09 février 2023

AFIF INFOS - Janvier 2023

Bulletin mensuel d’informations sur les droits humains en Iran 
ASSOCIATION DES FEMMES IRANIENNES EN FRANCE 



Iran. Trois nouvelles femmes journalistes emprisonnées à Téhéran, soit 55 arrestations depuis le début des manifestations
RSF, 31 janvier 2023
La République islamique d’Iran a arrêté trois nouvelles femmes journalistes, portant à 16 le nombre de femmes journalistes détenues. Au total, 55 journalistes ont été arrêtés pour des raisons liées à leur activité professionnelle depuis le début des manifestations en réaction à la mort de Mahsa Amini en septembre. Vingt-sept de ces journalistes sont toujours derrière les barreaux, tandis que les autres ont été libérés sous caution dans l’attente de leur jugement. RSF appelle les autorités iraniennes à libérer immédiatement les journalistes détenus et à abandonner toutes les charges qui pèsent sur eux.
Melika Hashemi, du quotidien en ligne Shahr News Agency, a été convoquée pour un interrogatoire à la tristement célèbre prison d’Evin le 21 janvier, mais après que la journaliste y fut entrée, tout contact avec elle a été perdu. Le lendemain matin, le 22 janvier, Mehrnoush Zarei et Saeede Shafiei l’ont rejointe en prison. Avec ces trois nouvelles arrestations en moins de 48 heures, le gouvernement iranien poursuit sa répression contre les femmes journalistes. Au total, 25 des 55 journalistes arrêtés depuis le début des manifestations le 16 septembre, suite à la mort de Mahsa Amini, sont des femmes.

Une militante des droits de l'enfant condamnée à 6 ans de prison 
HRANA, 30 janvier 2023
Sarvnaz Ahmadi a écopé de 5 ans pour "rassemblement et collusion pour agir contre la sécurité nationale" et d'un an pour "propagande contre le régime."
Son mari, Kamyar Fakoor, un militant des droits des travailleurs, avait également été jugé le 4 janvier 2023.
Le 6 novembre 2022, les forces de sécurité ont arrêté ce couple à Téhéran et l'ont incarcéré à la prison d'Evin. Ahmadi avait été libéré provisoirement sous caution le 7 décembre 2022.

Atefeh Ahmadi, skieuse iranienne des JO de Pékin-2022 se réfugie en Allemagne
Iran International,  28 janvier 2023
Agée d’une vingtaine d’années, Atefeh Ahmadi, la seule skieuse iranienne qualifiée pour les JO d'hiver de Pékin 2022 l’an dernier, a quitté son pays d'origine et demandé l'asile en Allemagne.
Elle avait remporté cinq médailles asiatiques et plusieurs médailles d'or aux Championnats internationaux de ski alpin de Turquie.
"J’ai quitté l’Iran pour atteindre mon objectif, mais mon cœur est avec l’Iran. J’aime mon Iran. J’aime mon peuple", "Si je pouvais, je me tiendrais aux côtés du peuple pour que nous puissions atteindre la liberté ensemble",  a-t-elle déclaré au média en persan Iran International, basé à Londres. 
Atefeh Ahmadi n'est pas la première sportive à quitter l'Iran. En décembre, la joueuse d'échecs Sara Khadem a fui en Espagne après avoir participé à un tournoi international sans voile.
En 2020, la taekwondoïste Kimia Alizadeh, seule femme médaillée olympique dans l'histoire du sport iranien, a quitté son pays pour les Pays-Bas.

