05 novembre 2022

AFIF INFOS - Octobre 2022

 
                             Bulletin mensuel d’informations sur les droits de l’Homme en Iran 
ASSOCIATION DES FEMMES IRANIENNES EN FRANCE 


Un journaliste iranien résidant en France emprisonné à Téhéran
lefigaro.fr, 31 octobre 2022  Par Jeanne Paturaud
Vahid Shamsoddinnezhad, journaliste iranien résidant en France depuis deux ans avec sa femme et son fils, a été arrêté par les autorités iraniennes et emprisonné le 28 septembre dernier. Il se trouvait alors à Saqqez (Kurdistan iranien), afin d'effectuer un reportage pour Arte.
Diplômé de l'École supérieure de journalisme (ESJ) Lille en septembre dernier, il était «mandaté par la société Keyi Productions et la rédaction de l'information d'Arte pour couvrir les événements qui secouent l'Iran », précise le média franco-allemand dans un communiqué diffusé samedi 29 octobre. Depuis plus de deux mois, le pays est le théâtre de grandes manifestations à l'encontre du pouvoir après le décès de Mahsa Amini…
RSF s’est dit pleinement mobilisé pour obtenir sa libération et celle des 43 autres journalistes emprisonnés en Iran.
À ce stade, aucune annonce officielle ne fait état d'une évolution de la situation ou de négociations avec les autorités iraniennes. Sa femme, Reyhaneh, et Ali, leur petit garçon né à Lille en 2021, se trouvent en France dans l'attente de sa libération.

Action mondiale en solidarité avec les femmes et les filles iraniennes qui manifestent courageusement et pacifiquement pour leurs droits humains fondamentaux
30 octobre 2022

Michelle Obama
Aujourd'hui, je suis fière d'être aux côtés de tant de personnes dans le monde en solidarité avec les femmes et les filles courageuses d'Iran. Vos protestations nous ont inspirés.
Hillary Clinton 
Joignez-vous à moi pour être solidaire avec les femmes et les filles iraniennes. Le régime oppressif de la République islamique d'Iran ne devrait pas faire partie de la Commission des Nations Unies sur la condition de la femme.

L’université de technologie Sharif devient le centre des protestations en Iran
AP News, 28 octobre 2022
Le campus en briques vieillissant de l’Université de technologie Sharif, l’école technique d’élite iranienne, attire depuis longtemps les esprits les plus brillants du pays, et ses étudiants ont toujours atteint les plus hautes sphères de la société…
Mais alors que des manifestations éclatent dans tout l’Iran – d’abord déclenchées par la mort, en septembre, de Mahsa Amini... – le centre scientifique connu sous le nom de « M.I.T. de l’Iran » est devenu un centre de protestation inattendu, alimentant le plus grand mouvement antigouvernemental de l’Iran depuis plus de dix ans.
« Nous sommes devenus politiquement actifs parce que nous n’avons rien à perdre », a déclaré un étudiant en génie électrique et un militant de l’association des étudiants de l’université de technologie Sharif, sous couvert d’anonymat. Comme d’autres qui ont insisté pour que leur identité soit protégée, il craint des représailles. « La façon dont les choses sont maintenant en Iran, vous devez émigrer et laisser votre famille et vos amis ou rester et lutter pour vos droits »…

Iran - ONU doit agir de toute urgence après que les autorités ont tué illégalement 8 manifestants en moins de 24 heures
Amnesty International, 28 octobre 2022
Amnesty International a demandé jeudi aux Nations unies de prendre des  » mesures décisives  » à l’encontre de l’Iran, à la suite de l’assassinat d’au moins huit manifestants et personnes en deuil mercredi et jeudi dans au moins quatre provinces :
« …Le Conseil des droits humains des Nations unies doit faire comprendre aux autorités iraniennes que leurs crimes au regard du droit international ne resteront pas sans enquête – ou impunis – en mettant en place un mécanisme indépendant d’établissement de rapports et d’obligation de rendre des comptes sur l’Iran. Le fait qu’un tel mécanisme n’ait toujours pas été mis en place, malgré les nombreux assassinats illégaux de manifestants depuis les manifestations nationales de décembre 2017-janvier 2018, montre à quel point ces tragédies brutales en Iran semblent s’être normalisées. Il est grand temps que la communauté internationale entende les cris de justice des familles des victimes et des défenseurs des droits humains... » 

