24 novembre 2015

Un hommage émouvant qui dénonce la lecture khomeyniste de l'islam

Par :Simin Nouri
Architecte franco-iranienne, présidente de l'Association des Femmes Iraniennes en France


LE HUFFINGTON POST - Paris, boulevard Voltaire, face au Bataclan, une foule silencieuse. Il y a beaucoup de va et vient. Les têtes tournées vers les tas de fleurs, de bougies et de feuilles remplies de messages et graphiques, déposés par des anonymes tout au long des trottoirs. Les visages fermés, tristes, hébétés, en colère.


Il est question que l'auteure -chanteuse franco-marocaine Sapho chante la Marseillaise et Imagine de John Lennon devant cette salle mythique où elle s'est produit en 1986 et 1991 et où a chanté la grande diva égyptienne Omme Kolsoum.


Dans une intervention pleine d'émotion et de rage, l'écrivain Olivier Steiner s'est surtout référé au grand poète mystique persan du XIIIe siècle, Jalal-edine Roumi, en récitant un extrait de son poème sur le plaisir à fréquenter les juifs, les chrétiens, les zoroastriens et les musulmans.
Quelques beaux morceaux de musique persane ont été ensuite joués par le musicien iranien Hamid-Reza Taherzadeh.


Des exilés iraniens dont certains portent toujours les blessures de trois décennies de répression féroce dans leurs pays au nom de la religion, ont tenu à exprimer leur peine et leur solidarité avec les victimes de cette barbarie indicible ainsi qu'avec leurs proches et le peuple français tout entier en ces moments d'effroi et de douleur.

Parmi cette foule, de nombreux membres et sympathisants de la Résistance iranienne avec chacun et chacune une rose blanche parée d'un nœud de ruban noir à sa tige à la main. Profondément affectés par la douleur des français, ils sont là aussi par le deuil qu'ils portent, eux aussi, depuis plus de trois décennies.

Les badauds s'étonnent du nombre élevé des femmes ici présentes malgré le climat de la peur et de l'angoisse, naturel dans des circonstances pareils, la plupart vêtues du noir portant un voile bleu; la belle rose blanche est mise encore plus en valeur.


Ces musulmans iraniens ont été les premiers depuis longtemps à s'alarmer de la lecture khomeiniste de l'islam, et du danger que celle-ci allait courir à l'Iran, à la région et au monde. Cette lecture venait du pays le plus grand, le plus ancien et le plus riche du Moyen-Orient. Restée sans une réponse ferme du monde civilisé, elle a réveillé les foyers dormants des extrémistes de tout bord dans le monde et engendré l'extrémisme islamiste ou l'islamisme radical dont le dernier né, le monstre Daech, vient de frapper si cruellement, si sauvagement notre belle ville, et surtout sa jeunesse pleine de vie et d'espoir.

Premières victimes de l'islamisme à l'iranienne, ces hommes, ces femmes, leurs familles et leurs proches ont été emprisonnés, torturés ou exécutés par Khomeini et continuent à l'être par Ali Khamenei, le calife de Téhéran depuis 25 ans. Ils sont chassés d'Iran, le beau pays qu'ils chérissent tant.

Ayant vécu l'idéologie inhumaine et profondément misogyne du khomeynisme au nom de l'islam, la présence, la mobilisation et la détermination de ces femmes après tant d'années d'exil involontaire, étonne, capte toutes les attentions et force le respect.

Elles prenaient paroles devant les lieux de la tuerie de masse la plus horrible qu'ait connu la France depuis la deuxième guerre mondiale en s'adressant aux passants et à la foule: "Nous sommes ici pour dire que ces terroristes ont commis un crime contre l'humanité. Nous sommes ici pour partager la douleur du peuple français, parce que nous sommes, nous aussi, atteints dans notre cœur et notre chair par ce crime immonde, ayant été nous-mêmes victimes du fondamentalisme religieux."

Suivi d'un message du courage et d'espoir: "Cela ne passera pas; nous vaincrons les tueurs, leurs commanditaires et leurs maîtres qu'ils soient à Téhéran, en Irak, en Syrie, au Liban ou au Yémen, avec notre détermination, avec notre volonté inébranlable de s'unir dans ce combat, aussi longtemps qu'il pourra durer, car l'amour, le courage et la vie ont toujours fini par vaincre la haine, la lâcheté et la mort"

17 novembre 2015

Toutes et tous unis, nous combattrons l’intégrisme islamiste

ASSOCIATION DES FEMMES IRANIENNES EN FRANCE

condamne avec vigueur les attentats lâches et odieux contre les innocents à Paris et s’associe au deuil national.
AFIF présente ses sincères et profondes condoléances aux familles des victimes et forme des vœux de rétablissement rapide des blessés.
Toutes et tous unis, nous combattrons l’intégrisme islamiste.

12 novembre 2015

Une première ambassadrice du régime iranien, un non-événement


 
LE HUFFINGTON POST - La nouvelle est tombée il y a deux jours presque une semaine avant la venue en France d'Hassan Rohani, président du régime iranien. Les mollahs nomment leur première ambassadrice... en Malaisie.

Mais avant de commencer à écrire ces quelques lignes sur ce qui est pour des millions d'Iraniennes un non-événement, j'apprends la très triste nouvelle de la disparition d'André Glucksmann, philosophe engagé et homme de tous les combats pour les droits humains quel que soit le pays où ils sont bafoués, et quelles que soient les circonstances ou le contexte politique. Je suis d'autant plus endeuillée par sa mort qu'il soutenait avec force le combat de la Résistance iranienne contre la dictature religieuse en Iran. Depuis son lit de malade il aura soutenu la pétition dénonçant l'arrivée de Rohani, l'homme aux 2000 exécutions, dont 58 femmes, en France. Cet érudit engagé a été parmi les premiers à avoir dénoncé l'intégrisme islamiste et le terrorisme qui en découle, incarné par le fascisme religieux dont Rohani a toujours été une des figures marquantes.

