08 juillet 2021

Iran : un trio extrémiste au sommet du pouvoir

Le monde est désormais face au vrai visage du régime des mollahs qui n’est plus camouflé derrière le sourire de prétendus "modérés". Ali Khamenei, discrédité et affaibli par les mouvements de protestation n’a plus la capacité de continuer à tromper la communauté internationale en jouant la fausse alternance entre réformateurs et conservateurs. Ce jeu saugrenu est terminé.

Après avoir sorti Ebrahim Raïssi du "seul en scène" présidentiel du 18 juin avec une abstention"historique", Ali Khamenei, le guide suprême de la République islamique, s’est précipité à nommer un autre mollah extrémiste du sérail, Gholam-Hossein Mohseni-Ejei,  au poste du chef du pouvoir judiciaire pour remplacer Raïssi. Avec Mohammad-Bagher Qalibaf, ancien gardien de la révolution, ex-maire de Téhéran et actuel président de l’Assemblée législative, le majlis, le cercle des extrémistes à la tête des pouvoirs exécutif,  judiciaire et législatif est au complet. Deux mollahs et un pasdar, un trio impliqué chacun dans les pires violations des droits humains, sont réunis au sommet de l’Etat.

Le bilan plus que noir en matière des droits humains du président favori du guide mais "très mal élu," est étalé depuis sa désignation dans les médias du monde entier, notamment la répression sanglante qu’il a organisée contre les manifestants pacifiques lors du mouvement national de protestation en novembre 2019 et surtout son rôle en tant que procureur adjoint de Téhéran et membre de la macabre "commission de la mort" dans les exécutions extrajudiciaires de plusieurs dizaines de milliers de détenus politiques en 1988.

Gholam-Hossein Mohseni Ejeï, un ex-ministère du Renseignement et l’ancien chef adjoint de l’Autorité judiciaire sous Raïssi, est un autre juge-assassin impliqué, entre autres, dans le massacre en prison des opposants en 1988, dans la répression des manifestations de 2009 et dans ce qui est connu communément en Iran comme "assassinats en série" des écrivains et intellectuels.

Avec une telle configuration homogène des criminels à la tête de l’Iran, ce ne sont plus seulement les familles et proches des suppliciés qui crient "JUSTICE" depuis plus de 30 ans, mais aussi Amnesty International et le Rapporteur spécial de l’ONU sur l’Iran, Javaid Rehman, entre autres, qui réclament une enquête internationale pour mettre fin à l’impunité de Raïssi et d’autres commanditaires et exécutants du massacre qualifié par Amnesty de crime contre l’humanité.

La fin de l’ère de faux réformateurs

En installant Raïssi à la présidence, Ali Khamenei écarte le camp des extrémistes maquillés en"modérés" - si cher à certains cercles en Occident- de la scène politique iranienne.  Et pour cause : affaibli par les mouvements de protestation nationaux en octobre 2018, novembre 2019 et janvier 2020, le numéro un du régime a été contraint cette fois-ci à mettre fin au faux jeu d’alternance entre réformateurs et conservateurs, qui ne répondait plus aux besoins de la théocratie en matière de survie. Ce jeu qui consistait à organiser des "élections" entre des candidats soigneusement sélectionnés, était destiné à duper non seulement une partie de la population, mais surtout les interlocuteurs étrangers pendant près de quatre décennies, faisant croire qu’un changement du régime théocratique de l’intérieur serait possible.

Cette duperie a couté cher au peuple iranien, en particulier aux femmes et à la jeunesse ; la répression féroce du régime des mollahs n’a aucunement diminué sous un président prétendument modéré. Aucun changement significatif n’a été perçu non plus dans le domaine des libertés et droits fondamentaux dans la société.

Le boycott sans précédent des "élections" du 18 juin montre la fracture profonde entre la population et le régime dont le guide suprême tenait à une "participation massive" allant jusqu’à déclarer que ne pas voter était, du point de vue religieux, un péché capital et même mettre un bulletin blanc était haram (Interdit).

Les Iraniens réagissent

Une vaste campagne du boycott des élections a été suivie largement par les Iraniens à l’intérieur et l’extérieur du pays sur les réseaux sociaux où ils ont partagé des phrases en persan de "mon vote, le renversement", suivi du "#OUI à une République démocratique".

Puis arrive l’invitation au "Sommet mondial pour un Iran libre en ligne 2021", organisé du 10 à 12 juillet par le Conseil national de la Résistance iranienne dirigé par l’emblématique Maryam Radjavi dont le plan en 10 points propose une base à l’instauration d’une république laïque, démocratique et pluraliste en Iran.

