10 janvier 2010

Bulletin mensuel d’informations sur l’Iran

Décembre 2009
ASSOCIATIONDES DES FEMMES IRANIENNES EN FRANCE
116 Rue de Charenton 75012 Paris – France
Tél./Fax (331) 43 65 32 97

Joyeux Noël et Heureuse Année 2010




Manifestations :la première femme condamnée
Iran Focus, 1er décembre


Arrêtée à la suite des protestations postélectorales, l’étudiante militante Atefeh Nabavi est la première femme à être condamnée à une peine de prison.
La 12ème chambre du tribunal révolutionnaire l’a condamnée à quatre ans de prison pour « trouble à l’ordre public» et «rassemblement et conspiration contre le gouvernement en participant à des manifestations illégales ».
Pendant les 95 jours de sa détention, elle a été soumise à des tortures physiques et psychologiques, selon les membres de sa famille.
Une campagne nationale lancée en Iran pour la défense d’Atefeh Nabavi appelle tous les participants à déclarer par écrit, « nous sommes les complices d’Atefeh ».
Les participants déclarent ainsi partager les convictions d’Atefeh Nabavi et qu’il faudrait donc emprisonner tous ceux qui font de même.
«Nous sommes à l’abri dans nos maisons, tandis qu’Atefeh va être enfermée dans les geôles durant quatre ans à la place des 3 millions de personnes qui ont déferlé ce jour-là dans les rues» déclare le communiqué de lancement de la campagne de soutien.



Le médecin de la prison de Kahrizak mort empoisonné
ISNA/AFP, 1er décembre


Ramin Pourandarjani, médecin de la prison de Kahrizak (sud de Téhéran) - fermée par les autorités pour mauvais traitement de manifestants détenus - est mort empoisonné lors de sa détention, a déclaré le procureur général de Téhéran.
"La médecine légale a affirmé que l'empoisonnement était la cause de la mort (...) mais il n'est pas clair s'il s'agit d'un meurtre ou d'un suicide", a-t-il déclaré ajoutant que des comprimés avaient été trouvés dans son assiette...

Il avait précisé que le corps avait été retrouvé le 10 novembre "au centre de détention du parquet" et que le "jeune médecin, qui effectuait son service militaire (à Kahrizak) avait été convoqué comme accusé" dans le

cadre d'une enquête sur les violences commises contre les détenus.
Dans un premier temps, les autorités avaient parlé de crise cardiaque...
Selon la presse et l'opposition, plusieurs détenus, arrêtés lors des manifestations de protestation contre la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad le 12 juin, avaient trouvé la mort en raison de mauvais traitements.



La France demande à l'Iran de renoncer à exécuter des homosexuels
AFP, 1er décembre
La France demande à l'Iran de renoncer à exécuter prochainement des ressortissants iraniens, condamnés à mort en raison de leur homosexualité, a déclaré mardi le ministère français des Affaires étrangères.
"Nous sommes vivement préoccupés par des informations de presse faisant état de la prochaine exécution de ressortissants iraniens, condamnés à mort en raison de leur homosexualité", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valero.
"La France demande instamment aux autorités iraniennes de renoncer à ces exécutions qui révoltent la conscience", a-t-il ajouté, en rappelant que la France, comme ses partenaires de l'Union européenne, s'oppose à la peine de mort "dans tous les cas et en toutes circonstances".



Un Canadien poursuit l'Iran pour la mort de sa mère
Khamenei jugé par un tribunal Canadien pour le meurtre de Zahra Kazemi
AFP, 3 décembre


Le fils de la journaliste canado-iranienne morte en 2003 dans une prison de Téhéran a déposé une plainte mercredi contre l'Etat iranien, réclamant des dommages de 17 millions de dollars canadiens.
Stephan Hashemi-Kazemi, le fils de Zahra Kazemi, a engagé cette procédure devant un tribunal montréalais, ont indiqué ses avocats à l'AFP.
Zahra Kazemi, 54 ans, avait été arrêtée en juin 2003 alors qu'elle photographiait une manifestation à l'extérieur de la célèbre prison d'Evine à Téhéran. Elle avait été violemment battue pendant sa détention et est morte le 10 juillet 2003...