La nomination de Marzieh Afkham, la porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères depuis plus de deux ans, au poste d'ambassadrice en Malaisie, est de toute évidence un acte de propagande destiné au public et aux médias occidentaux (elle a été remplacée par un homme, Hossein Jaber-Ansari). Dans une tentative évidente de nier l'aspect "com" de cette initiative à la veille du voyage de son président en Europe, Javad Zarif, ministre des Affaires étrangères a tenu à préciser que le retard dans l'annonce de la désignation d'Afkham était lié au problème du choix de son successeur, un retard de quatre mois!

En tout cas, pour des millions d'Iraniennes qui souffrent depuis plus de trente ans de discriminations et des lois misogynes au quotidien, il s'agit d'un non-événement. De leur vie privée jusqu'au choix de leurs vêtements en passant par leurs études et leur vie professionnelle (pour les rares qui en ont une), elles sont toujours victimes d'une théocratie extrêmement brutale et de ses lois médiévales.

Quelques rappels simples s'imposent:

- Marzieh Afkham a besoin de l'autorisation écrite de son époux pour se rendre en
 Malaisie afin d'y travailler comme ambassadrice;
- Elle ne peut devenir ni juge ni présidente de la République;
- Son témoignage devant la justice vaut la moitié de celui d'un homme;
 - Elle ne peut pas chanter en public;
- L'accès aux stades pour assister à des compétitions sportives lui est interdit;
- Et selon un tout récent amendement, elle devra porter un uniforme déterminé par les religieux et imposé aux Iraniennes...

Dans sa fonction de porte-parole de la diplomatie des mollahs (« assistée » par une équipe exclusivement masculine) elle n'a fait que défendre avec véhémence toutes les politiques répressives du premier véritable califat islamique au Moyen-Orient qui servira de source d'inspiration à Al-Qaida ou encore à Daech, égrenant sa cruauté et ses milices dans la région (l'Irak, la Syrie, le Liban, le Yémen...).

Afkham n'a pas hésité de qualifier les rapports de l'ONU et des organisations de défense des droits humains sur les graves exactions en Iran de "propagande politique" hostiles aux "valeurs" et principes "islamiques"...

Oui, finalement, Marzieh Afkham est bien l'ambassadrice d'un système fondé sur la misogynie, qui a besoin d'un arbre pour cacher la forêt de l'enfer qu'il fait vivre aux femmes en Iran. On peut juste s'interroger sur le grand silence à cet égard dans la foison d'articles qui s'extasient devant cette nomination.

La peine de mort en Iran, rappel gênant pour les commerçants sans éthiques


Architecte franco-iranienne, présidente de l'Association des Femmes Iraniennes en France
 
LE HUFFINGTON POST - La Journée internationale contre la peine de mort, le 10 octobre, nous a rappelé en ce 21e siècle que certains pays tuent encore leurs citoyens. Parmi ces pays, le régime iranien, premier "Etat islamique" du temps moderne "brille" par son bilan accablant. Un système macabre qui continue à exécuter des milliers d'Iraniens depuis 36 ans.
 
Du massacre des prisonniers politiques en l'espace de quatre mois à l'été 1988 aux pendaisons publiques, celles des mineurs et des femmes. Avant ce régime, au fil de sa longue histoire, l'Iran avait rarement vu des femmes en tchador noir pendues en plein ville à des grues. Ces horribles images devaient et doivent révolter les consciences. Après toutes ces années, faire semblant de croire qu'il peut y avoir un zeste de modération dans ce régime, n'est que pure duperie.
 
Près de 2000 exécutions sont dénombrées depuis l'arrivée à la présidence de la république de Hassan Rohani, désigné par certains comme un "conservateur modéré". Selon un rapport du Comité de Soutien aux Droits de l'Homme en Iran, la grande majorité de ces 2000 peines capitales sont effectuées au petit matin dans l'enceinte des prisons du pays. Parmi ces mises à mort, 125 étaient en public, 17 concernaient des jeunes et mineurs au moment des faits, 37 étaient des exécutions politiques et 56 femmes pendues dont la jeune Reyhaneh Jabbari, 26 ans, pour s'être défendue contre un agent du ministère du Renseignement qui voulait la violer. La campagne internationale pour empêcher cette dernière pendaison n'a malheureusement pas dissuadé les mollahs.
 
Selon Amnesty International, 694 personnes auraient été condamnées à mort en Iran entre le 1er janvier et le 15 juillet 2015 soit trois prisonniers par jour. Amnesty International précise par ailleurs que: "Si les autorités iraniennes continuent sur leur lancée, il est probable que plus d'un millier de condamnés seront mis à mort d'ici à la fin de l'année."
 
Dans le nouveau rapport présenté en septembre au Conseil des droits de l'Homme, le secrétaire général des Nations Unies annonce que depuis le rapport précédent sur l'Iran, "l'application de la peine de mort, y compris en matière d'infractions et les exécutions liées à la drogue en public, s'est poursuivi à un rythme alarmant". Ban Ki-moon poursuit: "Les exécutions ont marqué une tendance continuelle à augmenter en nombre de 2008 à 2015, plafonnant à 750 au moins en 2014. Au moins 520 personnes ont été exécutées durant le premier semestre de 2015, dont 384 pour délit lié à la drogue."
 
La république islamique d'Iran détient ainsi le record mondial du nombre des exécutions par tête d'habitant. Plus discrète, c'est la mise à mort progressive de nombreux détenus politiques et des prisonniers d'opinion dans les sinistres geôles du pays. Les autorités les privent des soins médicaux.
 L'état de la santé physique et parfois psychique des détenues Atena Daemi, Narguess Mohammadi, Zeinab Jalalian, Atena Fargdani... est très critique et malgré l'insistance de leurs familles, elles ne reçoivent pas de soins nécessaires, ni dans la prison ni dans un hôpital à l'extérieur.
 
Shahrokh Zamani, syndicaliste emprisonné accusé "d'activités contre le régime", a été retrouvé mort le 13 septembre dans son lit par ses compagnons de cellule portant des traces de coups à la tête et du sang dans la bouche.
 