C’est la seule opposition structurée, organisée et expérimentée dans la lutte contre le  régime extrémiste des mollahs, capable de rassembler chaque année des dizaines de milliers d’Iraniens de la diaspora, ainsi que plusieurs centaines de parlementaires, sénateurs, maires, anciens hauts responsables politiques et d’autres personnalités… venus de cinq continents pour apporter leurs analyses et soutiens à cette noble cause visant à libérer 83 millions Iraniens, otages d’un Etat corrompu et criminel.

 Par Simine Nouri

Iran: un responsable notoire de la violation des droits humains devient président

Personne ne s’étonne plus de l’absence totale des Iraniennes sur la scène politique de leur pays. Mais vu la lamentable mascarade électorale du 18 juin dernier, où même des hommes du sérail ont été cruellement écartés du scrutin, il vaut mieux se réjouir qu’aucune Iranienne n’était présente à ce rdv non démocratique, à ce "filtrage" universel.


Les appels à boycotter les "élections" présidentielles toujours verrouillées de la République islamique lancés par l’opposition n’ont rien d’étonnant mais cette fois-ci, ceux lancés ouvertement par la population à l’intérieur du pays et sur les réseaux sociaux retiennent surtout l’attention : des prisonniers politiques, des mères des manifestants exécutés, des familles des victimes de la répression, des travailleurs, des retraités, des enseignants, des minorités ethniques et religieuses… Une vaste campagne de "NON" à la théocratie a été lancée et l’abstention a été jugée historique, de l’aveu même des autorités du régime.

L’"élu" sans rival du one-man-show du Guide suprême fut sans surprise Ebrahim Raïssi. A 60 ans, le chef actuel de l’Autorité judiciaire devient le nouveau président de la République et remplacera dès août 2021 le sortant Hassan Rohani.

Avec six années d’études élémentaires et sans aucune formation juridique, Raïssi "l’inculte" a été désigné, dans la foulée de l’avènement de la République islamique en 1979, procureur-adjoint dans une ville de taille moyenne… à 19 ans! Cet enfant-mollah a baigné dans l’idéologie islamiste du velayat-e faghih [la tutelle d’un "guide" religieux tout-puissant] faisant carrière au sein du régime intégriste. Dévoué à Rouhollah Khomeiny, il devient après la mort de celui-ci, l’élève et le disciple zélé de son successeur, Ali Khamenei. Ebrahim Raïssi est un proche, un fidèle, un exécuteur sans états d’âme des ordres du Guide suprême.

Mais pour de nombreux Iraniens et des organisations et défenseurs des droits humains, Ebrahim Raïssi reste associé aux exécutions et disparitions d’opposants à la dictature du "Guide suprême" dès le début des années 80. Membre actif de la terrible "commission de la mort", chargée par Khomeiny d’anéantir son opposition, il est l’un des responsables des exécutions extrajudiciaires, en été-automne 1988, de dizaines de milliers de prisonniers politiques, pour la plupart des membres et sympathisants du mouvement des Modjahiddines du peuple dont un tiers des femmes et des adolescentes. Ce massacre des détenus politiques sans défense a été qualifié par plusieurs organisations dont Amnesty international de "crime contre l’humanité". Raïssi est surnommé" bourreau du massacre de 1988"et "le boucher de Téhéran" par les familles des victimes.

Un bilan aussi noir que son turban

Ayant servi durant quatre décennies dans le système judiciaire du régime, il est l’un des agents notoires de la répression de la théocratie au pouvoir pour avoir occupé des postes clés  tels que : chargé d’interrogation au tribunal de Masjed-Soleiman (sud), procureur à Karaj (centre), Hamedan (ouest) et Téhéran, procureur-général de Téhéran (1989 -1994), chef de l’inspection nationale, procureur spécial pour le clergé, président du conseil de surveillance de la télévision d’État, chef-adjoint de l'Autorité judiciaire de 2004 à 2014, procureur-général de la République islamique, …

Ebrahim Raïssi figure sur la liste des personnalités sous sanctions des Etats-Unis pour avoir été en outre impliqué dans la répression du mouvement de protestation contre la réélection truquée de Mahmoud Ahmadinejad à la présidence en 2009. A ceux qui évoquaient la compassion et la clémence recommandées dans la religion, il a répondu, " nous allons continuer d'affronter les émeutiers jusqu'à la fin et nous déracinerons la sédition".

Nommé chef du pouvoir judiciaire depuis 26 février 2019 par le Guide suprême, Ebrahim Raïssi est responsable de la répression sanglante du mouvement de protestations nationales en novembre 2019 lors duquel plus de 1500 manifestants (selon Reuters), majoritairement jeunes, dont de nombreuses femmes, ont été sauvagement tués, et des dizaines de milliers d’autres ont été arrêtés, emprisonnés, torturés ou exécutés après des aveux forcés.