Les conditions tragiques des femmes prisonnières
Iran Focus, 3 décembre


Selon des rapports émanant de la prison de Gohardacht, il y a des mises à mort périodiques dans cette prison pour femmes de la ville de Karaj. Selon le Comité de soutien au droit de l’Homme en Iran (CSDHI), ceux qui ordonnent et exécutent ces meurtres, enregistrent leur mort comme « suicide » ou « n'ayant pas eu l'accès aux médicaments » dans leurs actes de décès. La dernière de ces victimes est Hedieh Moveidi. La mort tragique de neuf femmes a été rapportée dans la section 7.
Les victimes âgées entre 22 à 30 ans ont toutes été arrêtées pour s’être voilées incorrectement ou avoir consommé de la drogue. Elles ont été enfermées en cellule d’isolement pour plus d'un mois dans des conditions pénibles. Les interrogateurs les ont forcées à avouer des actes qu’elles n’ont pas commis. Après cela, ils ont fait de nouveaux dossiers contre ces femmes, ont envoyé ces cas au tribunal et les ont condamnées à de lourdes peines...
Constamment violées et abusées, elles ont subit des séquelles irrémédiables. Quand elles ont tenté de montrer de la résistance ou protesté, elles ont été transférées au hall 21 dans la section 7 qui présente des conditions encore plus difficiles. Ils ont aussi changé leurs médicaments pour des psychotropes provoquant une dépendance au lieu des sédatifs normalement prescrits. Ces prétendus psychiatres ont progressivement augmenté les doses de ces médicaments jusqu'à ce que leurs victimes soient complètement dépendantes.
Il y a des cartels de drogue dans les diverses sections des prisons féminines qui ont comme habitude d’utiliser des prisonniers discordants pour distribuer des drogues. Ils tuent leurs victimes après un certain temps pour effacer toute trace.
Les femmes qui ont été assassinées dans la section 7 de Gohardacht figurent sur la liste suivante :
1. Mahnaz Akbar Téhrani - Date de décès 2009
2. Hedieh Moveidi - Date de décès 2009
3. Shirting Zoqhi Futovat - Date de décès 2009
4. Catherine Safa Kermanshahi - Date de décès 2005
5. Mina Molki - Date de décès 2005
6. Fereshteh Rajab Zadeh - Date de décès 2005
7. Arezu Abdi - Date de décès 2005
8. Hanieh Hadian - Date de décès inconnue
9. Fereshteh - Date de décès inconnue


Le patron de la télévision proscrit le maquillage et limite la musique
Quotidien Etemad/Agence Fars/ AFP, 4 décembre
Lors d'une réunion avec les directeurs de la télévision, le chef de la télévision d'Etat, Ezatollah Zarghami, a déclaré que "le maquillage des femmes dans les émissions de télévision est illégal et contraire à la loi islamique… et aucun cas ne doit se produire".
Il a également demandé que soient évitées "les plaisanteries choquantes entre hommes et femmes, à la télévision comme à la radio", et il a recommandé que les femmes invitées soient "de préférence" reçues par des femmes.
Zarghami a été reconduit en novembre pour un deuxième mandat de cinq ans à la tête de la télévision d'Etat par le Guide Ali Khamenei, qui lui a demandé expressément de veiller au respect de la religion et de la "moralité".
M. Zarghami, ancien responsable du corps des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique du régime islamique, a également demandé à son équipe de réduire la place de la musique dans les émissions...



Interruption des liaisons internet de l'Iran avec l'étranger
AFP, 5 décembre
La plupart des liaisons internet avec l'étranger ont été interrompues ou sérieusement perturbées samedi à Téhéran, alors que plusieurs groupes d'opposition au président Mahmoud Ahmadinejad ont appelé lundi à des manifestations.
Interrogées sur l'arrêt soudain des liaisons avec l'étranger en début d'après-midi, plusieurs sources appartenant à des services techniques ont affirmé à l'AFP qu'il ne s'agissait pas d'une panne mais d'une "décision des autorités", sans plus de précisions. Ces liaisons restaient impossibles en fin de journée...

Les liaisons internet, par SMS et parfois même par téléphone mobile, ont été régulièrement coupées ou brouillées par les autorités ces derniers mois lors des manifestations contre la réélection contestée du président Ahmadinejad en juin.
C'est cependant la première fois que certaines liaisons internet sont interrompues deux jours avant des manifestations prévues...



Une militante kurde et un membre des Moudjahidine condamnés à mort
Iran Focus, 7 décembre


La cour suprême du régime iranien a confirmé la peine capitale pour Zeinab Jalalian, militante féministe kurde.
Détenue depuis 2 ans et soumise à la torture, Zeinab, 27 ans, avait reçu sa sentence de mort le 26 novembre dernier.
Elle a été accusée par le juge du tribunal du régime clérical de «rébellion contre Dieu» et d'appartenance au mouvement Pejak.

Une autre condamnation à mort concerne Ayoub Porkar, 46 ans, prisonnier politique, accusé de soutenir les Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI).
La sentence a été prononcée au cours d'un procès hâtif à huis clos, en l'absence d'avocats.
Ayoub Porkar, qui est détenu à la sinistre prison d'Evine à Téhéran depuis un an, a été soumis à la torture et des pressions continues pendant sa détention.
Il a été transféré à l'isolement dans la section 350 d'Evine et passe ses journées dans des conditions intolérables.