L'accord sur le nucléaire iranien est presque achevé. Si la communauté internationale et l'Occident en particulier se sentent soulagés, soit. Mais il est urgent de s'occuper des droits des Iraniens. Un appel en ce sens vient d'être lancé pour réclamer la fin des exécutions.
 
Il est grand temps que les grands de ce monde, les responsables des pays démocratiques et les diplomates exigent de la république islamique d'Iran: d'abolir à jamais la peine de mort, de libérer tous les détenus politiques et les prisonniers d'opinion, d'accorder la liberté vestimentaire, de culte et d'expression, d'abolir la censure, d'accorder l'égalité entre les hommes et les femmes dans tous les domaines.
 
Sans ces changements, les échanges avec ce régime ne contribueront qu'à encourager les mollahs à multiplier davantage les cas de violation des droits de l'Homme au détriment de la population iranienne.

06 novembre 2015

Bulletin mensuel d’informations sur l’Iran

Octobre 2015
ASSOCIATIONDES DES FEMMES IRANIENNES EN FRANCE
116 Rue de Charenton 75012 Paris – France
Tél./Fax (331) 43 65 32 97
afifem2001@yahoo.fr


19 internautes arrêtés à Chahreza
Hra-news.org, 1er octobre 2015
Au cours des six derniers mois, 19 internautes de ville de Chahreza, près d'Ispahan, ont été arrêtés.
C’est le chef de la police de cette ville a dit qui a annoncé ces arrestations en raison de leurs activités Internet depuis mars dernier.
Deux activistes web, Arash Zad et Mohsen Sadeghi-nia ont également été appréhendés cet été.
Sadeghi-nia a posté un article sur son blog sur les violations des droits de l'Homme en Iran et a critiqué les exécutions publiques.


Zeinab risque de perdre la vue en prison
CNRI, 1er octobre 2015
Zeinab Jalalian, prisonnière politique kurde, détenue actuellement dans une prison à Khoy (nord-ouest) risque de perdre la vue.
Selon des rapports reçus le mercredi 30 septembre, les autorités carcérales refusent à cette jeune femme le droit de rencontrer sa famille et l’accès aux soins médicaux dont elle a besoin.
Emprisonnée depuis huit ans, Zeinab Jalalian souffre actuellement d’une grave maladie des yeux causée par les mauvaises conditions de détention et par des tortures qu’elle a subies en prison. Selon les médecins, elle doit rapidement être opérée des yeux, sans quoi elle risque de perdre la vue de façon irréversible.

Née en 1982 à Makou (nord-ouest), Zeinab Jalalian a été arrêtée en 2007 à l’âge de 25 ans. Lors d’un procès à huit clos pendant lequel elle n’a pas eu accès à un avocat, elle a été condamnée à prison à vie sur une accusation de «participation à la lutte armée contre le régime». Elle a rejeté cette accusation et a fait plusieurs grèves de la faim pour protester contre le verdict injuste prononcé à son encontre.


Les femmes à Yasuj
Agence Fars, 1er octobre 2015
Les femmes prennent part à moins de 1% des activités politiques, a déclaré Zahra Zamani, un membre du conseil municipal de Yasuj. « 87% des femmes de cette province sont économiquement inactives », a-t-elle dit.
« La faible participation dans les sports et le manque de gymnases pour femmes ont augmenté les difficultés auxquelles elles sont confrontées dans cette province. Les fonctionnaires de cette province doivent porter une attention particulière à ces questions et de prendre des mesures pour les résoudre », a ajouté Zamani.
« 48% des femmes vivant dans les zones rurales et les sociétés tribales sont confrontées à de graves problèmes d'hygiène », at-elle conclu.


Les iraniennes célibataires pas autorisées à quitter le pays
Akhbar-rooz.com/CSDHI, 1er octobre 2015
Le cas ironique de la footballeuse iranienne qui n'a pas été autorisée par son mari à quitter le pays pour participer à des jeux Championnat de football en Asie, a relancé les pourparlers au sujet de la loi sur les passeports des femmes. Bien que la loi permette aux femmes de se marier et d’avoir une famille à l'âge de 13 ans et sont considérées comme mentalement, politiquement et socialement assez matures pour prendre part aux élections à l'âge de 18 ans, quand elles arrivent avec leurs passeports, les législateurs décident soudainement que les femmes doivent obtenir une lettre de leurs pères...
Quand vous vous adressez à la police pour obtenir votre passeport, vous verrez une annonce selon laquelle les femmes mariées à tout âge ont besoin de l'autorisation notariée de leur mari pour quitter le pays.



5 millions de chômeurs
Agence officielle Mehr/CSDHI, 2 octobre 2015
Selon un récent rapport sur la situation économique de l'Iran et sur la détérioration des droits des femmes, dans les 6 prochaines années, non seulement il y aura pas de diminution du nombre de chômeurs, mais de surcroît, le marché de l'emploi sera englouti dans une crise et il y aura 5 millions de chômeurs.
Il est à noter que près de la moitié de cette population sont des diplômés d’université.  Le chômage parmi les diplômés de sexe féminin est beaucoup plus élevé que celui de leurs homologues masculins.

Un expert du marché de l'emploi, Hamid Haj Ismaïl, a déclaré dans une interview avec l'agence Mehr : « Actuellement, il n'y a aucune coordination adéquate entre les responsables économiques du pays. Actuellement, les femmes représentent plus de 50% de la population du pays, et au cours des dernières années, les demandes d'emploi chez les femmes ont décuplé… Une partie de l'économie en Iran a officieusement transformé en courtage et médiation, et ces personnes sont considérées comme faisant partie de la population active du pays. On peut dire qu’actuellement le nombre de personnes au chômage est en fait deux fois plus important que les chiffres présentés par le Centre de recensement de l'Iran », a-t-il dit.