RSF active neuf mécanismes de l'ONU dans le cadre d'une plainte concernant la répression des journalistes en Iran
RSF, 27 octobre 2022
Reporters sans frontières (RSF) demande à l'ONU de tout mettre en œuvre pour obtenir la libération immédiate des journalistes détenus arbitrairement dans le cadre d'une escalade alarmante des attaques contre les reporters et la liberté d'informer depuis le 16 septembre.
La plainte envoyée par RSF à l'ONU hier (27 octobre) détaille les multiples formes que prend la répression dramatique contre les journalistes depuis le début du soulèvement populaire en Iran : détention arbitraire, conditions inhumaines de détention, violation des droits de la défense, violences physiques, menaces et harcèlement, perquisitions sans mandat et confiscation de matériel.

ONU-Iran
Experts onusiens :La répression des manifestations pacifiques depuis la mort de Jina Mahsa Amini doit faire l'objet d'une enquête internationale indépendante
ohchr.org, 26 octobre 2022 
Plus de 20 experts des Nations unies* ont condamné les meurtres et la répression exercée par les forces de sécurité en Iran contre les manifestants à la suite du décès de Jina Mahsa Amini, notamment les arrestations et détentions arbitraires présumées, les violences sexistes et sexuelles, le recours excessif à la force, la torture et les disparitions forcées. Ils ont demandé instamment que les rapports fassent l'objet d'une enquête approfondie et indépendante et que les responsables soient tenus de rendre des comptes…
Les experts font partie de ce que l'on appelle les procédures spéciales du Conseil des droits de l'homme. Les procédures spéciales, qui constituent le plus grand groupe d'experts indépendants du système des droits de l'homme des Nations unies, sont le nom général des mécanismes indépendants d'enquête et de surveillance du Conseil qui traitent soit de situations nationales spécifiques, soit de questions thématiques dans toutes les régions du monde. Les experts des procédures spéciales travaillent sur une base volontaire ; ils ne font pas partie du personnel de l'ONU et ne reçoivent pas de salaire pour leur travail. Ils sont indépendants de tout gouvernement ou organisation et servent à titre individuel.

Grèves en Iran, les protestations entrent dans leur 6e semaine
L’Express, 22 octobre 2022
Les commerçants et ouvriers dans plusieurs villes d'Iran ont organisé des grèves samedi sur fond de protestations déclenchées il y a plus d'un mois par la mort de la jeune Kurde iranienne Mahsa Amini après son arrestation, selon des ONG.
La répression des protestations, les plus importantes en Iran depuis celles de 2019 contre la hausse du prix de l'essence, ont fait au moins 122 morts dont des enfants, selon l'Iran Human Rights (IHR) basée à Oslo. 
Le média en ligne 1500tasvir a fait état de "grèves (...) organisées dans des villes, dont Sanandaj, Boukan et Saqez (nord-ouest)".

Avec 41 journalistes actuellement détenus, l’Iran est aujourd’hui la troisième plus grande prison au monde pour la profession
RSF, 15 octobre 2022
Un mois après le début des manifestations et des troubles qui secouent le pays, l’Iran devient le troisième pays du monde comptant le plus grand nombre de journalistes emprisonnés, après la Chine et la Birmanie. 
Le nombre de professionnels des médias sous les verrous en Iran est sans précédent depuis 20 ans…
Niloufar Hamedi était l'une des premières journalistes à révéler l'histoire de Mahsa Amini et donc elle a été l'une des premières journalistes emprisonnées. Après la mort de Mahsa Amini le 16 septembre, les forces iraniennes ont incarcéré un total de 31 journalistes, dont 27, y compris 10 femmes journalistes, sont toujours derrière les barreaux. Alors que 14 journalistes étaient déjà détenus avant cette nouvelle vague de protestation et de répression, cela porte à 41 le nombre total de journalistes emprisonnés en Iran/
Les autorités iraniennes coupent l’accès à l’Internet presque chaque jour et empêchent l’accès aux VPN. Les médias indépendants sont placés sous une surveillance stricte, ce qui a poussé nombre d’entre eux à l’autocensure afin de se protéger et de protéger leurs journalistes contre les attaques des forces de sécurité...
L’Iran occupe depuis longtemps l’un des pires rangs en matière de liberté de la presse, soit la 178e place sur 180 pays au Classement mondial de la liberté de la presse établi par RSF en 2022.