Selon des chiffres officiels, au moins 30 femmes ont été condamnées à mort et pendues depuis sa dernière nomination à la tête du pouvoir judiciaire. Selon les ONG et les proches, 36 détenues ont été torturées, et 24 femmes ont été condamnées à un total de plus de 1600 coups de fouet,…

Mettre fin à "l’impunité qui règne en maître en Iran"

Samedi 19 juin, à l’annonce, de l’"élection" d’Ebrahim Raisi, Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International, a déclaré : «L’accession à la présidence d’Ebrahim Raïssi fait suite à un processus électoral qui s’est tenu dans un environnement extrêmement répressif et qui interdisait aux femmes, aux membres des minorités religieuses et aux candidats d’opposition à se présenter à l’élection... Nous continuons à demander à ce qu’Ebrahim Raïssi fasse l’objet d’une enquête pour son implication dans des crimes de droit international passés et actuels… Il est plus urgent que jamais que le Conseil des droits de l'homme de l’ONU prenne des mesures concrètes pour lutter contre la crise de l’impunité systématique Iran… »

La commissaire allemande aux droits humains, Bärbel Kofler, a de son côté tweeté : « Il est inquiétant que le président-élu n’ait pas, jusqu’à présent, clarifié son propre passé ni pris clairement ses distances par rapport aux violations des droits humains. Les droits humains ne sont pas négociables. De plus, l’Iran s’est engagé au niveau international à les respecter. La voix du peuple iranien qui réclame la liberté et les droits de l’homme doit être entendue ! »

Et maintenant ?

Reste à voir comment les dirigeants occidentaux feront désormais face au dilemme de relations avec un régime dont le vrai visage n’est plus camouflé par un dirigeant "réformateur" ou un président "modéré", mais représenté "sans masque" par un mollah réputé mondialement pour les pires violations des droits fondamentaux des Iraniens. Les démocraties occidentales sauront-elles rester fidèles à leurs valeurs face au défis grandissants lancés par les ennemis jurés des droits de l’homme et des libertés fondamentales?

Par Simine Nouri

03 juillet 2021

AFIF INFOS - Juin 2021

                         Bulletin mensuel d’informations sur les droits de l’Homme en Iran 

ASSOCIATION DES FEMMES IRANIENNES EN FRANCE 



Soyez la voix des femmes et des filles d’Iran

Signez cette pétition

http://chng.it/hYyBkB7fzf


EXCLUSIF
Un expert de l'ONU soutient l'enquête sur les meurtres perpétrés en Iran en 1988 et le rôle de Raïssi
Reuters, 29 juin 2021        par Stephanie Nebehay
https://www.reuters.com/world/middle-east/exclusive-un-expert-backs-probe-into-irans-1988-killings-raisis-role-2021-06-29/
Javaid Rehman, expert de l'ONU sur l'Iran, critique la conduite des élections.
Il demande une enquête indépendante sur le massacre présumé de milliers de personnes en 1988.
Il déclare à Reuters que l'enquête doit établir le rôle du président élu Raïssi.
L'Iran n'a jamais reconnu les exécutions massives de l'ère Khomeiny.
L’enquêteur de l’ONU sur les droits de l’homme en Iran a demandé une enquête indépendante sur les allégations d’exécutions ordonnées par l’État de milliers de prisonniers politiques en 1988 et sur le rôle joué par le président élu Ebrahim Raïssi en tant que procureur adjoint de Téhéran.
Dans une interview accordée à Reuters lundi, Javaid Rehman, a déclaré qu’au fil des ans, son bureau avait rassemblé des témoignages et des preuves. Il était prêt à les partager si le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies ou un autre organe mettait en place une enquête impartiale.
 
Les mères des victimes de novembre 2019 soutiennent la grève nationale
women.ncr-iran.org, 28 juin 2021
Un nombre considérable de mères de victimes de novembre 2019 ont déclaré leur soutien à la grève nationale des travailleurs du pétrole connue sous le nom de “Campagne 1400”.  La grève nationale des travailleurs contractuels des industries pétrolières et pétrochimiques se poursuit depuis dix jours dans 19 villes. Les travailleurs de 61 unités industrielles ont rejoint la grève, et d’autres viennent grossir les rangs. Ils réclament des salaires plus élevés et de meilleures conditions de travail et de vie.
Les mères des victimes de novembre 2019 ont posté des histoires sur leurs comptes Instagram, déclarant leur soutien aux travailleurs des industries pétrolières et pétrochimiques. Elles ont exhorté le public iranien à soutenir également la grève des travailleurs.