Au moins 55 personnes exécutées en 26 premiers jours de 2023
Au moins 107 manifestants risquent la peine de mort 
Iran Human Rights, 27 janvier 2023 
Au moins 488 personnes, dont 64 enfants et 39 femmes, ont été tuées par les forces de sécurité lors des manifestations nationales actuelles. Au moins 107 manifestants risquent actuellement d'être exécutés, inculpés ou condamnés à la peine de mort. En outre, au moins 55 personnes ont été exécutées au cours des 26 premiers jours de 2023. Parmi elles, 37 ont été exécutées pour des accusations liées à la drogue qui, comme les manifestants, sont jugées par les tribunaux révolutionnaires sans procédure régulière ni droit à un procès équitable.
Soulignant que l'objectif principal de la peine de mort est de créer la peur et la terreur dans la société, Iran Human Rights attire l'attention du peuple iranien et de la communauté internationale sur le nombre élevé d'exécutions de crimes ordinaires et rappelle que chaque exécution par la République islamique est politique…

Iran. Les familles des manifestants détenus et tués sont battues et menacées de garder le silence
IHR, 25 janvier 2023
Quatre mois après le début de la violente répression des manifestations contre l'État par la République islamique, les autorités iraniennes battent, licencient et menacent les familles des manifestants détenus et tués pour les obliger à garder le silence…
Les autorités de la République islamique utilisent également diverses tactiques pour empêcher les manifestants détenus d'avoir accès à une procédure régulière, notamment en emprisonnant arbitrairement de nombreux avocats de la défense.
Certains avocats démissionnent de leurs affaires après avoir été empêchés par le tribunal de préparer une défense adéquate, notamment les avocats d'Armita Abbasi, 20 ans, qui a été torturée et agressée sexuellement en détention, comme l'a révélé une enquête de CNN.

Le Parlement européen adopte une résolution contre le CGRI
CNRI/VOA, 23 janvier 2023
Le 19 janvier, le Parlement européen a adopté une résolution condamnant la répression du régime iranien contre le soulèvement national et appelant à la désignation des Gardiens de la révolution (CGRI) comme organisation terroriste.
Cette motion a été ratifiée avec 313 voix et elle est intervenu un jour après qu’un amendement à une autre résolution, appelant à la désignation du CGRI comme entité terroriste, a été ratifié par une forte majorité des députés. Cet amendement a été introduit par la députée européenne Anna Fotyga, membre du groupe interparlementaire des Amis d’un Iran libre.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré mardi qu’elle était favorable à l’inscription des pasdarans sur la liste des organisations terroristes pour répondre au "piétinement" des "droits de l’homme fondamentaux " dans le pays.

Les agents de l’État ont empêché la cérémonie commémorative du Dr. Ayda Rostami
women.ncr-iran.org, 23 janvier 2023
Les habitants de Gorgan ont participé à la cérémonie commémorative de 40 jours pour le Dr. Ayda Rostami malgré l’attaque brutale des agents de sécurité et en civil.
Vendredi matin, 20 janvier 2023, les gens se sont rassemblés au cimetière Imamzadeh Abdullah de Gorgan. Cependant, les forces répressives du régime clérical les ont attaqués et brutalisés, arrêtant plusieurs participants et ont empêché la cérémonie de commémoration du Dr Ayda Rostami.
Le docteur Ayda Rostami était une médecin consciencieuse qui soignait secrètement les manifestants blessés à leur domicile. Dans la nuit du 12 décembre, les services de sécurité du régime l’ont identifiée et enlevée, et l’ont tuée sous la torture.

Commémoration de Donya Farhadi 40 jours après son assassinat par les forces de sécurité
CNRI Femmes, 20 janvier 2023
Le corps de Donya Farhadi a été retrouvé avec trois balles dans la poitrine.
Au 126e jour du soulèvement national en Iran, les habitants d’Izeh ont commémoré Donya Farhadi, jeudi 19 janvier 2022, quarante jours après sa mort.
Donya Farhadi, 22 ans, était étudiante en architecture à l’université Azad d’Ahvaz. Sa famille a trouvé son corps sans vie le 15 décembre 2022, sur les rives de la rivière Karoun. Donya Farhadi a disparu le 7 décembre 2022, après une querelle avec des membres du Basij à l’université.