553 000 femmes expulsées du marché du travail, l'année dernière
Centre national des statistiques de l'Iran, automne 2015
Les derniers chiffres publiés par le Centre National des statistiques cet automne (2015) indique qu’au cours de l'année précédente, plus de 553 000 femmes ont été expulsées du cycle économique.
Au cours de l’examen de l’emploi, l’emploi des femmes a largement été occulté.
Quelques 8 000 personnes seront attirées par cet examen, mais celui-ci repose sur les instructions imposées par Rouhani.  2 800 offres d'emploi étaient fournies par cet examen au mois de juin. 2 284 emplois ont été exclusivement attribués aux hommes, 500 emplois sont communs aux femmes et aux hommes et seulement 16 emplois ont été attribués exclusivement aux femmes.



Arrestation d’une mariée pendant sa fête de mariage
Al Arabiya, 4 octobre 2015
http://goo.gl/C13Sij


Distribution du Kit "voile et chasteté" aux écolières à Téhéran
Iran Manif, 5 octobre 2015
Un responsable de la municipalité de Téhéran a annoncé qu'un "plan de décence des filles" a été mis en place dans 50 écoles du sud-est de Téhéran.
Le plan prévoit la distribution d'un kit "voile et chasteté" aux écolières avec des cagoules et des voiles en tout genre, obligatoires évidemment.



Accidents du travail : Décès d’au moins 137 ouvriers en 5 mois dont une femme
CNRI, 6 octobre 2015
Au cours de ces cinq derniers mois, au moins 137 ouvriers ont perdu la vie à Téhéran dans des accidents survenus sur leurs lieux de travail. L’Office d’enquête sur les accidents du travail à Téhéran a déclaré qu’une femme a été parmi les personnes tuées dans ces accidents professionnels, survenue en raison des conditions de travail dangereuses.
Les causes les plus courantes de décès accidentels sur les lieux de travail en Iran sont les suivantes : chutes, collision, incendies, manque d’oxygène.
Le dernier de ces accidentels professionnels mortels a eu lieu le samedi 3 octobre sur un chantier à l’ouest de Téhéran. Le plafond d’un immeuble s’est effondré et un jeune ouvrier afghan de 21 ans est mort sous les décombres.



Les mères isolées vivent dans la pauvreté
ISNA/CSDHI, 6 octobre 2015
Hossein Raghfar, membre du groupe de travail des experts concernant les affaires féminines et familiales a indiqué : « la pauvreté des familles monoparentales assumées par une femme en Iran est 1,3 fois plus importante que celles assumées par un père.
La pauvreté chez les femmes est 1,3 à 1,4 fois plus importante que pour les hommes au cours des dernières années. Près de 12% des familles du pays sont tenues par des mères célibataires, et environ 45% de ces familles vivent dans la pauvreté, alors que ce ratio pour les hommes est de 30% ».



Le gouvernement ne veut pas plus de 10% de femmes dans l'enseignement
Site Al-Monitor/Terrafemina, 8 octobre 2015
par Charlotte Arce     http://goo.gl/xdJ6vJ
Alors que les Iraniennes sont déjà massivement touchées par le chômage et le sous-emploi, le gouvernement a annoncé fin septembre son intention d'imposer un quota de 10% de femmes dans la fonction publique...
Considérant en effet que l'Éducation était trop féminisée, le gouvernement de Hassan Rohani a décidé fin septembre de limiter le nombre de candidates souhaitant devenir enseignantes. Désormais, seuls 10% des postes seront attribués à des femmes.
Sur les 3 703 postes d'enseignants à pourvoir à 2015, seuls 630 seront proposés à des femmes tandis que les 3 073 autres iront aux hommes. Ce sont les femmes postulant à Téhéran, la capitale iranienne, qui sont les plus discriminées : sur les 190 nouveaux postes créés au sein du ministère de l'Éducation, seuls 6 seront attribués à des femmes...
Un taux de chômage des femmes record
Cette mise en place de quotas excluant pour les femmes intervient alors que le chômage des femmes atteint des taux record dans le pays. Le 6 septembre dernier, le vice-président pour les femmes et les affaires familiales Shahindokht Molaverdi a publiquement confirmé que plus de 40% des diplômées étaient actuellement sans emploi. D'après les autorités, le taux de chômage des femmes est deux fois plus important que celui des hommes en Iran et toucherait, au total, plus de 3,1 millions d'actifs dans le pays…


Voir également
Les femmes iraniennes recalées aux examens de la fonction publique
Libération, 14 octobre 2015
Par Victoria KOUSSA
http://goo.gl/OUjYwB



Une caricaturiste emprisonnée contrainte à effectuer un « test de virginité »
Amnesty International, 9 octobre 2015
Selon une récente révélation de la dessinatrice satirique Atena Farghadani, elle a été forcée de se soumettre à un « test de virginité et de grossesse », avant son procès car elle est accusée de « relations sexuelles illégitimes » pour avoir serré la main de son avocat, a déclaré Amnesty International sur le bilan honteux de l'Iran concernant la violence faite aux femmes…
« Il est choquant qu’en plus d’accuser Atena Farghadani d’un « crime » ridicule, à savoir d’avoir serré la main de son avocat, les autorités iraniennes l’ont forcée à subir un « test de virginité et de grossesse », a déclaré Saïd Boumedouha, directeur adjoint du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord au sein d’Amnesty International.
Contraindre à des « tests de virginité » est internationalement reconnu comme une forme de violence et de discrimination contre les femmes et les filles... « Les autorités iraniennes doivent immédiatement procéder à la libération inconditionnelle d’Atena Farghdani, qui est une prisonnière d'opinion… Une enquête indépendante et impartiale doit être menée d'urgence sur les allégations de torture et de mauvais traitements subis par Atena Farghadani et les responsables doivent être traduits en justice », a déclaré Saïd Boumedouha, responsable de Moyen-Orient et Afrique du Nord à Amnesty International



Manifestation nationale des enseignants
AFIF, 9 octobre 2015
Le 8 octobre 2015, les enseignants iraniens ont organisé des rassemblements dans près de 30 villes en Iran. Ils protestaient contre la discrimination dont sont victimes les enseignants et les salaires insuffisants qu’ils perçoivent. Ils ont exigé la remise en liberté de leurs collègues emprisonnés.
Dans de nombreuses villes, les agents du ministère des renseignements essayaient depuis plusieurs jours d’empêcher que ces rassemblements prennent forme, mais en vain. Les femmes étaient tout particulièrement présentes et nombreuses lors de ces protestations.