  26 juin 
                    Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture
Solidarité envers ceux dont le mental, le corps ou l'esprit a été atteint par
 la torture
Impunité - Nouvelles découvertes sur les frères AFKARI

https://www.amnesty.org/en/documents/mde13/4349/2021/en/  
26 juin 2021
Cette analyse approfondie publiée à l'occasion de la Journée internationale de soutien aux victimes de la torture présente la documentation d'Amnesty International sur les détails poignants des actes de torture et autres mauvais traitements infligés aux manifestants injustement emprisonnés Vahid Afkari et Habib Afkari depuis leur arrestation arbitraire en 2018, et montre comment le ministère public et les autorités judiciaires iraniennes ont ignoré ou rejeté les nombreuses plaintes qu'ils ont déposées depuis l'intérieur de la prison en quête de vérité, de justice et de réparation.
https://www.amnesty.org/download/Documents/MDE1343492021ENGLISH.PDF
 
Iran: un responsable notoire de la violation des droits humains devient président
Médiapart(blog), 25 juin 2021      Par Simine Nouri
https://blogs.mediapart.fr/simine-nouri/blog/250621/iran-un-responsable-notoire-de-la-violation-des-droits-humains-devient-president-0
Personne ne s’étonne plus de l’absence totale des Iraniennes sur la scène politique de leur pays. Mais vu la lamentable mascarade électorale du 18 juin dernier, où même des hommes du sérail ont été cruellement écartés du scrutin, il vaut mieux se réjouir qu’aucune Iranienne n’était présente à ce rdv non démocratique, à ce "filtrage" universel.

« …L’"élu" sans rival du one-man-show du Guide suprême fut sans surprise Ebrahim Raïssi, 60 ans, le chef actuel de l’Autorité judiciaire… »
 
Les responsables de la prison de Lakan coupent l'air conditionné dans le quartier des femmes et écourtent la quarantaine des détenues
HRANA, 25 juin 2021
À la suite du transfert de 9 nouvelles détenues dans le quartier de quarantaine de la prison de Lakan à Rasht, 15 résidentes du quartier de quarantaine ont été transférées dans le quartier public avant la fin de leur période de quarantaine.
Selon HRANA, l'agence de presse des militants des droits de l'homme, l'air conditionné dans le quartier des femmes a également été coupé pendant au moins 8 heures dans la journée. L'absence de climatisation, associée à la hausse constante des températures estivales, a créé des conditions dans lesquelles il est pratiquement impossible pour les détenues de porter des masques.
Selon une source bien informée, après avoir protesté, les détenus se sont vu dire qu'ils seraient envoyés directement dans les salles publiques sans quarantaine, même si d'autres nouvelles entrées arrivaient. 
La militante civile Athena Daemi, qui a été expulsée de la prison d'Evin vers Lakan le 17 mars 2010, a été maintenue en quarantaine pendant 23 jours.
 
Iran : Les experts de l'ONU exhortent l'Iran à cesser l'exécution d'un enfant délinquant
ONU-Genève, 24 juin 2021
Les experts des droits de l'homme des Nations Unies ont exhorté aujourd'hui la République islamique d'Iran à suspendre l'exécution d'un jeune iranien, Hossein Shahbazi, arrêté en 2018 à 17 ans,  prévue pour le 28 juin, car il était un enfant au moment du crime et aurait été torturé pour l'obliger à avouer sa culpabilité…
 
La militante kurde Soraya Haghdoust arrêtée à Marivan
iranhr.net, 22 juin 2021
Soraya Haghdoust, une militante civile de 28 ans et membre de l'ONG Human House, a été arrêtée le 17 juin par les forces de sécurité à Marivan ainsi qu’un autre activiste kurde, Aram Fathi.
Selon les informations, elle ne serait pas en bonne santé et se serait évanouie au moment de son arrestation. Elle a été emmenée à l'hôpital où elle est restée jusqu'à 22 heures et a été remise aux services de renseignements par la suite.
La raison de l’arrestation de Soraya Haghdoust, 28 ans, n’a pas été connue au moment de la rédaction de ce rapport.
 
Rapport du Secrétaire général de l’ONU
undocs.org   A/HRC/47/22
47ème session du Conseil des droits de l’homme, 21 juin-9 juillet 2021
Dans son rapport annuel sur la situation des droits de l’homme en République islamique d’Iran, présenté au 47ème session du Conseil des droits de l’homme, Antonio Guterres s’est exprimé au sujet des exécutions actuelles, des arrestations arbitraires, des disparitions forcées, des longues peines de prison et des tortures infligées aux dissidents.
Le Secrétaire Général de l’ONU s’est dit préoccupé que la peine de mort continue d’être imposée même à des manifestants et aux délinquants juvéniles. Il déplore le recours excessif à la force lors de rassemblements pacifiques et par des agents de la police aux frontières. Il note des obstacles à la sanction des auteurs de violences.
Il demande instamment à l’Iran d’abolir la peine de Il demande instamment à l’Iran de libérer immédiatement toutes les personnes détenues arbitrairement pour avoir légitimement exercé leurs droits à la liberté d’opinion et d’expression et à la liberté d’association et de réunion pacifique.
Il demande instamment à l’Iran de prendre des mesures supplémentaires pour éliminer toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et des filles, de les protéger contre les autres violations des droits de l’homme et de faire en sorte qu’elles puissent participer à la vie publique sur un pied d’égalité avec les hommes…
 