29 femmes et jeunes filles arrêtées au Parc Laleh
Amnesty International/CNRI, 7 décembre


Samedi 5 décembre, les forces de sécurité ont arrêté pas moins de 29 femmes qui participaient à une manifestation silencieuse à Téhéran. Elles appartenaient aux Mères en deuil, un groupe de femmes composé notamment de mères de jeunes morts lors des violences post-électorales qui se rassemblent chaque semaine pour demander qu'un terme soit mis aux violations des droits humains commises depuis l'élection et que justice soit rendue à ces jeunes.

Pour effrayer et disperser les mères et les autres protestataires, les agents de sécurité en civil, plus de 300 postés dans toutes les rues voisines du parc, ont lancé des gaz lacrymogènes. Mais les manifestants avaient des bougies allumées et ont continué leur marche hebdomadaire...
Plusieurs jeunes filles arrêtées ont été amenées dans une camionnette banalisée vers une destination inconnue.



Journée des étudiants: le cri de "mort au dictateur" retentit en Iran
Agence Fars/AFP, 7 décembre


Des heurts ont opposé pendant plusieurs heures lundi à Téhéran et dans les universités les forces de sécurité iraniennes et des groupes de manifestants hostiles au président Mahmoud Ahmadinejad à l'occasion de la "Journée des étudiants".
"La police a tiré des gaz lacrymogènes contre des groupes de manifestants qui lançaient des slogans contre le président Mahmoud Ahmadinejad" sur l'avenue Enghelab, qui longe l'Université de Téhéran, a déclaré un témoin, sans pouvoir préciser le nombre de personnes présentes…
En milieu de l'après-midi, des affrontements sporadiques se poursuivaient à proximité de l'Université, où de nombreux policiers et miliciens islamistes en civil (bassidjis) dispersaient de petits groupes de manifestants, qui se regroupaient un peu plus loin, a rapporté un témoin. "C'était le jeu du chat et de la souris", a-t-il dit.
Les miliciens islamistes utilisaient notamment des pistolets à impulsion électrique de type Taser, a constaté ce témoin.
Les manifestants criaient aussi "mort au dictateur" et "n'ayez pas peur, nous sommes tous ensemble".


L'agence Fars a rapporté des échauffourées entre étudiants protestataires et partisans du pouvoir dans l'enceinte de l'Université de Téhéran.
Des sites internet d'opposition ont aussi fait état de rassemblements dans les villes de Machhad (nord-est) et Kermanshah (ouest).



Les filles à la tête des manifestations de Téhéran
Iran Press News, 7 décembre


Selon les rapports des Activistes des DH en Iran, lors des marches des jeunes célébrant la journée des étudiants, les jeunes filles étaient à la tête des grandes manifestations dans les artères importantes à Téhéran tout en gérant des accrochages avec les agents du régime.



La population, très solidaire avec les manifestants, laissaient ouverte la porte d’entrée de leur maisons ouverte pour accueillir les jeunes poursuivis par les agents du régime.



Paris condamne les violences "inacceptables" contre les manifestants
AFP, 8 décembre


La France condamne les violences "inacceptables" commises, selon elle, "contre de simples manifestants" lors des protestations organisées lundi en Iran, de même que "les arrestations arbitraires", a déclaré mardi le ministère français des Affaires étrangères.
"Les violences commises contre de simples manifestants et les arrestations arbitraires sont inacceptables", a déclaré le porte-parole du ministère, Bernard Valero, les qualifiant de "nouvelle vague de sévère répression"…

Nous rappelons que les autorités iraniennes sont responsables de la sécurité de tous les Iraniens, y compris les représentants de l'opposition", a-t-il ajouté...
La veille, des milliers de manifestants, opposés à Mahmoud Ahmadinejad, avaient bravé les interdictions du pouvoir et s'étaient rassemblés dans plusieurs universités de Téhéran, et aussi à l'extérieur des campus.



L'ONU demande au régime de respecter "le droit de manifester"
AFP, 8 décembre


Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Navi Pillay a appelé mardi les autorités iraniennes à "respecter le droit de manifester", au lendemain de la répression de rassemblements d'opposants à Téhéran.
"Nous avons écrit une lettre à Téhéran appelant au respect du droit de manifester", a déclaré Mme Pillay en soulignant qu'il s'agissait "d'une liberté fondamentale".
"J'ai également attiré l'attention (des autorités iraniennes) sur les procès qui se déroulent et sur les peines extrêmement lourdes, et les condamnations à mort qui ont été prononcées", a ajouté le Haut commissaire au cours d'une conférence de presse à Genève.
"Je suis en train d'examiner s'il s'agit de procédures équitables", a encore déclaré Mme Pillay...



Amnesty International condamne la force excessive pour réprimer les manifestations
AI, 10 décembre


Amnesty International a condamné la force excessive à laquelle les forces de sécurité iraniennes ont recouru ce lundi 7 décembre 2009, frappant et arrêtant un très grand nombre de protestataires lors de manifestations étudiantes.