Journée mondiale contre la peine de mort
Les opposants dénoncent une "complaisance" internationale à l'égard de Téhéran
AFP/AFIF, 10 octobre 2015
Des représentants de l'opposition iranienne en exil, réunis samedi à Paris, ont accusé la communauté internationale, et les pays occidentaux en particulier, de "complaisance" à l'égard de l'Iran sur la peine de mort, dénonçant une aggravation du nombre d'exécutions dans ce pays.
"Je ne comprends pas pourquoi dans les négociations que le monde entier a eu avec ce régime, jamais on n'a parlé des exécutions qui ont lieu alors que toutes les sept heures, il y a une personne qui est exécutée", a déclaré à l'AFP Paria Kohandel, fille d'un opposant détenu condamné à 10 ans de prison en 2006 et "menacé à plusieurs reprises d'être exécuté" par ses geôliers.
"Jusqu'où va-t-on continuer à être complaisant avec ce régime ?", a interrogé la jeune fille âgée de 18 ans, qui a fui clandestinement son pays au cours de l'été...
"Il faut que les pays occidentaux ouvrent les yeux sur ce qui se passe. Il faut punir les responsables de ces crimes devant les tribunaux internationaux", a renchéri Farzad Maddazadeh, un autre opposant réfugié depuis août en Europe après avoir passé cinq ans en prison entre 2009 et 2014.

Selon des chiffres avancés dans un rapport du Comité de soutien aux droits de l'Homme en Iran (CSDHI), proche de l'opposition en exil, 1.869 exécutions ont eu lieu dans le pays depuis l'arrivée au pouvoir de Hassan Rohani en 2013, dont 1.270 tenues secrètes.
"La moyenne annuelle des exécutions sous son mandat a triplé par rapport à son prédécesseur (ndlr, Mahmoud Ahmadinejad)", a affirmé Maryam Radjavi, président du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), devant quelques centaines de participants à la conférence.
En juillet dernier, Amnesty International avait dénoncé ce qu'elle avait qualifié de "frénésie d'exécutions" en Iran, évoquant un nombre de 700 depuis le début 2015.
http://goo.gl/owZn2b

http://goo.gl/SF5hEs
Cette Iranienne n’a que 18 ans, mais son intervention à Paris lors d’une conférence internationale le 10 octobre devant une audience avertie a scotché tout le monde.



Une femme arrêtée pour activités sur réseaux sociaux
Khabarfarsi.com, 11 octobre 2015
Le chef de la police d’Internet (FATA) de la province de Guilan (nord) a déclaré qu’une femme de 35 ans, dirigeante du site web Mazoun Arous dans la ville de Racht, a été identifiée et arrêtée pour, selon lui, « le contexte immoral ».
« Les experts de FATA ont identifié un profil sur Instagram dont l'utilisateur affichaient des images immorales », a déclaré Iraj Mohammad-Khani…
« Devant les preuves existantes, elle a avoué son crime et sa motivation était de faire de la publicité et de gagner des clients sous le couvert de médias sociaux en affichant des images immorales. Elle a ensuite été transférée au bureau du procureur de la République à Rasht », a expliqué Mohammad-Khani.



Une mère privée de visite à son fils emprisonné
HRANA, 11 octobre 2015
La mère d'Amin Anvari, un activiste civil emprisonné, s’est vue interdite de rendre visite à son fils après avoir participé à des rassemblements civils à Téhéran.
Elle exige la libération inconditionnelle de son fils, « je vais concentrer mes efforts et je ne reculerai devant rien jusqu’à la dernière minute pour obtenir la libération de mon fils ».
Amin a été arrêté le 4 octobre et en vertu d'une décision rendue par le bureau du procureur de la prison d'Evine, il a été placé en détention après la fouille de sa maison et la confiscation de ses biens.
Le tribunal de la révolution à Téhéran l’a condamné à 2 ans et demi de prison sur des accusations de propagande contre l'État, d’insulte proférée contre le Guide suprême et les fonctionnaires de l'Etat (Mesbah Yazdi) sur Facebook. Cette décision a ensuite été commuée à 5 ans avec sursis.
Anvari est âgé de 21 ans et il débutait sa 5ème année d’études d'ingénieur informatique à l'Université d’Amir Kabir de Téhéran.



Un condamné à mort se suicide dans la prison en Iran
hra-news.org, 11 octobre 2015
Un condamné à mort s’est suicidé dans la prison de Gohardacht de Karaj, à l'ouest de Téhéran.
Hamid Bahrami, 30ans, a vécu 10 ans dans le couloir de la mort. Il a été arrêté et condamné pour homicide.


Un jeune Afghan tué en garde à vue
HRANA/CSDHI, 12 octobre 2015
Un jeune ressortissant afghan, Alireza Rezaie, a été tué suite à des coups violents et des passages à tabac de la part des forces répressives de la sécurité de l'État au niveau d’un poste-frontière entre l’Iran et la Turquie.
Le jeune homme et un certain nombre d'amis ont été arrêtés en tentant de franchir illégalement la frontière. Il a succombé à une crise cardiaque pendant sa détention…


21% des enfants des rues ont subi des relations sexuelles
csdhi.org, 13 octobre 2015
« D’après une recherche menée à Téhéran, 21% des enfants des rues ont expérimenté des relations sexuelles », a déclaré Ebrahim Ghafari, adjoint social de l’Organisation de la protection sociale du régime iranien.
Parmi ces enfants, les filles sans-abri sont les plus vulnérables. Le quotidien gouvernemental « Ghanoon» a publié en juin un rapport sur le viol collectif d’une petite fille de 11 ans par six hommes en Iran.
La moyenne d'âge des relations sexuelles dans le pays est de 12 ans et demi pour les filles et 13 ans et 7 mois pour les garçons.
Minou Mohrez, la responsable du Centre de recherche sur le sida, a déclaré que la plus forte hausse des cas de sida en Iran est constatée parmi les enfants sans-abris victimes de viols.