Une prisonnière politique se voit refuser un congé médical à la prison d'Evin
hra-news.org, 21 juin 2021
Malgré de nombreux problèmes de santé
, la prisonnière politique Narges Adibi s'est vu refuser un congé médical de la prison d'Evin.
Narges Adibi souffre de bronchite, d'asthme et de graves douleurs articulaires. La branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné Narges à huit ans de prison pour "conspiration, insulte aux dirigeants, insulte au fondateur de la République islamique et propagande contre le régime". La branche 54 de la cour d'appel de Téhéran, a réduit la peine à 3 ans et 6 mois en mai de l'année dernière. Narges Adibi, 58 ans mère de deux enfants,  a été arrêtée en juillet de l'année dernière et transférée à la prison d'Evin pour purger sa peine, où elle est détenue depuis.
 
Élection en Iran : Une vigilance accrue s'impose alors qu'un grand violeur des droits humains prend le pouvoir
iranhumanrights.org, 19 juin 2021

https://iranhumanrights.org/2021/06/iran-election-heightened-vigilance-needed-as-major-rights-violator-takes-power/
« Alors qu'Ebrahim Raisi accède à la présidence de l'Iran, après un simulacre d'élection au cours de laquelle presque tous les autres candidats ont été disqualifiés, la communauté internationale devrait surveiller de près la situation des droits de l'homme dans le pays, étant donné l'élection d'un homme coupable de crimes contre l'humanité… »
 
Iran : Le superviseur d'exécutions massives élu président
Nouvelle érosion des droits politiques et de la responsabilité
HRW -Beyrouth, 19 juin 2021
https://www.hrw.org/news/2021/06/19/iran-overseer-mass-executions-elected-president
« La victoire d'Ebrahim Raeesi, chef du pouvoir judiciaire iranien, le 19 juin 2021, lors d'une élection présidentielle qui n'était ni libre ni équitable, soulève de graves inquiétudes quant aux droits humains et à la responsabilité dans le pays.
Raeesi a eu une longue carrière dans le système judiciaire du pays et a fait partie d'un comité de quatre membres qui a ordonné l'exécution de milliers de prisonniers politiques en 1988… "Les autorités iraniennes ont ouvert la voie à l'accession d'Ebrahim Raeesi à la présidence par la répression et une élection injuste"… "En tant que chef du système judiciaire répressif de l'Iran, Raeesi a supervisé certains des crimes les plus odieux de l'histoire récente de l'Iran, qui méritent une enquête et une obligation de rendre des comptes plutôt qu'une élection à de hautes fonctions"… »
 
Iran. Ebrahim Raisi doit faire l’objet d’une enquête pour crime contre l’humanité
Amnesty International, 19 juin 2019
https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2021/06/iran-ebrahim-raisi-must-be-investigated-for-crimes-against-humanity/
« En réaction à l’annonce samedi 19 juin de la victoire d’Ebrahim Raisi à l’élection présidentielle en Iran, Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International, a déclaré :
« Le fait qu’Ebrahim Raisi ait accédé à la présidence au lieu de faire l’objet d’une enquête pour les crimes contre l’humanité que constituent les meurtres, les disparitions forcées et la torture, est un sombre rappel de l’impunité qui règne en maître en Iran. En 2018, notre organisation avait recueilli des informations sur la manière dont Ebrahim Raisi avait été un membre de la “commission de la mort”, qui avait soumis à des disparitions forcées et exécuté secrètement de façon extrajudiciaire des milliers de dissidents politiques dans les prisons d’Evin et de Gohardasht près de Téhéran en 1988. Les circonstances qui entourent le sort des victimes et le lieu où leurs corps sont enterrés sont, à ce jour, systématiquement dissimulés par les autorités iraniennes, ce qui s’apparente à un crime contre l’humanité qui perdure depuis cette date… »
 
Présidentielle en Iran : le "seul en scène" d’Ebrahim Raïssi
AFIF,  18 et 19 juin 2019
Filtrés par le Conseil des Gardiens de la Constitution parmi plus de 592 candidats à la 13ème "élection" présidentielle de la République islamique, sept hommes se sont affrontés le 18 juin lors du premier tour.
Sans rival et sans surprise c’est Ebrahim Raïssi, le candidat du Guide suprême Ali Khamenei qui est sorti des urnes, mais avec moins de 10% de soutien. L’abstention a été jugée historique.
 