Dans un certain nombre de cas, des membres des forces de sécurité, notamment des bassidji (miliciens volontaires), ont utilisé des matraques et du gaz lacrymogène pour disperser des sympathisants de l'opposition, après que des responsables eurent annoncé que toutes les manifestations seraient considérées comme illégales et réprimées par la force...



Au cours de la journée, Amnesty International a reçu des informations faisant état d'affrontements entre des agents de la force publique en civil soupçonnés d'être des bassidji et des étudiants un peu partout dans le pays, notamment dans les universités de Mazandaran et de Sari, dans le nord de l'Iran. Dès le matin, les forces de sécurité à Sari auraient interdit aux étudiants d'assister à leurs cours à l'université.
Un jeune condamné à avoir les yeux crevés et les oreilles coupées
IRNA/Quotidien Etemad, 10 décembre
Le jeune homme prénommé Hamid, n'avait que 16 ans lors de son délit présumé.
Le 8 novembre, chef adjoint de la police, Asghar Jafari, a déclaré que la police était prête à procéder à des amputations pour faire face à « l'insécurité».
Il a ajouté que « le refus d'exécuter ces peines est la raison principale pour laquelle ces crimes n’ont pas été déracinés dans le pays », et que « cela a été suivi par une escalade de l'insécurité dans le pays ».



Des hommes s'affichent avec le foulard en soutien à un étudiant détenu
IRNA/AFP, 11 décembre


De nombreux Iraniens se sont photographiés en portant le foulard islamique (hijab) et ont mis en ligne leurs clichés dans le cadre d'une campagne pour obtenir la libération d'un étudiant qui se serait déguisé en femme pour échapper aux forces de l'ordre après une manifestation.

L'arrestation de cet étudiant, Majid Tavakoli, a provoqué une campagne sur le site de socialisation Facebook et sur plusieurs blogs, où de nombreux jeunes hommes se sont photographiés avec un foulard coloré, faisant le signe de la victoire et appelant à sa libération.

Majid Tavakoli a été interpellé lundi quand, "déguisé en femme", il tentait de quitter l'université Amir Kabir de Téhéran après des manifestations liées à la "Journée nationale des étudiants".

Majid Tavakoli a déjà passé 15 mois en prison avec deux autres étudiants après avoir été arrêté en 2006 et accusé d'avoir insulté l'islam et les dirigeants iraniens lors de manifestations.




L'Irak ne doit pas expulser de force les opposants iraniens
Amnesty International, 12 décembre


Les autorités irakiennes ne doivent pas déplacer de force les 3400 membres d’un groupe d’opposition iranien qui résident dans un camp au nord de Bagdad depuis le milieu des années 1980, a déclaré vendredi Amnesty International.



Trois pendaisons publiques
Agence Fars /AFP, 14 décembre
Deux voleurs et un meurtrier ont été pendus. Hamid Kh., reconnu coupable d'un vol à main armée, a été pendu dimanche publiquement à Ahvaz (sud-ouest).
Un autre condamné reconnu coupable de vol à main armée a été pendu mercredi, également à Ahvaz, alors qu'un meurtrier a été pendu, lui aussi publiquement, mercredi à Masjed Soleiman (sud-ouest).



Pendaison publique à Noor
Quotidien Vatan Emrouz /AFP, 15 décembre
Reconnu coupable de meurtre, un homme a été pendu publiquement dans la ville de Noor (nord). Identifié par son seul prénom, Mohammad-Sadegh et âgé de 27 ans, il a été exécuté lundi. Il avait été condamné pour avoir poignardé un autre homme en bénéficiant de la complicité de sa femme.



2172 maires de France contre le déplacement de force des résidents d’Achraf
Comité Français pour une Iran démocratique (CFID), 16 décembre


Une conférence de presse ce matin à Paris a rendu publique une déclaration de 2172 maires de France dénonçant la décision du gouvernement irakien de déplacer de force les résidents du camp d’Achraf, 3400 opposants iraniens en Irak. Les signataires soulignent que tout déplacement forcé de ces résidents est un prélude à leur massacre et à une catastrophe humaine.



Sur Twitter, 2009 a été l'année de l'élection présidentielle iranienne
AFP, 16 décembre
L'élection présidentielle iranienne controversée du mois de juin, qui a donné lieu à un ample mouvement de protestation, a été le sujet le plus abordé en 2009 sur Twitter, le site internet de micro-blogs.
"Pour les utilisateurs de Twitter, l'élection iranienne a été le sujet" qui a donné lieu au plus grand nombre de messages, a expliqué mardi la direction du site internet basé à San Francisco.

La maniabilité de Twitter, qui permet à ses membres d'écrire de courts messages depuis un ordinateur ou un téléphone portable, a notamment été mise à profit par l'opposition iranienne qui a battu le pavé pour protester contre la reconduction de Mahmoud Ahmadinejad à la présidence de la République islamique...