Zahra Nabizadeh condamnée à mort avorte sous la torture de son fœtus de 6 mois 
women.ncr-iran.org 18 janvier 2023
Selon les informations circulant sur les médias sociaux, Zahra , une femme enceinte enlevée à Mahabad il y a environ trois semaines, a été condamnée à mort et attend son exécution.
Originaire de Mahabad, Zahra Nabizadeh, était enceinte de six mois au moment de son arrestation. Les interrogateurs lui ont donné des coups de pied dans l’abdomen. Elle a fait une fausse couche sous la torture et souffre actuellement de graves hémorragies.

                    Activistes condamnées à des peines longues et injustes












La tour Eiffel scintille en hommage au peuple iranien 
info-flash.com/VOA, 17 janvier 2023
Alors que près de 12.000 personnes ont défilé le lundi 16 janvier jusqu’au Parlement européen à Strasbourg en soutien aux manifestants antigouvernementaux iraniens, la tour Eiffel s’est illuminée le même jour, à 18h30, en hommage au peuple iranien qui manifeste depuis quatre mois contre le régime des mollahs pour protester contre la mort de Mahsa Amini.
La Tour Eiffel s’illuminait dans la nuit avec le slogan "Femme. Vie. Liberté" , qui incarne le mouvement de protestation dépassant les frontières de l’Iran. La Tour Eiffel a également diffusé le message "Stop aux exécutions en Iran", soulignant une revendication des manifestants.
Paris a déclaré à titre posthume Mahsa Amini citoyenne d’honneur en octobre, et la Mairie de Paris a déclaré que les affichages de la Tour Eiffel lundi étaient un hommage à Amini et à "ceux qui luttent courageusement pour leur liberté alors que le régime iranien poursuit les exécutions de manifestants".

Des groupes d’écrivains internationaux demandent la libération d’écrivains iraniens détenus
CSDHI, 16 janvier 2023
L’American Pen Association et la Sydney Pen Association ont publié une déclaration commune appelant à la libération d’Ali Asadollahi, un poète iranien, et d’autres écrivains iraniens emprisonnés en Iran.
« Asadollahi est une source d’inspiration et un poète de premier plan pour sa génération ».
Son œuvre a été traduite en anglais, en italien et en français.
Ali Asadollahi, qui est également critique littéraire et secrétaire de l’Association des écrivains iraniens, a été arrêté le 21 novembre sans aucune charge. Il est actuellement détenu à la prison de Fashafouyeh, où il serait en isolement et n’aurait pas accès à son avocat.

Iran. Alireza Akbari, Irano-Britannique condamné pour espionnage, exécuté par pendaison
RFI, 14 janvier 2023
L’Iran vient de procéder à une nouvelle exécution, mais cette fois-ci, il s’agit d’un ancien vice-ministre de la Défense accusé d’espionnage au profit des services de renseignements britanniques. Arrêté il y a trois ans pour espionnage, Alireza Akbari avait la double nationalité irano-britannique. 
Ces derniers jours, les médias iraniens ont largement publié ses aveux filmés par le ministère des renseignements iraniens.
Dans ces vidéos, il affirme qu’il était en contact avec des diplomates britanniques à Téhéran, mais aussi en Europe et leur transmettait des informations sur le programme nucléaire ou sur les personnalités du pouvoir impliqués dans différents programmes, notamment balistique.

Des jeunes manifestantes emprisonnées 
Stop Fundamentalism, 13 janvier 2023
Lors de courts procès, des jeunes manifestantes sont jugées, condamnées et emprisonnées souvent à la prison de Qarchak.


L'Iran utiliserait la reconnaissance faciale pour identifier les femmes qui ne portent pas le hijab
BFM, 12 janvier 2023
Selon un article récemment publié dans un magazine américain, l’Iran utilise probablement la technologie de reconnaissance faciale pour contrôler le respect par les femmes de la loi sur le hijab dans le pays.
Bien qu’il existe d’autres moyens d’identifier les personnes, le magazine Wired affirme que l’utilisation apparente par l’Iran de la technologie de reconnaissance faciale contre les femmes est "peut-être le premier cas connu d’un gouvernement utilisant la reconnaissance faciale pour imposer une loi vestimentaire aux femmes sur la base de croyances religieuses".