Récession économique actuelle de l'Iran est sans précédent dans les 30 dernières années
Blogs.mediapart.fr, 13 octobre 2015 par H. Enayat
http://goo.gl/wAlOJQ
Le samedi 10 octobre, Massoud Khansari, chef de la Chambre de Commerce, Industrie et des Mines et de l'Agriculture de Téhéran, a déclaré que la récession économique actuelle de l'Iran est sans précédent dans les 30 dernières années et que chaque jour nous attendons la fermeture d’une usine…



Une jeune femme pendue en Iran
Iran Human Rights, 13 octobre 2015
Les autorités iraniennes ont exécuté la jeune délinquante Fatemeh Salbehi âgée de 23 ans.
Fatemeh a été reconnue coupable du meurtre de son mari en 2008 quand elle avait 17 ans. Elle a été pendue tôt ce matin dans la prison d’Adelabad à Chiraz (sud)
Fatemeh Salbehi s’est mariée à 16 ans à Hamed Sadeghi âgé de 30 ans. Un an plus tard, le corps de Hamed a été trouvé dans leur maison et Fatemeh, lycéenne à ce moment-là, fut inculpée. Elle n'a pas eu accès à un avocat au moment des interrogatoires.
L’exécution de Fatemeh Salbehi est une violation claire des obligations internationales de l'Iran, et les dirigeants iraniens et en particulier le leader suprême Ali Khamenei, doivent être tenus responsables de ce crime.
Malgré la ratification de la Convention des Nations Unies sur les droits de l'enfant, les autorités iraniennes ont exécuté au moins 16 mineurs délinquants depuis 2014.
Un rapport récent montre que le nombre des exécutions en 2015 est le plus élevé depuis plus de 25 ans.

L’UE condamne Téhéran après l’exécution de Fatemeh Salbehi

http://goo.gl/BQu62w

                 
L'ONU dénonce les exécutions en Iran de criminels mineurs au moment des faits


http://goo.gl/6TZVA7   et   http://goo.gl/9cZmg5



L'Iran a exécuté plus de 700 personnes depuis le début de l'année 2015

L’exécution de deux mineurs délinquants en quelques jours vide de son sens la justice pour mineurs

http://goo.gl/wG0iGZ
Amnesty Internationale a dénoncé la récente exécution de deux mineurs en Iran où les autorités persistent à faire preuve d’un manque de respect choquant envers les droits humains fondamentaux propres aux enfants...
Dans un autre cas, Samad Zahabi, lui aussi un mineur délinquant, a été pendu en secret à la prison de Dizel Abad, dans la province de Kermanchah, quelques jours avant Fatemeh Salbehi, pour avoir abattu un camarade berger alors qu’ils se disputaient pour savoir qui devait faire paître leurs moutons.
Comme dans le cas de Fatemeh Salebhi, l’exécution a eu lieu sans que soit respectée l’obligation d’en informer son avocat 48 heures à l’avance, ainsi que le prévoit la loi. Sa famille a déclaré qu’elle n’avait appris sa mort qu’après que sa mère a essayé de lui rendre visite le 5 octobre 2015.


Le scandale des pendaisons de mineures se poursuit en Iran avec Rohani

http://goo.gl/CUsFOz



Les jeunes irano-européens font campagne contre la peine de mort en Iran
csdhi.org, 15 octobre 2015
Les jeunes européens d'origine iranienne se mobilisent pour dénoncer les violations des droits humains en Iran et surtout contre l'avalanche d'exécutions.
La jeune Fatemeh Salbehi est la 58ème femme exécutée sous Rohani qui affiche au compteur 2000 exécutions. Il est temps d'y mettre fin demandent les jeunes irano-européens.


Narguess Mohammadi enchainée au lit de l’hôpital
Iran Khavar, 16 octobre 2015
Les militants des droits de l'Homme en Iran ont alerté à propos des nouvelles pressions exercées par les autorités iraniennes à l'encontre de la militante Narguess Mohammadi dont l'État de santé s'est détériorée ces derniers jours. Malgré l’avis des médecins qui ont exigé son hospitalisation, les mollahs ont refusé pendant plusieurs jours de donner l'autorisation de son transfert à l'hôpital.



Coups de fouets et prison pour les artistes
Al Arabieh, 16 octobre 2015
La chambre 28 du tribunal révolutionnaire de Téhéran vient de condamner la parolière Fatemeh Ekhtessari à 11 ans de prison et 99 coups de fouet, le parolier Mehdi Moussavi à 9 ans de prison et 99 coups de fouet et le cinéaste-documentariste Keyvan Karimi à 6 ans de détention et 223 coups de fouet.
Ce dernier a passé 12 jours dans la prison d’Evin avant d’être libéré contre une caution.



La disparition d’Anne-Marie Lizin
AFIF, 17 octobre 2015
Nous déplorons la soudaine disparition d’Anne-Marie Lizin, ancienne présidente du Sénat belge et ex-bourgmestre de Huy.
Féministe et femme de combat, elle était une vraie défenseure et une fidèle amie de la Résistance iranienne.
Elle lisait régulièrement AFIF INFOS et nous a fait savoir qu’elle appréciait les informations de notre bulletin mensuel sur la situation des femmes iraniennes.
Nous chérirons sa mémoire.



Souvenir de Ginette

Il y a dix ans, nous avons perdu une autre chère amie militante, Ginette Lefevre. Sa mémoire reste à jamais dans nos cœurs.



7200 forces armées féminines pour contrôler le port du voile
Agence Mehr, 18 octobre 2015
Le coordonnateur adjoint de la Force de sécurité de l'Etat a annoncé l’activité de 7200 forces féminines au sein de la SSF.
Zadeh Kamand a déclaré que les forces féminines de sécurité jouent un rôle important dans la prévention des crimes.
Les forces féminines de sécurité de l'Etat sont chargées à arrêter des femmes « provocantes », considérées comme étant « incorrectement voilées » et qui constituent une menace pour la sécurité nationale.