L’ONU condamne les violations graves et persistantes des droits en Iran et le nombre croissant d'exécutions et la répression des manifestants
ONU, 18 décembre


L'Assemblée générale des Nations-Unies a adopté une résolution en termes vigoureux condamnant les « violations graves, en cours et récurrentes des droits humains » en Iran, notamment le nombre croissant des pendaisons et des lapidations, ainsi que les cas de discrimination, de répression brutale des femmes et des minorités ethniques et religieuses, la violence et l'intimidation par les milices contrôlées par l'Etat contre des manifestants menant à un grand nombre de morts et de blessés, des procès de masse, des aveux extorqués par la torture et le viol...



Heurts aux obsèques de l'ayatollah Montazeri
Le Figaro, 21 décembre


Alors que des dizaines de milliers de personnes, voire des centaines de milliers selon certains sites d'opposition, assistaient lundi matin aux funérailles du Grand ayatollah Montazeri dans la ville sainte de Qom (au sud de Téhéran), la procession a très vite pris des allures de manifestation hostile au pouvoir, donnant lieu à des heurts avec les forces de l'ordre.
Comme de coutume avant chaque manifestation importante en Iran, les journalistes étrangers ont été interdits de se rendre dans la ville sainte et les connections Internet ont été fortement perturbées, afin de rendre difficile l'accès aux sites de l'opposition.



«Montazeri n'est pas mort, c'est le gouvernement qui est mort», a scandé, après la cérémonie la foule qui arborait de nombreux foulards ou écharpes verts, signes de ralliement de l'opposition au président Mahmoud Ahmadinejad. La police est alors intervenue et les manifestants ont répliqué par des jets de pierres, racontent les sites d'opposition…

Hossein Ali Montazeri n'est pourtant pas une figure historique de l'opposition au régime des mollahs. Ancien dauphin de l'imam Khomeini, fondateur du régime, le Grand ayatollah était une des plus hautes figures religieuses du pays et l'un des théoriciens de la révolution islamique de 1979. Mais ses dénonciations des excès du régime lui ont valu la disgrâce dès 1989. Forcé de quitter Téhéran, il a passé le reste de sa vie en liberté surveillée à Qom, où il enseignait la théologie. Très critique à l'égard du président Ahmadinejad, il a contesté sa réélection et dénoncé la répression des manifestations...




"Les Chats persans" : filmer le rock en Iran
Les inrocks, 20 décembre


Dénoncer la répression en Iran en filmant clandestinement la jeunesse rock du pays : Bahman Ghobadi s’est grillé dans son pays mais a réalisé le premier film iranien underground, avec les musiciens de Téhéran…




Un trafiquant de drogue exécuté par pendaison
Quotidien Vatan Emrouz /AFP, 20 décembre
Un homme condamné pour trafic de drogue a été pendu à Kerman, dans le sud de l'Iran. Identifié comme Omid A., il a été pendu dans l’enceinte de la prison.
Il avait été condamné pour avoir agi « contre la sécurité nationale » en participant à un trafic de drogue portant sur 4,8 kg d’opium et 150 kg d’héroïne.




Trois hommes pendus à Ispahan
Iran Humain Rights, 20 décembre
Trois hommes ont été pendus à Ispahan (centre) d’après le site officiel de l’administration judiciaire ce matin. Les trois hommes ont été identifiés comme "Ghodrat Gh." (55 ans), Khan Mahommad Daraei (âge non spécifié) et "Mostafa Ch." condamnés tous de trafic de drogue.



Exécution de Mosleh Zamani : Communiqué d’Amnesty International
AI, 21 décembre


Amnesty International a condamné l’exécution d’un mineur délinquant présumé qui a eu lieu jeudi 17 décembre. Il y a déjà eu au moins quatre exécutions de ce type en Iran en 2009.
Mosleh Zamani a été pendu à la prison de Dizel Abad à 4 heures du matin, en même temps que quatre autres prisonniers dont on ignore l’identité.
Il avait été condamné à mort en 2006 pour le viol présumé de sa petite amie alors qu’il était âgé de dix-sept ans…

La mort de Mosleh Zamani porte à au moins 46 le nombre d’exécutions de mineurs délinquants présumés en Iran depuis 1990…




Paris refuse d'échanger Reiss contre un détenu iranien en France
AFP, 21 décembre


Paris rejette une proposition iranienne d'échanger Clotilde Reiss contre Ali Vakili Rad, un Iranien emprisonné en France, a déclaré Bernard Kouchner.

Vakili Rad est l’agent du régime islamiste de Téhéran condamné à 18 ans de prison en 1994 pour l'assassinat du premier ministre iranien Chapour Bakhtiar en exil en France à ce moment là...




Un journal interdit, le deuxième en un mois
Agence Fars/AFP, 21 décembre
Les autorités iraniennes ont interdit lundi un journal réformateur, le deuxième depuis début décembre."Le journal Andisheh No (nouvelle pensée) dirigé par Hojatollah Hajebi a été interdit aujourd'hui par la commission de la surveillance de la presse", a dit l'agence, citant le direction de cette publication qui a dit ignorer les raisons de cette interdiction.
Le 8 décembre, le quotidien réformateur Hayat-é No, dirigé par le réformateur Hadi Khamenei, le frère du guide suprême de la République islamique avait été frappé d'interdiction.
Les autorités ont affirmé que cette publication avait commis de nombreuses infractions.