Manifestations en Iran : Au moins 234 personnes, dont 29 enfants, ont été tuées/Familles et médecins ont subi des pressions pour confirmer de faux scénarios
IHR, 15 octobre 2022
Selon les informations obtenues, au moins 234 personnes ont été tuées par les forces de sécurité dans le cadre des manifestations nationales jusqu'à présent. Parmi elles, 29 étaient âgées de moins de 18 ans, mais leur âge n'a pas été vérifié…
Les écoles et les universités ont été au cœur des manifestations nationales de ces derniers jours, de nombreux rapports faisant état de violences à l'encontre des élèves et des étudiants. Les écoles continuent d'être attaquées et les élèves sont battus et arrêtés.
Les mauvais traitements infligés aux détenus, y compris les lourdes charges, ont également été largement signalés. Le procureur de Téhéran, Ali Salehi, a annoncé que quatre personnes avaient été inculpées de moharebeh (inimitié envers Dieu), une infraction passible de la peine de mort.

Nouveau dossier ouvert contre 14 femmes, enfermées à la prison d'Evin
HRANA, 14 octobre 2022
Après que le Bureau général des prisons de la province de Téhéran a déposé une plainte contre les détenues politiques à la prison d'Evin, Fariba Asadi, Shakila Monfared, Saba Kurd Afshari, Forough Taqipoor, Parastoo Moini, Raheleh Ahmadi, Zahra Safaie, Alieh Motalleb-Zadeh, Narges Mohammadi, Marzieh Farsi, Fereshteh-Sadat Mohammadi, Ahzam Khezri Javadi, Narges Adibi et Asrin Darkaleh, elles font maintenant face à une nouvelle affaire au bureau du procureur d'Evin. L'affaire a été ouverte car ces elles ont demandé à être conduites devant un magistrat sans être menottés et enchaînés.
Dans sa plainte, le bureau a affirmé qu'après que les autorités pénitentiaires se soient opposées à la demande des prisonnières politiques, celles-ci ont organisé un sit-in à l'entrée de la prison. 

Après la fermeture d'Internet, le nombre de vendeuses ambulantes a augmenté
Site officiel eghtesaad24.ir, 12 octobre 2022
La coupure d'Internet [par les autorités] a infligé des dommages économiques dans tous les domaines, mais c'est l'emploi des femmes soutiens de famille qui travaillent par Internet qui est le plus menacé.
Ces cheffes de famille étaient pouvaient présenter leurs produits par le biais d'Internet et avaient un revenu quotidien et hebdomadaire, mais il semble que la coupure d'Internet leur ait fait beaucoup de tort.
De nombreuses femmes soutiens de famille ont perdu leur emploi et doivent redevenir des colporteurs, et ce, dans un environnement pas très sûr. Elles ne peuvent même plus assurer un repas. Ces restrictions n'ont pas seulement nui aux petites et grandes entreprises, exercent également une pression sur un groupe de personnes dont on ne connait peut-être même pas l'existence. 

Manifestations dans tout le pays - Femmes détenues au Kurdistan
kurdpa.net,  13 octobre 2022
Hengaw, 11 et 14 octobre 2022

Depuis le début des protestations, le 17 septembre 2022, un grand nombre de femmes ont été détenues dans les villes du Kurdistan.
Jusqu'à présent, l'identité de 58 femmes détenues dans les villes de Sanandaj, Marivan, Paveh, Boukan, Bijar, Mahabad, Kamyaran, Dehgalan, Ilam, Mazandaran, Kermanchah, Takab, Tehran et Piranshahr a été déterminée.
Néanmoins, le nombre de détenus est très élevé et seuls les détenus du pénitencier de Sanandaj sont près de 60.
L'activiste Varan Mohammad-Nejad, 31 ans, a été arrêté et emmené dans un lieu inconnu.
Pardis Javid, 20 ans, a été blessée par des tirs des forces de sécurité le 8 octobre 2022, lors de manifestations à Sanandaj.
Negin Mahmoudi, mère d'un bébé de 7 mois, a été prise en otage pour les activités de son mari et transférée à Kermanchah. 