Narges Mohammadi a été attaquée et menacée deux fois la semaine dernière par des agents de l'État
Elle craint que sa "vie soit en danger"
iranhumanrights.org, 17 juin 2021
Les autorités iraniennes devraient cesser d'agresser physiquement, de harceler et de menacer les militants pacifiques en Iran, y compris l'éminent défenseur des droits Narges Mohammadi, qui a déclaré au Center for Human Rights in Iran (CHRI) qu'elle craignait pour sa vie après avoir été violemment confrontée deux fois en moins d'une semaine à des agents de la sécurité de l'État non identifiés. "Je suis extrêmement inquiète pour ma vie… En l'espace de quelques jours, des assaillants inconnus qui ne s'identifient pas m'ont attaquée et menacée. Ils m'ont dit de cesser mes activités parce qu'elles 'nuisent aux intérêts de la République islamique'", a-t-elle ajouté. "Je suis une défenseuse des droits de l'homme et je n'ai enfreint aucune loi". Des photographies reçues par la CHRI montrent de larges ecchymoses sur le corps de Mohammadi.
 
Iran : Une élection antidémocratique cimente le statu quo
FIDH16 juin 2021
https://www.fidh.org/en/region/asia/iran/iran-undemocratic-election-cements-status-quo
Analyse de la FIDH et de la Ligue pour la défense des droits de l'Homme en Iran (LDDHI)
Le 18 juin 2021, l'Iran tiendra sa 13ème élection présidentielle. Depuis sa création en 1979, la République islamique d'Iran a régulièrement organisé des élections parlementaires et présidentielles, mais ces scrutins n'ont jamais respecté les normes internationales relatives aux élections.
Les conditions dans lesquelles se déroulera l'élection du 18 juin sont incompatibles avec les obligations de l'Iran au titre de l'article 25 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), qui prévoit la tenue d'"élections honnêtes" garantissant la "libre expression de la volonté des électeurs."
 
La famille d'un lutteur exécuté demande une révision de la Cour suprême
iranhumanrights.org, 15 juin 2021
Le fantôme de Navid Afkari hante la candidature électorale du chef du pouvoir judiciaire. Une semaine avant qu'Ebrahim Raïssi, ne se présente pratiquement sans opposition à l'élection présidentielle, la famille de Navid Afkari, lutteur exécuté sous la direction de Raïssi, a déposé une requête auprès de la Cour suprême pour demander un réexamen judiciaire des affaires le concernant, lui et ses deux frères. Selon leurs proches, deux des frères de Navid détenus à l'isolement depuis près de 9 mois, se voient refuser tout traitement médical approprié alors qu'ils ont été gravement blessés pendant leur détention par l'État.


Liberté de la presse en IRAN
(173ème /180 pays, a perdu 3 points)
https://rsf.org/fr/pays
La crise sanitaire aggrave les pires habitudes du régime iranien en termes de désinformation
Dissimulation d’informations, désinformation, voire mensonge d'État…. Les méthodes habituellement utilisées par la République islamique d’Iran lors des crises et des catastrophes sont de nouveau à l’œuvre depuis le début de l’épidémie de coronavirus… 
Une fois la vérité de l’épidémie admise, le régime a tout mis en œuvre pour limiter la libre circulation d’informations sur la crise sanitaire. Diffuser des informations non officielles sur la crise ont valu à de nombreux journalistes et journalistes-citoyens d’être convoqués et interrogés, voire inculpés, pour “propagation de rumeurs”. Des tweets sur la situation sanitaire en prison a même valu à l’un d’entre eux d’être arrêté.
Le régime iranien cultive le manque de transparence et se sert de la crise sanitaire pour alimenter sa propagande anti-américaine et dénoncer les sanctions imposées par États-Unis. La volonté de montrer au monde que l’Iran gère mieux la crise sanitaire que les Occidentaux et la désinformation d’Etat (officiellement le pays compte près de 70000 malades, et seulement 4500 décès) risque de mettre en danger la vie de millions d’Iraniens.
 
Une prisonnière politique agressée par des détenues criminelles violentes
Iran HRM, 12 juin 2021
Incitées par le personnel pénitentiaire, des prisonnières ont battu et blessé la détenue politique Shakila Monfared, lundi 7 juin, après son maintien illégal dans une section qui accueille des criminelles dangereuses dans la prison de Qarchak.
Selon la loi iranienne, les prisons sont tenues de diviser les prisonnières en fonction de la nature de leurs condamnations.
L’article 69 du règlement de l’Organisation des prisons d’État stipule que : « Tous les condamné(e)s, lors de leur admission dans les prisons fortifiées ou les centres de réhabilitation, seront séparé(e)s en fonction du type et de la durée de leur peine, de leurs antécédents, de leur caractère, de leur moralité et de leur comportement, conformément aux décisions prises par le Conseil de classification des prisonniers. » …
Le régime recourt aux méthodes les plus violentes pour briser le moral des prisonniers.
 