Emeute populaire à Sirjan contre une exécution publique
AP/Comité International Contre les Exécutions, 22 décembre


Une émeute populaire a éclatée dans la ville de Sirjan (Province de Kerman) contre l’exécution publique de deux hommes, Esmayil Fathalizade et Mohammad Efandiapoor.
Plusieurs centaines de personnes présentes aux côtés des proches des condamnés, ont tenté d’attaquer les véhicules officiels pour faire évader les accusés. En réponse, les forces de police anti-émeute ont tiré des gaz lacrymogènes .
La population a répondu en scandant des slogans anti-gouvernementaux et en lançant des pierres en leur direction. La police a ouvert le feu, d’abord en l’air, puis sur les protestataires.

Deux membres de la famille de deux condamnés ont été tués et 27 autres personnes ont été blessées lors de cette bagarre.
Esmail Fathipour et Mohammad Esfandiarpour ont été pendus une première fois dans la matinée à Sirjan, mais ils sont parvenus à s'échapper avant que leur mort ne soit prononcée, grâce à la complicité de proches.
Les deux hommes ont été arrêtés quelques heures plus tard avec cinq complices dans la ville de Bandar Abbas, avant d'être à nouveau remis sur la potence.




La correspondante de RFI Fariba Pajooh libérée sous caution
AFP, 23 décembre


Les autorités iraniennes ont libéré la correspondante de Radio France Internationale (RFI) contre le paiement d'une caution d'environ 50.000 dollars, rapporte mercredi le site internet iranien d'opposition Rahesabz.net, qui cite des membres de sa famille.
Elle a été inculpée pour "propagande contre le régime", ajoute le site en citant son avocat, Mina Jafari.
Le 10 novembre, RFI avait lancé un appel à la libération de sa correspondante, arrêtée le 22 août à son domicile. Fariba Pajooh travaillait également comme traductrice pour le quotidien espagnol El Mundo...




Nora, championne de motocross en Iran, où la moto est interdite aux femmes
AFP, 24 décembre


Passionnée de moto depuis sa petite enfance, Nora Naraghi n'a pas le droit de conduire sur les routes iraniennes mais elle a résolu le problème en poussant son guidon hors des sentiers battus pour devenir championne d'Iran de motocross féminin.
Née dans une famille de motards enthousiastes -son père est un ancien champion de la discipline et possède un magasin de motos- Nora a été assise sur une selle de moto dès son plus jeune âge.
"Je suis née sur une moto. A quatre ans, mon père m'asseyait sur une petite Montesa et me faisait faire des tours et des tours devant son magasin", se souvient la jeune femme, âgée de 20 ans.
"Un jour, pensant que j'étais fatiguée, il a voulu m'enlever de la moto mais je ne voulais pas lâcher l'accélérateur", s'amuse cette grande brune élancée et souriante, qui s'anime soudain quand elle parle de son sport.

Mais les femmes iraniennes, qui peuvent conduire des voitures, des bus ou même des camions, ne sont pas autorisées à conduire des motos par le régime islamique. Nora a donc décidé, rapidement, de prendre la clef des champs, ou plutôt des montagnes dominant Téhéran, pour aller satisfaire sa passion en famille.


Pas de slogans sur les billets de banque, demande la banque centrale
IRNA/AFP, 24 décembre
La banque central e iranienne a demandé à la population de ne pas écrire ou imprimer de slogans sur les billets de banque, et de lui rapporter les billets portant de telles inscriptions afin de les échanger…
La banque centrale n'a pas précisé quels types de "phrases" étaient inscrits sur les billets, mais des slogans politiques hostiles au pouvoir, tels que "mort au dictateur", ont commencé à y apparaître depuis le début des manifestations contre la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad en juin.
Ces slogans fleurissent également régulièrement sur les murs ou panneaux de signalisation des villes où ils sont rapidement effacés par les autorités…



Soulèvement national d’Achoura par vidéo
Téhéran, dimanche 27 décembre 2009
La célébration de la journée d'Achoura en Iran, commémoration du martyr de l'Imam Hussein, petit-fils du Prophète, s'est transformée en une journée de protestation sans précédent. Des affrontements ont éclatés à Téhéran et dans l'ensemble du pays entre des centaines de milliers de manifestant et les forces de répression.
http://www.youtube.com/user/freedommessenger20#p/u/7/RvjI3ph3hOs
http://www.youtube.com/user/freedommessenger20#p/u
http://www.youtube.com/user/freedommessenger20#p/u/11/MYBWhQ-wkUA
http://www.youtube.com/user/freedommessenger20#p/u/1/Xl3NHkk3hYY
http://www.youtube.com/user/freedommessenger20#p/u/2/A1x3LRJnwQ
http://www.youtube.com/user/freedommessenger20#p/u/7/RvjI3ph3hOs
http://www.youtube.com/user/freedommessenger20#p/u/9/8jTYLZCoQTc
http://www.youtube.com/user/freedommessenger20#p/u/10/lM-EOsorjGY
http://www.youtube.com/user/freedommessenger20#p/u/11/MYBWhQ-wkUA