Manifestations au Kurdistan: 32 morts et 1541 blessés
kurdistanhumanrights.org, 10 octobre 2022
Depuis le début des manifestations, au moins 32 manifestants, dont cinq enfants, ont été tués par les forces anti-émeutes et les tirs des bassidjis dans plusieurs villes de Kurdistan, à Eslamabad-e-Gharb, Qazvin, Varamin et Karaj.
Dans le même temps, au moins 1541 manifestants ont été blessés par les forces armées, et au moins trois manifestants dans les villes de Divandareh, Oroumieh et Bijar ont perdu la vue d'un œil après avoir reçu des balles à plomb au visage.  Plus de 2 000 manifestants ont été arrêtés dans ces villes.  Au moins 50 enfants qui avaient été arrêtés lors de ces manifestations et transférés du centre de détention de la police de sécurité et au centre pénitentiaire. 
Le sort et l'état des dizaines de manifestants qui ont été blessés puis arrêtés ne sont pas connus.

Vendredi sanglant à Zahedan : 97 morts identifiés et plus de 350 blessés 
kampain.info, 9 octobre 2022
Haalvsh, 10 et 13 octobre 2022
Jusqu'à présent, 97 victimes baloutches qui ont été tuées par les forces de la République islamique à Zahedan ont été identifiées. 
Dans la soirée du vendredi sanglant de Zahedan, les forces du régime ont directement tiré sur la population.
Une vidéo publiée pour la première fois montre que dans la soirée du vendredi 30 septembre 2022 les forces armées ont directement tiré sur les gens et les manifestants dans la rue Khayyam et la mosquée Makki.
Selon une source informée, de nombreuses personnes ont été tuées devant la mosquée Makki par les forces armées. 
La prison de Zahedan occupe le deuxième rang après la prison de Karaj Rajaie Shahr pour le nombre d'exécutions. 
Entre le 10 octobre 2021 et le 7 octobre 2022, au moins 528 personnes ont été pendues dans différentes villes d'Iran. Cela représente une augmentation d'environ 98 % du nombre d'exécutions par rapport à l'année précédente.
Selon le rapport, les exécutions ont lieu principalement dans la prison Rajai Shahr de Karaj, la prison de Zahedan et la prison Adelabad de Chiraz. 

Le chanteur Shervin Hajipour apparaît pour la première fois depuis sa libération
France info Culture, 9 octobre 2022
tazehnews.com/Roydad24, 10 octobre 2022
Le chanteur pop iranien Shervin Hajipour avait été arrêté après la publication d'une chanson en soutien aux protestations qui secouent l'Iran depuis mi-septembre.
Pour soutenir le mouvement de contestation, Shervin Hajipour, 25 ans, a composé un morceau intitulé Baraye, compilant des tweets sur les revendications des manifestants.
La chanson avait atteint près de 40 millions de vues sur la page Instagram de l'artiste, avant d'être supprimée quand le chanteur a été arrêté par les autorités dans le nord du pays.
Selon l'avocat de Shervin Hajipoor, son client est accusé d'"activité de propagande contre l'État" et d'"incitation à la violence". Il a été libéré temporairement sous caution de 100 millions de tomans. Selon l'ordonnance d'observation de la justice, il ne peut pas quitter le pays pendant six mois. 

162 organisations féministes et de défense des droits de l’homme solidaires des femmes et des manifestants iraniens
HRANA, 7 octobre 2022
Les militants des droits de l’homme en Iran et 161 organisations féministes et de défense des droits humains ont publié une déclaration exprimant leur solidarité avec les femmes iraniennes et leur résistance contre le hijab obligatoire et d’autres lois restrictives imposées par le régime iranien.
Ils ont également exhorté les autres organisations internationales de défense des droits humains et les groupes régionaux à manifester leur solidarité avec les femmes et les manifestants iraniens par tous les moyens possibles…