Quatre prisonnières politiques de Qarchak récusent la farce électorale en Iran
women.ncr-iran.org, 
12 juin 2021
Zahra Safaï, Marzieh Farsi, Parastou Mo’ini et Forough Taghipour ont dénoncé les conditions épouvantables régnant dans la prison de Qarchak sous le mandat d’Ebrahim Raïssi, à la tête de l’appareil judiciaire. Les quatre prisonnières politiques détenues à la sinistre prison de Qarchak ont publié une lettre ouverte dans laquelle elles ont dénoncé la mise en scène du 14ème scrutin de la présidentielle avec un acteur comme Raïssi…
https://women.ncr-iran.org/fr/2021/06/12/quatre-prisonnieres-politiques-de-qarchak-recusent-la-farce-electorale/
 
Une militante écologiste kurde arrêtée pour purger sa peine
Hengaw/CNRI Femmes, 10 et 11 juin 2021
La défenseure kurde de l’environnement Faranak Jamshidi a été incarcérée le jeudi 10 juin au centre de réforme et de réhabilitation de Sanandaj pour y purger sa peine de prison.
Le tribunal révolutionnaire de Sanandaj avait condamné Faranak Jamshidi en février à 4 ans de prison pour "appartenance à un parti politique kurde", "agir contre la sécurité nationale" et "propagande contre l’État" . La Cour d’appel a commué cette peine à un an.
Elle avait été arrêtée par les services de renseignements à Sanandaj le 28 juin 2020, et libérée sous caution de 200 millions de Toman (10000 $) après quatre mois et demi et jusqu'à son procès. Le mari de Faranak Jamshidi a également été arrêté l’année dernière et est emprisonné depuis.

L'Iran franchit le seuil des trois millions de contaminations au Covid-19
,
L'Iran a franchi le seuil des trois millions de contaminations au Covid-19 jeudi, a annoncé le ministère de la Santé, alors que le nombre de cas quotidiens d'infections et de décès est en baisse après avoir atteint un pic en avril…

Un militant syndicaliste condamné à 5 ans de prison et à la flagellation
iran-hrm.com, 10 juin 2021
Esmail Gerami, retraité et militant syndical âgé de 67 ans, a été condamné à une peine de prison et à des coups de fouet pour avoir participé à des manifestations organisées par des retraités pour obtenir des salaires plus élevés à Téhéran.
Le syndicat des travailleurs de l'usine de canne à sucre Haft Tappeh a indiqué mercredi qu'Esmail Gerami, l'un des chefs de file des manifestations nationales de retraités, avait été condamné à une amende de deux millions de tomans, en plus de l'emprisonnement et de la flagellation.
Esmail Gerami a été arrêté le 7 mars devant le ministère du Travail à Téhéran lors des manifestations pacifiques des retraités à l'échelle nationale et a été libéré le lendemain.
 
Une citoyenne bahaïe, championne de motocross féminin, condamnée à 8 ans de prison
iranpresswatch.org/en-hrana.org, 8 juin 2021
La championne de motocross féminin, la citoyenne bahaïe Shahrzad Nazifi a récemment été condamnée à 8 ans de prison, à 3 mois de de service dans un centre pour handicapés mentaux et à une interdiction de quitter le pays pendant 2 ans.
Née en 1971 et résidente de Téhéran, Shahrzad Nazifi et sa fille Nora Naraghi font partie des pionnières du motocross féminin en Iran. En mai 2019, HRANA a rapporté que Shahrzad Nazifi, Mehrshad Naraghi, et leurs enfants, se sont tous vus interdire l'accès et l'utilisation des pistes de motocross sans une décision de justice.
Nazifi a été accusé de "gérer des groupes et factions illégaux dans le but de perturber la sécurité du pays" et d'avoir "de mauvaises motivations et le désir interne de détruire le système religieux".
 
Le Parlement iranien envisage interdire les messagers étrangers
Iran News Wire/ CSDHI, 8 juin 2021
Dans une interview accordée à l’agence de presse Tasnim, affiliée aux pasdarans, le député iranien Reza Taghipour a fait la lumière sur un nouveau projet de loi au Parlement qui interdirait les messagers étrangers s’il était adopté.
 Selon d’autres sites Web publics, le nouveau projet de loi prévoit également que tous les internautes doivent être identifiés et les personnes qui distribuent des VPN et d’autres types d’outils anti-filtrage seront condamnées à des peines de prison et à des amendes. Le projet de loi souligne également qu’un "conseil de supervision" doit approuver toutes les applications de messagerie nationales et étrangères. Et le ministère des technologies de l’information et des communications peut bloquer l’application.
Les applications de messagerie étrangères comprennent Instagram, Whatsapp et Facebook, entre autres.
 