Un neveu de M. Moussavi tué lors des émeutes à Téhéran
AFP, 27 décembre
Un neveu du leader de l'opposition Mir Hossein Moussavi a été tué dimanche lors des émeutes qui ont secoué Téhéran, a annoncé le site des parlementaires de l'opposition Parlemannews.ir…



La révolution antimollahs
Le Figaro, 27 décembre


EDITO Par Pierre Rousselin
Née avec les élections truquées de juin dernier, la contestation iranienne est en train de prendre une ampleur qui menace la survie même du régime des mollahs.
Le décès, le 20 décembre, de l'ayatollah réformateur Hossein Ali Montazeri, incarnation du courant religieux progressiste, a donné un second souffle au mouvement de protestation et en a élargi la portée. Il ne s'agit plus de dénoncer tel ou tel dirigeant, mais bien de remettre en cause la légitimité de la République islamique.

Avec l'enterrement de l'ayatollah Montazeri, la colère a gagné la ville sainte de Qom, faisant irruption dans les rues de cette cité traditionnelle, pilier du régime clérical…

La marée verte n'est plus seulement l'expression d'une classe moyenne frustrée par une direction rétrograde. Elle échappe à ses chefs de file, gagne l'ensemble du pays et ne trouve, pour toute réponse, que la brutalité sans scrupule des forces de sécurité. L'information étant contrôlée, il est difficile de connaître le bilan exact des affrontements.

Mais, comme ce fut le cas en juin avec les images de l'agonie de la jeune Neda, la mort de nouveaux «martyrs» ne peut qu'exacerber la révolte populaire. Dans ce pays chiite où le culte des morts est si important, chaque enterrement est l'occasion de braver une fois de plus le pouvoir. Ce phénomène, qui avait tant contribué, il y a trente ans, à la chute du chah, est à nouveau à l'œuvre, cette fois contre les héritiers de Khomeyni.

Alors que l'ultimatum fixé par les États-Unis à l'Iran à propos de son programme nucléaire est censé expirer avec la fin de l'année, la contestation intérieure est plus que jamais un élément de l'équation. Les Occidentaux ne semblent pas pressés d'adopter de nouvelles sanctions que ni la Russie ni la Chine ne sont prêtes à soutenir. Il en est peut-être mieux ainsi.

Même si le régime islamique, de plus en plus militarisé, fait tout pour en finir avec l'opposition, sa survie n'est plus garantie. Il n'est plus tout à fait impossible que la révolution antimollahs triomphe avant que l'Iran ne parvienne à maîtriser l'arme nucléaire.




Plus de quinze personnes tuées dans le soulèvement d’Achoura
AFP, 28 décembre
Plus de quinze personnes ont été tuées lors des émeutes de dimanche à Téhéran, dont cinq victimes de "groupes terroristes" et "plus de dix" appartenant à des "groupes antirévolutionnaires", a annoncé lundi la télévision d'Etat iranienne citant le ministère des renseignements…



Plus de 300 arrestations lors des manifestations de Téhéran
AFP, 28 décembre
Ahmad Reza Radan, le chef de la police de Téhéran a indiqué que "plus de 300 personnes ont été arrêtées" lors des manifestations de dimanche. Les manifestants arrêtés, parmi lesquels des "hypocrites" (ndlr: dénomination officielle des Moudjahidine du Peuple, OMPI) selon lui, seront "déférées devant la justice", a-t-il ajouté.



RSF dénonce les arrestations des "témoins du bain de sang" de dimanche
RSF, 28 décembre
Reporters sans frontières a dénoncé lundi les arrestations et la censure "des témoins du bain de sang du 27 décembre" intervenues lors des manifestations de l'opposition.
Soulignant l'arrestation de plusieurs journalistes, RSF ajoute que "la violence des forces de l'ordre a également été accompagnée par une nouvelle vague de cyberattaques".
"Les autorités veulent supprimer les témoins de la répression, pour continuer à commettre les pires atrocités, en toute impunité. La place d'Emadodin Baghi et de ses confrères n'est pas en prison", déclare l'organisation dans un communiqué...