Iran : La mort inquiétante de l’adolescente Nika Shahkarami
VOA, 7 octobre 2022
L’inquiétude s’est accrue mercredi quant aux causes de la mort d’une adolescente, Nika Shahkarami, 16 ans, qui avait rejoint les manifestations en Iran, alors même que la justice iranienne a rejeté les accusations selon lesquelles elle avait été tuée par les forces de sécurité.
Selon des médias persans basés hors d’Iran, la famille de l’adolescente en deuil n’a pas eu le droit d’enterrer son corps dans sa ville natale, et deux proches parents auraient également été arrêtés.
Sa tante Atash Shahkarami a écrit sur Twitter que Nika avait disparu après avoir participé à une manifestation à Téhéran le 20 septembre. Dix jours plus tard, la famille a appris qu’on l’avait retrouvée morte.

Se couper les cheveux pour les manifestants en Iran
VOA, 5 octobre 2022
Une capture d'écran d'une vidéo Instagram postée par "soutienfemmesiran" - qui se traduit par "soutenir les femmes en Iran" - qui montre des dizaines de femmes se coupant les cheveux en soutien aux manifestants en Iran.
Les actrices oscarisées Marion Cotillard et Juliette Binoche, ainsi que d’autres stars françaises de l’écran et de la musique, se sont filmées en train de se couper des mèches de cheveux dans une vidéo postée mercredi en soutien aux manifestants en Iran.
« Pour la liberté », a déclaré Juliette Binoche en se coupant une grosse poignée de cheveux sur le dessus de la tête avec une paire de ciseaux, avant de la brandir devant la caméra.
La vidéo, intitulée « HairForFreedom », est diffusée alors que l’Iran est en proie à des manifestations antigouvernementales. Ces manifestations ont été déclenchées par la mort de Mahsa Amini, 22 ans…

Iran : Un prisonnier politique recevra 74 coups de fouet
Iran HRM/CSDHI, 5 octobre 2022
Le tribunal de Kachouii a prononcé une peine de 74 coups de fouet contre le prisonnier politique Sina Zahiri. 
Le jugement rendu le 3 octobre 2022 sur un dossier bison contre Sina Zahiri parce qu’il n’est pas rentré en prison à temps après son congé médical. A son arrivée, on l’a condamné à 74 coups de fouet.
Sina Zahiri, né en 1982, condamné à 5 ans de prison en mars 2018 pour association avec l’OMPI. Il avait passé cinq mois en isolement. Sina Zahiri a ensuite été transféré à la prison de Gohardasht. 

Lettre de douze lauréats de prix Nobel exprimant leur soutien aux manifestations en Iran en 2022
Stop Fundamentalism, 3 octobre 2022
Douze lauréats de prix Nobel et scientifiques de renom ont ajouté leur voix aux appels mondiaux à la condamnation de l’apartheid misogyne du régime clérical et de la répression actuelle qui vise à priver le peuple iranien du droit de manifester et de la liberté d’expression. Ils ont critiqué les hauts responsables du régime pour crimes contre l’humanité, prenant note du récit de la Résistance iranienne sur les récentes victimes de l’oppression étatique. Puis, ils ont demandé que l’ONU envoie des délégations pour visiter les prisons iraniennes.

Iran : Manifestations dans plusieurs universités du pays
AFP/Le point, 2 octobre 2022
Des manifestations ont eu lieu samedi dans plusieurs universités en Iran pour dénoncer la répression meurtrière du mouvement de contestation déclenché par la mort de Mahsa Amini arrêtée par la police des moeurs, il y a 16 jours.
Des rassemblements ont par ailleurs été organisés à travers le monde en solidarité avec le mouvement, dont la répression a fait au moins 83 morts depuis le décès de la Kurde iranienne le 16 septembre, trois jours après son arrestation pour infraction au code vestimentaire strict de la République islamique qui oblige notamment les femmes à porter le voile.


Rassemblements de solidarité avec l'Iran à travers le monde
Blick, 1er octobre 2022
Des rassemblements se tiennent samedi dans plus de 150 villes à travers le monde en solidarité avec le mouvement de contestation en Iran. Celui-ci a été déclenché il y a quinze jours par la mort de Mahsa Amini, arrêtée par la police des moeurs.