Un détenu "inapte à la détention" meurt en prison
lorientlejour.com, 8 juin 2021
Un détenu iranien condamné à cinq ans de prison pour "propagande contre l'Etat" et souffrant de graves problèmes de santé est mort en prison, ont annoncé des ONG, accusant les autorités de négligence. Sasan Niknafs, incarcéré depuis juillet 2020, est décédé samedi après avoir été hospitalisé, ont confirmé dans un communiqué les services pénitentiaires de Téhéran. Niknafs a été mis en prison "en dépit de nombreux problèmes de santé, physiques et mentaux", notamment des antécédents de tentatives de suicide, a déploré le Centre pour les droits humains en Iran (CHRI), basé à New York.
 
AI appelle à la libération des deux frères Vahid et Habib Afkari, des manifestants torturés et emprisonnés injustement
Amnesty International, 7 juin 2021
 https://www.amnesty.org/en/documents/mde13/4250/2021/en/
« Les frères Vahid et Habib Afkari subissent de nouveau des actes de torture et d'autres mauvais traitements à la prison d'Adelabad, à Chiraz. Depuis septembre 2020, ils sont détenus dans des cellules d'isolement sans fenêtre et se voient refuser l'accès à des soins de santé adéquats, à l'air frais, aux appels téléphoniques et aux visites familiales en face à face. Les autorités les ont arrêtés arbitrairement en 2018 après leur participation à des manifestations, les ont fait disparaître de force et les ont torturés à plusieurs reprises pendant des mois. Ils ont été condamnés à de longues peines d'emprisonnement à l'issue de procès manifestement inéquitables... »
 
Rapport mensuel de Hengaw
Violations des droits humain au Kurdistan iranien en mai 2021
3 juin 2021
https://hengaw.net/en/news/hangao-human-rights-organisation-monthly-report-on-human-rights-violations-in-iranian-kurdistan-during-may-2021
Selon le Centre de documentation des statistiques et des données de l'Organisation des droits de l'homme de Hengaw, au moins 77 violations des droits humains ont été enregistrées au Kurdistan iranien au cours du mois de mai 2021 :

- 17 Koulbars tués et blessés
- Un citoyen kurde a été exécuté à la prison centrale d'Ilam
- Un prisonnier a perdu la vie dans la prison d’Oroumieh à la suite de passages à tabac par des agents pénitentiaires
- Un prisonnier de la prison de Bukan a décédé en raison du manque de soins médicaux.
- Au moins 5 civils ont été blessés dans des explosions de mines terrestres aux frontières du Kurdistan iranien .
- Au moins 35 citoyens kurdes ont été arrêtés par les forces de sécurité iraniennes dans différentes villes du Kurdistan pour des activités politiques, idéologiques et civiques.
- 8 militants kurdes ont également été condamnés à un total de 88 ans et 11 mois de prison par la justice iranienne pour activités politiques, idéologiques et civiques.
- Au moins 4 travailleurs de Sahneh, Oroumieh, Marivan, Sarvabad, Ilam et Saqez ont perdu la vie au travail à la suite d'accidents.
 
Transfert d’un manifestant emprisonné au quartier avec des "criminels de droit commun"
iran-hrm.com, 2 juin 2021
Hossein Hashemi
, l’un des participants aux manifestations nationales de novembre 2019 et détenu depuis au pénitencier du Grand Téhéran a été transféré au quartier des criminels de droit commun.
Après avoir révélé en mai 2021 dans une lettre les conditions désastreuses et épouvantables de détention dans cette prison,  ce prisonnier politique a été convoqué le 1er juin sous prétexte d'interrogatoire. À la suite d’une dispute verbale avec Eliassy, le procureur superviseur du tribunal de la prison d’Evin, il a été enfermé dans le quartier des criminels violents, en violation du droit iranien et des normes internationales.
 
Une enseignante détenue infectée par coronavirus dans la prison d'Evin
hra-news.org, 2 juin 2021
Nahid Fath'alian, une enseignante à la retraite emprisonnée dans le quartier des femmes de la prison d'Evin, a été testée positive au Covid-19.
Outre la santé de cette enseignante à la retraite, ce problème menace également la santé des autres détenues du même quartier qui ont été en contact avec elle. Cependant, jusqu'à présent, aucune mesure n'a été prise par les autorités pénitentiaires pour tester les autres détenues de ce quartier et pour séparer les détenues présentant des symptômes. Nahid Fath'alian est toujours détenue au secret dans cette prison, plus de 13 mois après son arrestation.

Iran Human Rights Monitor, Rapport mensuel mai 2021
IHRM, 1er juin 2021
https://iran-hrm.com/2021/06/01/monthly-report-may-2021/
Au cours du mois de mai 2021, les autorités iraniennes ont poursuivi les exécutions, la torture, la répression des groupes minoritaires, l'arrestation et la condamnation de militants civils et politiques et la censure d'Internet.
Ce rapport présente des statistiques et des faits, notamment l'exécution d'au moins 21 citoyens. Les exécutions ont eu lieu pour la plupart en secret, et 15 d'entre eux ont été exécutés pour des accusations liées à la drogue.