar Abbas
Agence de presse officielle Rokna, 20 juin 2019
Le site web officiel Rokna a publié une photo de l'exécution de trois jeunes gens à Bandar Abbas (sud).  Selon le site web, les trois jeunes était étaient accusé de viol en 2014. Ils ont été exécutés dans la matinée du 19 juin. Le juge en chef de la province d'Hormozgan a annoncé qu'ils avaient été exécutés à la prison centrale de Bandar Abbas. 

Nouvelles accusations contre les prisonnières politiques, Atena Daemi et Golrokh Iraee
DH en Iran/ women.ncr-iran.org, 20 juin 2019
Le procès des prisonnière politiques, Atena Daemi et Golrokh Iraee, a eu lieu, le mardi 18 juin au tribunal révolutionnaire de Téhéran et a duré deux heures. Le tribunal rendra sa décision dans 10 jours.
La nouvelle affaire fabriquée contre les deux activistes comprend des accusations d’insultes à Khomeiny et à Khamenei, perturbation de l’ordre carcéral en s'opposant à une inspection physique et chants d’hymnes pour protester contre les exécutions de trois prisonniers politiques kurdes.
Elles ont également été accusées de propagande contre l'État en transmettant des lettres ouvertes en dehors de la prison.

Manifestation impressionnante de la diaspora iranienne à Washington 
CNRI, 21 juin 2019
La diaspora iranienne aux Etats-Unis et leurs soutiens ont participé le 21 juin à Washington à une manifestation impressionnante de " solidarité pour un Iran libre". L’événement, une réussite diplomatique pour la Résistance iranienne, a démarré devant le Département d’État américain et la marche a continué jusqu’à la Maison-Blanche… "Ni attaque, ni guerre, juste un changement de régime en Iran", scandent les manifestants.
Pour les participant, le changement de régime par le peuple iranien est la solution ultime pour mettre fin à l’oppression islamiste que subie le peuple iranien depuis quarante ans et pour la paix et la stabilité dans la région tourmentée du Moyen-Orient.

La FIFA fait pression sur l'Iran pour que les femmes aient accès aux stades
Reuters, 21 juin 2019
Le président de la FIFA, Gianni Infantino, a intensifié la pression sur l'Iran pour que les fans de football féminin puissent assister aux éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA en République islamique plus tard cette année.
Dans une lettre adressée à la Fédération iranienne de football, il a demandé qu'un calendrier soit communiqué à la FIFA afin que les femmes puissent acheter des billets pour les qualifications, qui débuteront le 5 septembre.
Alors que les femmes étrangères n'ont qu'un accès limité aux matches, les Iraniennes ont été interdites de stade depuis la révolution islamique de 1979.
"Malheureusement, cela n'est pas non plus conforme aux engagements que le Président Rohani nous a pris en mars 2018, lorsqu'il nous a assuré que d'importants progrès seraient bientôt réalisés dans ce domaine.

Une bahaïe condamnée à 10 ans de prison en Iran
HRANA, 23 juin 2019
Sophia Mobini, une bahaïe résidant à Téhéran, a été condamnée à 10 ans de prison par la branche 26 du tribunal révolutionnaire islamique de Téhéran. Cette citoyenne bahaïe a été arrêtée par les forces de sécurité en octobre 2017, lors de la célébration du bicentenaire de la naissance du fondateur de la foi bahaï ; elle a ensuite été libérée sous caution.
Elle est accusée de "gestion et de formation d'un groupe bahaï ‘ illégal’ visant à compromettre la sécurité du régime".

Iran – Un ancien employé du ministère de la défense pendu pour espionnage
handsoffcain.info, 24 juin 2019
Jamal Haji-Zavareh a été exécuté le 20 ou 21 juin dans un lieu inconnu à Téhéran. Il a été accusé d'espionnage pour le compte des États-Unis et condamné à mort pour "espionnage pour un État ennemi". Avant son arrestation le 5 septembre 2017, Haji-Zavareh était un employé de la Force aérospatiale du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI). Il a été arrêté avec sa femme. D’après une source bien informée, "Jamal était détenu dans un endroit appelé la cellule de la mort et été sévèrement torturé." Son épouse, Leila Tajik, a été condamnée à 15 ans de prison et est détenue à la prison de Kachouei à Téhéran. Ils sont parents de deux adolescents.