L'Iran ressemblera à un désert dans 15 ans
IRNA, 21 octobre 2015
Selon un important conseiller de l’Organisation de la protection de l'environnement, 85% des eaux en Iran sont en cours d'extraction et utilisées. Et si la tendance actuelle se poursuit, l'Iran se transformera en un désert dans 15 ans…
Yousef Hodjat prévoit que l’Iran sera confronté à une « guerre de l'eau» dans un avenir proche.

L’Institut des ressources mondiales a publié un rapport sur les ressources naturelles au Moyen-Orient et a constaté que l’Iran fait partie des pays confrontés au risque de perte de toutes ses sources en eau d'ici l'an 2040.



19 mineurs exécutés sous la présidence de Rohani en Iran
AFIF, 22 octobre 2015
http://goo.gl/xdJ6vJ
… La condamnation à mort et l'exécution de personnes mineures au moment du crime est une violation évidente du droit international. L'âge réel du délinquant est souvent contesté, faute d'élément objectif pour en attester, tel qu'un certificat ou une déclaration de naissance.
L’argument des mollahs : « L’État cautionne une justice privée ! » Selon Ali-Reza Jamshidi, ex porte-parole du pouvoir judiciaire des mollahs, « la peine capitale pour les mineurs n’est pas, en droit iranien, une exécution mais une "réparation" de la souffrance des victimes. Et seule la famille de la victime peut pardonner ou accepter une indemnisation à la place de l’exécution. »
Triste record pour l'Iran
Au moins 72 mineurs délinquants auraient été exécutés en Iran entre 2005 et 2014 et au moins 160 seraient actuellement sous le coup d’une condamnation à mort, d’après Amnesty International.
Selon les récents rapports sur la peine de mort, au moins 8 mineurs délinquants ont été exécutés en Iran en 2013 et 14 autres au courant l’année 2014.
Au moins 19 mineurs ont été pendus depuis la prise du pouvoir présidentiel par Hassan Rohani en août 2013…



Hejrat a peur pour son père Ali Moezi prisonnier politique
ncr-iran.org, 23 octobre 2015
http://goo.gl/jZBKcG
Dans un article publié par «The Word Post », Hejrat Moezi, la dissidente iranienne âgée de 27 ans, a évoqué la situation de son père emprisonné en Iran. Souffrant, Ali Moezi est exposé à des menaces imminentes.
Hejrat a quitté l’Iran en 2008 et réside actuellement dans le camp Liberty, en Irak, qui abrite plusieurs milliers de membres du principal mouvement d’opposition iranien, l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI).



La hausse de divorces dans la capitale
Site officiel fararu.com
Les statistiques montrent qu’à Téhéran un mariage sur trois se termine en divorce. Téhéran et la ville de Karaj, à l'ouest de la capitale, sont les deux villes les plus touchées par les divorces en Iran.
Mahmoud Golzari, l’ancien adjoint chargé des affaires de la jeunesse, affirme que le nombre de séparations au nord de Téhéran est deux fois plus élevé qu'au sud de la capitale.
Siyavash Shahrivar, directeur général des affaires sociales et culturelles au sein du gouvernorat de Téhéran avait annoncé en été que de mars à septembre 2014, le taux de divorce à Téhéran avait augmenté de 20% par rapport à la même période, l'année précédente. Dans l'intervalle, le nombre de mariages a diminué de 8% au cours de cette période. Le nombre de divorces en Iran représentait 18 cas toutes les heures, il est maintenant passé à 19 cas toutes les heures.



Il y a un an Reyhaneh Jabbari fut exécutée
CNRI, 26 octobre 2015
Un large rassemblement s’est tenu dimanche au cimetière Behest Zahra à Téhéran pour commémorer le triste premier anniversaire de l’exécution de Reyhaneh Jabbari. Les autorités iraniennes ont exécuté l’année dernière Reyhaneh Jabbari, une femme de 26 ans qui s’était défendue contre un agent du renseignement qui avait tenté de la violer…
Plusieurs mères des jeunes exécutés étaient présentes.



Des députés français appellent à l'arrêt des exécutions en Iran
AFIF, 27 octobre 2015
http://goo.gl/gZkmz3
Soixante-dix députés français appellent à subordonner les relations avec l'Iran à l'arrêt des exécutions :

. Ils rappellent que le régime en place à Téhéran est la source de la crise dans la région et non sa solution et que son éviction de Syrie et d'Irak est une condition incontournable de l’éradication durable de l'intégrisme islamiste et de l'extrémisme dans cette partie sensible du monde.

. Ils estiment qu’un Iran libre et démocratique est une condition essentielle de la stabilisation de la région et qu’il est pour cela nécessaire de soutenir la Résistance iranienne dont le programme en dix points pour un changement de régime présenté par Maryam Radjavi, présidente (CNRI), prône un Iran démocratique et non nucléaire fondé sur la séparation de l'État et de la religion, l'égalité des femmes et des hommes et la coexistence pacifique avec ses voisins.
. Ils appellent le gouvernement français à subordonner l’évolution des relations diplomatiques et commerciales de la France avec l'Iran à l'amélioration de la situation des droits humains dans ce pays, avec un moratoire sur les exécutions, la libération des prisonniers politiques et le respect des libertés démocratiques.

. Ils demandent que la protection des opposants iraniens réfugiés au camp Liberty en Irak soit assurée et garantie par les institutions internationales et notamment que le blocus inhumain, notamment médical, du camp qui doit être reconnu comme un camp de réfugiés par l'ONU soit être totalement levé.