Iran. Un jeune homme risque fort d’être exécuté en relation avec les manifestations, sur fond de «folie meurtrière»
Amnesty International, 11 janvier 2023
« Les autorités iraniennes doivent immédiatement renoncer à exécuter les personnes condamnées à mort en relation avec les manifestations nationales, a déclaré Amnesty International mercredi 11 janvier, condamnant les exécutions arbitraires de Mohammad Mehdi Karami et Seyed Mohammad Hosseini le 7 janvier, et signalant que Mohammad Ghobadlou et d’autres encore risquent de connaître le même sort. 
« Le 2 janvier, la Cour suprême a confirmé la déclaration de culpabilité et la condamnation à mort de Mohammad Ghobadlou, 22 ans, en relation avec les manifestations qui se poursuivent à travers le pays. Cette décision n’est pas susceptible d’appel, ce qui fait craindre que la mise à mort du jeune homme ne soit imminente. Au cours de la semaine écoulée, les autorités ont également annoncé que des tribunaux révolutionnaires ont prononcé cinq autres condamnations à la peine capitale liées aux manifestations…»

L’ONU accuse l’Iran d’utiliser la peine de mort pour dissuader les manifestants
news.un.org, 10 janvier 2023
L’Iran utilise les condamnations à la peine de mort contre des manifestants pour effrayer la population iranienne et faire taire la contestation, ce qui confine au "meurtre d’État", a déploré mardi le chef des droits de l’homme des Nations Unies.
Selon le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, les procédures pénales et la peine de mort sont utilisées par Téhéran pour punir les personnes qui participent à des manifestations et pour semer la peur dans la population afin d’éradiquer toute dissidence, en violation du droit international.
"L’utilisation comme arme des procédures pénales pour punir les personnes qui exercent leurs droits fondamentaux, comme ceux qui participent ou organisent les manifestations, confine au meurtre d’État", a-t-il déclaré dans un communiqué.
Des exécutions à l’issue de "procès expéditifs"
"Je réitère une fois de plus mon appel au gouvernement iranien pour qu’il respecte la vie et la voix de son peuple, qu’il impose un moratoire immédiat sur la peine de mort et qu’il mette fin à toutes les exécutions..."

En Iran, des rassemblements hostiles à la France après la publication de caricatures dans "Charlie Hebdo"
Le Monde avec AFP, 8 janvier 2023
Plusieurs dizaines d’Iraniens se sont rassemblés dimanche 8 janvier devant l’ambassade de France à Téhéran, où ils ont brûlé des drapeaux français, pour protester contre les caricatures du Guide suprême de la République islamique publiées dans Charlie Hebdo.
Charlie Hebdo a publié le 4 janvier une série des dessins mettant en scène la plus haute personnalité religieuse et politique de la République islamique d’Iran, Ali Khamenei. 
Charlie Hebdo avait déclaré avoir publié ces caricatures pour soutenir le peuple iranien lors des protestations déclenchées par la mort, le 16 septembre, de Mahsa Amini.
La diaspora iranienne ont fleurie l’entrée de Charlie Hebdo  à Paris pour le remercier.

Deux autres hommes exécutés en Iran en lien avec les manifestations, d'autres sont en danger imminent
IHR, 7 janvier 2023
La pendaison en Iran aujourd'hui de deux hommes arrêtés en relation avec des manifestations de rue, Mohammad-Mehdi Karami, 22 ans, et Seyed Mohammad Hosseini, 39 ans, est une escalade de l'utilisation par la République islamique d'Iran de la force létale pour écraser la dissidence qui devrait être abordée de toute urgence par la communauté internationale, a déclaré le Centre pour les droits de l'homme en Iran (CHRI) …
Deux autres hommes arrêtés dans le cadre des manifestations qui secouent l'Iran depuis septembre, Moshen Shekari et Majidreza Rahnavard, ont été pendus en décembre. Ils étaient tous deux âgés de 23 ans seulement.
L’UE est "consternée" par les nouvelles exécutions de manifestants en Iran