Condamnations internationales après la répression des manifestations
AFP, 28 décembre


La répression de la manifestation qui aurait fait huit morts dimanche en Iran a été vivement condamnée par plusieurs pays et l'Union européenne tandis que le président américain Barack Obama a exhorté l'Iran à libérer "immédiatement" les personnes "injustement emprisonnées".
"Les Etats-Unis se joignent à la communauté internationale pour condamner avec fermeté la violente et injuste répression de citoyens iraniens innocents", a déclaré le président Obama…
La Russie, l'Italie, la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne, le Canada, l'Autriche, la Norvège ont aussi réagi lundi à ces violences, alors que le pouvoir iranien a procédé lundi à l'arrestation d'opposants.
La présidence suédoise de l'UE "condamne" dans un communiqué "le recours à la violence" contre des manifestants. Elle se dit "inquiète des informations faisant état de répression violente des manifestations et des arrestations arbitraires à Téhéran et dans d'autres villes d'Iran au cours des récentes célébrations d'Achoura"…



Sarkozy condamne la "répression sanglante" des manifestations en Iran
AP, 30 décembre
Nicolas Sarkozy a condamné mardi soir "la répression sanglante" des manifestations en Iran, demandant "l'arrêt des violences, la libération de tous les opposants emprisonnés et le respect des droits de l'Homme". Le chef de l'Etat émet par ailleurs une mise en garde "contre des arrestations supplémentaires, qui aggraveraient encore la situation".
Dans un communiqué, M. Sarkozy estime que depuis la réélection en juin dernier de son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad à la tête du pays, vigoureusement contestée par l'opposition, "le peuple iranien réclame pacifiquement le droit de s'exprimer librement et celui de choisir son destin. Comme à chaque fois qu'un peuple réclame la liberté et la justice, la France est à ses côtés".
La France, ajoute-t-il, "souhaite que les hommes et les femmes d'Iran trouvent le chemin d'un avenir de paix, de démocratie, de prospérité et de réconciliation avec la communauté internationale. Cet avenir serait digne de leur grande Nation et le seul à même d'assurer une stabilité durable".



L'opposition en exil appelle à l'unité des manifestants face au régime
AFP, 30 décembre


Maryam Radjavi, dirigeante du principal mouvement d'opposition iranien en exil, a appelé mardi à une unité des manifestants face au régime de Téhéran, quelles que soient leur obédience et leur opinion…
"C'est un appel à la solidarité de tous ceux qui rejettent le régime du guide suprême - le velayat e-faqih- et qui veulent l'instauration de la liberté en Iran", a déclaré Maryam Radjavi qui vit en exil près de Paris.

Selon elle, ses partisans coopèrent déjà avec les autres opposants dans les rues de Téhéran et des autres villes iraniennes. "Sur le terrain, dans les rues, tous ceux qui veulent le renversement de ce régime collaborent, et c'est très important. C'est le seul critère", a-t-elle dit...
"Le mouvement vert contre la fraude électorale a vite disparu pour laisser la place à un mouvement plus profond dont le but est le renversement du régime dans sa totalité. Et comme vous avez vu dimanche, les slogans des manifestations étaient « mort à Khamenei » et + « mort au principe du velayat e-faqih », a estimé Maryam Radjavi, en référence au guide suprême iranien, Ali Khamenei.

"La révolte de dimanche a de nouveau montré que le peuple iranien demande le renversement du régime dans sa totalité", a-t-elle ajouté, prédisant sa chute dans les 12 mois, à condition que les puissances étrangères "restent neutres".


Plus de 500 manifestants arrêtés, 300 toujours détenus
IRNA/AFP, 30 décembre
Plus de 500 manifestants ont été arrêtés dimanche lors des manifestations de l'opposition à Téhéran, dont 300 sont toujours détenus, a déclaré le chef de la police iranienne, le général Esmaïl Ahmadi Moghadam...
Selon l'opposition, des centaines de manifestants ont également été arrêtés dans plusieurs villes de province, notamment à Ispahan, mais les autorités n'ont pas donné de chiffres.
Le chef de la police a également indiqué que "120 policiers ont été blessés par les perturbateurs (manifestants, ndlr) et 60 d'entre eux sont toujours hospitalisés".
Le général Ahmadi Moghadam a lancé une nouvelle mise en garde aux groupes de l'opposition en affirmant que les autorités ne toléreraient plus les manifestations.
"La période de tolérance est révolue. Nous agirons avec plus de fermeté à l'encontre de toute personne qui participera à des manifestations et la procédure judiciaire sera accélérée contre ces personnes", a-t-il poursuivi.



Rome a demandé la convocation des ambassadeurs iraniens en Europe
AFP, 31 décembre
Le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini a annoncé mercredi qu'il avait "demandé à toutes les capitales européennes de convoquer les ambassadeurs iraniens" pour protester contre la répression sanglante des manifestations des derniers jours en Iran…



La chef des droits de l'Homme de l'ONU choquée par les violences meurtrières
ONU, 31 décembre
La Haut commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Navi Pillay, s'est déclaré mercredi choquée par les récentes violences qui ont fait des morts et des blessés en République islamique d'Iran et a appelé le gouvernement à freiner les excès des forces de sécurité…


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