Une étudiante condamnée à trois ans et demi de prison
DH en Iran, 26 juin 2019
La Cour d’appel de Téhéran a confirmé la peine d’emprisonnement de Leila Hosseinzadeh la militante étudiante de l'Université de Téhéran.
Elle a été condamnée à 30 mois de prison pour "association et collusion contre la sécurité nationale" et à un an pour "propagande contre l’Etat". Elle a également l’interdiction de quitter le pays pendant deux ans.
Leila Hosseinzadeh, secrétaire du Conseil central des étudiants de l’Université de Téhéran, a été arrêtée le 1er janvier 2018 lors des soulèvements nationaux en Iran, mais elle a été libérée sous caution peu de temps après.

Les massacres de 1988 en Iran : Les autorités violent l'interdiction de la torture en traitant cruellement les familles des victimes

Les autorités iraniennes violent systématiquement l'interdiction absolue de la torture et des autres mauvais traitements par des pratiques cruelles visant des membres de la famille de milliers de prisonniers qui ont disparu de force et ont été exécutés de manière extrajudiciaire dans des prisons iraniennes en 1988, a déclaré Amnesty International à l'occasion de la Journée internationale pour le soutien des victimes de la torture.


Libérer les militantes syndicales détenues en Iran
Human Rights Watch - Beyrouth, 28 juin 2019

Les femmes font face à des semaines d'interrogatoire et à de mauvaises conditions de détention

La justice iranienne devrait libérer trois militantes syndicales Neda Naji, Atefeh Rangriz, Anisha Assadollahi et une journaliste, Marzieh Amiriqui, qui sont toujours en prison depuis deux mois après avoir été arrêtées à la suite d'une manifestation organisée à Téhéran le 1er mai pour protester contre la situation des travailleurs.
Les quatre militantes semblent être détenues uniquement en raison de leur participation à l'assemblée pacifique… 
Parmi les autres militants défenseurs des droits des travailleurs actuellement en détention figurent : Ismael Bakhshi, Sepideh Gholian, Amir Aligholi, Sanaz Allahyari et Amir Hossein Mohammadifar, ainsi que Ismael Abdi, Mohammad Habibi et Mahmoud Beheshti Langroudi, trois membres importants du syndicat des enseignants en Iran qui ont été condamnés à des peines allant de 5 à 7,5 ans de prison pour leur action pacifique. »

Une mère irano-britannique en grève de la faim exige sa libération inconditionnelle
CSDHI, 29 juin 2019

Nazanin Zaghari-Ratcliffe, une mère irano-britannique, emprisonnée depuis trois ans en Iran, est sur le point de commencer sa troisième semaine de grève de la faim.

Son mari, Richard Ratcliffe, qui, par solidarité, fait également une grève de la faim, a déclaré qu'elle avait entamé sa grève de la faim le 15 juin 2019, le jour de l'anniversaire de sa fille, pour protester contre son "emprisonnement injuste", exigeant sa libération inconditionnelle.


Juin 2019
19 exécutions en Iran

Iran Human Rights (IHR) :
Au moins 110 personnes ont été exécutées entre le 1er janvier et le 30 juin 2019 en Iran. Ce chiffre est en hausse par rapport à la même période l'an dernier. Seules 37 exécutions sur 110 ont été annoncées par les autorités ou les médias iraniens 83 des personnes exécutées ont été condamnées au qisas (châtiment en nature) pour meurtre. 13 autres ont été exécutés pour viol, 9 pour trafic de drogue et 4 pour Moharebeh (guerre contre Dieu) en commettant des vols à main armée ; et un pour espionnage.