L’ONU s’alarme sur la croissance «exponentielle» des exécutions en Iran
29 octobre 2015
http://goo.gl/pCUJiV
Le nombre d’exécutions en Iran connaît une croissance «exponentielle» depuis 2005 et pourrait atteindre un millier cette année, a prévenu mercredi Ahmed Shaheed Rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l’Homme en Iran.
Dans un rapport présenté à l’Assemblée générale et remis aux médias, le responsable onusien indique, selon l’agence Associated Press depuis New-York, que l’Iran exécute plus de gens par habitant que n’importe quel autre pays du monde…



Attaque sur le camp de réfugiés iraniens Liberty en Irak
Amnesty condamne
AI, 30 octobre 2015
Dans un long communiqué aux termes très fermes, Amnesty International vient de condamner ce 30 octobre le bombardement à la roquette du camp Liberty en Irak qui abrite des exilés iraniens opposants au régime des mollahs en Iran. L'ONG a illustré son communiqué d'une immense photo de cette attaque survenue dans la soirée du 29 octobre.
« Une attaque à la roquette sur un camp d'exilés iraniens en Irak est un crime odieux et impitoyable, a déclaré Amnesty International dans un appel à une enquête immédiate, une protection urgente et une assistance pour les habitants du camp…
Le Camp Liberty, dans le nord-est de Bagdad a été visé par un barrage de roquettes la nuit dernière, qui a tué au moins 23 personnes, dont une femme, et des dizaines de blessés. Une milice chiite irakienne, l'Armée d'al-Mukhtar, a revendiqué la responsabilité de l'attaque et averti que l'attaque peut être répétée. »

« Le camp abrite environ 2250 exilés iraniens non armés, principalement des membres et sympathisants du groupe d'opposition iranien, l'organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI).
«Il s’agit d’un acte horrible de violence contre les habitants du camp Liberty, qui ne peut simplement pas être ignoré par les autorités irakiennes. Elles doivent veiller à une enquête rapide, indépendante et efficace dans cette attaque et à ce que les responsables soient traduits en justice », a déclaré Saïd Boumedouha, directeur adjoint du programme d'Amnesty International pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
« Leur manquement total d’enquête sur les attaques meurtrières précédentes contre le camp envoie le message que ses habitants peuvent être assassinés en toute impunité. »



Qui a bombardé le camp des opposants iraniens en Irak ?
http://www.24heures.ch/monde/moyen-orient/bombarde-camp-opposants-iraniens-irak/story/23527254


ASSOCIATIONDES DES FEMMES IRANIENNES EN FRANCE
116 Rue de Charenton 75012 Paris – France
Tél./Fax (331) 43 65 32 97
afifem2001@yahoo.fr
Envoyez vos dons par chèques à l’ordre de
L’Association Internationale des Droits Humains des Femmes
Ou par virement à : La Banque Postale - Centre financier de Paris
Etabl : 20041 Guichet : 00001 Compte : 2739481C020 Clé :35
IBAN : FR68 2004 1000 0127 3948 1c02 035
BIC : PSSTFRPPPAR


Octobre 2015
33 exécutions

Signez la pétition
https://www.change.org/p/fran%C3%A7ois-hollande-forcez-les-mollahs-%C3%A0-stopper-les-ex%C3%A9cutions-en-iran-a7792c2b-4e8a-43c2-a0cb-c6a447802b41



Un mineur pendu à Kermanchah
HRANA, 6 octobre 2015
Samad Zahabi, mineur délinquant, a été pendu en secret dans la prison de Dizel-Abad à Kermanchah (ouest).


Un prisonnier exécuté à Qazvin
Site justice de Qazvin, 6 octobre 2015
Un prisonnier a été pendu le 6 octobre selon les termes de la loi du talion dans la prison centrale de Qazvin (centre). Identifié par son prénom Aliyar, il était accusé d’homicide.


Un prisonnier exécuté à Bandar Abbas
Site justice de Hormozgan, 10 octobre 2015
Reconnu coupable d’homicide, un homme a été pendu jeudi 8 octobre dans l’enceinte de la prison centrale de Bandar Abbas (sud). Son identité est annocée par les initiales « M Tch ».


Trois trafiquants pendus à Racht
Site justice de Guilan, 10 octobre 2015
Trois détenus ont été exécutés dans la prison centrale de Racht (nord). Ils ont été identifiés par leurs initiales : « MM » âgé de 36 ans, « RH » 49 ans et « Gh A » 39 ans. Ces prisonniers ont tous été exécutés pour détention et trafic de stupéfiants.


Un prisonnier exécuté à Bandar Abbas
Site justice Hormozgan, 11 octobre 2015
Accusé d’homicide, un homme identifié par ses initiales « MT » âgé de 47 ans a été exécuté dans la prison centrale de Bandar Abbas (sud).


Trois exécutions à Chiraz
HRANA, 12 octobre 2015
Trois prisonniers, Ali-Baz Khosravi, Mostafa Khosravi et Ali-Baz Nourian ont été pendus sur des accusations de meurtre prémédité dans la cour de la prison d'Adel Abad à Chiraz.


Trois pendaisons publiques à Kazeroun
Site justice de Fars, 12 octobre 2015
Trois prisonniers ont été pendus ce lundi matin en public dans la province de Kazeroun (centre).
Ils étaient reconnus coupables de vols à main armée et sont identifiés étant : Nariman J, Yasser J et Nasser P.


Une jeune femme pendue en Iran
Iran Human Rights, 13 octobre 2015
Les autorités iraniennes ont exécuté la jeune délinquante Fatemeh Salbehi âgée de 23 ans…


Un homme exécuté à Bandar Abbas
Asr-e Iran /CSDHI, 14 octobre 2015
Transféré en isolement la veille, un détenu a été pendu dans la cour de la prison centrale de Bandar Abbas (sud).


Deux hommes pendus à Ardebil 
Site justice d’Ardebil, 14 octobre 2015
Le parquet d’Ardebil a annoncé la pendaison au matin du mercredi 14 octobre de deux hommes dans la prison centrale d’Ardebil (nord-ouest). Ils étaient accusés de détention et trafic de l’héroïne.


Huit détenus kurdes exécutés à Oroumieh
Agence Kurdpa, 21 octobre 2015
Huit prisonniers kurdes ont été pendus dans la cour principale de la prison de Dariya à Oroumieh (nord-ouest) le 12 octobre.
L’identité de cinq entre-eux a été annoncée étant Rashidi, Rostam Parizin, Khalil Abdali, Yaqoub Alizadeh et Jahangir Sahraie.


Exécution publique à Darab
aftabnews.ir, 26 octobre
Accusé de viol, un homme a été exécuté en public dans la ville de Darab.