3ème anniversaire de l'abattage d'un avion de ligne ukrainien, toujours pas de justice
CHRI, 6 janvier 2023 
Trois ans après l'abattage du vol de passagers ukrainien PS752 par le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) de l'Iran, aucun responsable iranien n'a été tenu responsable de l'attaque au missile qui a causé la mort des 176 personnes à bord.
En l'absence de toute responsabilité nationale, les gouvernements du Canada, de la Suède, de l'Ukraine et du Royaume-Uni ont demandé à la République islamique de se soumettre à un arbitrage international contraignant dans cette affaire.
Les familles des victimes du vol PS752 ont poursuivi le Guide suprême de l'Iran, Ali Khamenei, qui est le commandant en chef des forces armées et a une autorité directe sur le Corps des gardiens de la révolution islamique, ainsi que des commandants supérieurs du Corps des gardiens de la révolution islamique, dont Hossein Salami et Amir Ali Hajizadeh, et des membres du Conseil suprême de sécurité nationale, notamment Ali Shamkhani. Toutefois, dans le procès national, seuls 10 officiers militaires de rang inférieur sont accusés.

Exécution du prisonnier politique Ayoub Rigi
Stop Fundamentalism,  3 janvier 2023
Le régime clérical a exécuté le prisonnier politique Ayoub Rigi, 38 ans, à la prison centrale de Zahedan le samedi 24 décembre.
Arrêté pour la première fois en 2010, Ayoub Rigi a été emprisonné pendant plus de 7 ans dans les centres de torture des services du renseignement des pasdarans, du ministère du Renseignement, des prisons de Zahedan et Zabul.
Après 40 mois de torture, les mollahs ont pendu Ayoub Rigi pour venger le meurtre d’un certain nombre d’agents de l’IRGC (les pasdarans).

Sepideh Qalandari, meurt sous la torture
women.ncr-iran.org, 2 janvier 2023
Arrêtée à Téhéran en novembre, la jeune kurde, Sepideh Qalandari, meurt sous la torture selon les médias sociaux.
Son corps a été remis à sa famille le 1er janvier 2023, à condition qu’elle garde le silence sur cette atrocité.
Sepideh Qalandari a été enterrée à Mahabad le lundi 2 janvier 2023, et ses funérailles auront lieu mardi à la mosquée Mowlavi de Mahabad.

2023 commence avec l’Iran en ébullition 
AFIF, 1er janvier 2023
Alors que la lutte entre la population et le régime théocratique fait rage, les Iraniens entrent dans l’année 2023 déterminés à continuer leur combat pour la liberté et la démocratie.
Les manifestations contre le régime se sont étendues à plus de 280 villes. 
Après la protestation nocturne et sanglante à Samirom, le 1er janvier,   les commerçants de nombreuses villes en Kurdistan comme Javanroud, Kermanchah, Marivan se sont mis en grève en solidarité avec les protestations en cours. Des grèves similaires ont été signalées dans une partie du célèbre Grand Bazar de Téhéran. 
Les dernières informations font état de plus de 30.000 arrestations et près de 750 manifestants tués.

                       Condamnées à des années de prison pour avoir manifesté

Droits humains en Iran en 2022
Rapport annuel de HRANA
HRA releases the 2022 Annual Statistical Report of Human Rights Conditions in Iran
« L'année 2022 a été riche en événements en Iran, avec au moins 3046 manifestations organisées dans toutes les provinces du pays et au moins 2265 personnes arrêtées en violation de leur droit à la liberté d'expression. De plus, le nombre d'exécutions effectuées en 2022 par rapport à l'année précédente a augmenté de 88 % et le nombre de condamnations à mort prononcées a également augmenté de 8 %, ce qui est extrêmement alarmant… »


Rapport annuel d’Iran HRM