01 août 2025

AFIF INFOS Juillet (2/2) 2025

 Bulletin bimensuel d’informations sur les droits humains en Iran 
ASSOCIATION DES FEMMES IRANIENNES EN FRANCE 


Le régime iranien expulse plus d’un demi-million d’Afghans en 16 jours
Iran Focus, 13 juillet 2025
Les Nations Unies ont annoncé qu’en seulement 16 jours après la fin des affrontements militaires entre le régime iranien et Israël, plus de 500.000 ressortissants afghans ont été expulsés d’Iran. Les observateurs ont qualifié ce déplacement forcé de population parmi les plus importants de la dernière décennie.
Les responsables du régime iranien avaient déjà annoncé en mars le lancement d’un plan d’expulsion des migrants afghans sans papiers. Cependant, l’accélération soudaine de ce plan est survenue après la guerre de 12 jours entre le régime iranien et Israël…
Récemment, les médias d’État iraniens ont diffusé des "aveux télévisés" dans lesquels un Afghan admettrait avoir fourni des informations sur certains lieux à une personne résidant en Allemagne en échange de 2 000 dollars. Dans une autre vidéo, des policiers arrêtent un groupe de migrants, même des journalistes présents, tous transférés vers un lieu tenu secret sans aucune explication.

Des femmes arrêtées et détenues arbitrairement par le Renseignement et le CGRI
kampain.info/wcnri/HRANA,  juillet 2025
Ces derniers jours, plusieurs femmes et jeunes citoyennes ont été arrêtées et arbitrairement détenues par le ministère du Renseignement et le Corps des Gardiens (CGRI) dans plusieurs provinces :
Nahid Kamangar originaire de Kamyaran, transférée au quartier des femmes du centre correctionnel de Sanandaj ;
Arezoo Rahimkhani, professeur d'université à Andimeshk ;
Gina Hassani Moghaddam, 16 ans, à Sanandaj ;
Dursa Biazar, mère d'un jeune enfant, arrêtée lors de la visite à son mari Sina Beheshti en prison d’Evin ;
Sara Gowhari, citoyenne afghane de 29 ans et étudiante en sociologie à l’université de Téhéran, arrêtée le 6 juillet près de la région frontalière nord-est par les forces de sécurité, emmenée vers un lieu tenu secret d’abord, puis à la prison de Torbat-e jam.

La famille de Lennart Monterlos affirme qu'il est innocent de tout
AFP/Le Parisien/Le Figaro, 17 juillet 2025
Lennart Monterlos, le jeune cycliste franco-allemand arrêté en Iran le 16 juin, est "innocent de tout" affirme sa famille. Elle demande "un signe de vie" aux autorités iraniennes. Dans un communiqué publié le jeudi 17 juillet, la famille et les amis de l’otage français ont déclaré que depuis son arrestation, ils n’avaient reçu aucune information officielle concernant les raisons ni le lieu de sa détention. Elle dit comptait sur la diplomatie française pour obtenir la libération rapide de son très jeune fils.
Abbas Araghchi, ministre des Affaires étrangères du régime iranien, a déclaré le 12 juillet au quotidien Le Monde que l’individu avait été arrêté pour "un délit", sans toutefois préciser la nature du délit, et que la procédure judiciaire se poursuivrait "conformément à la loi" en Iran.

Raid des forces de sécurité à la prison de Qezel-Hesar pour transférer Saeed Massouri
Iran HRM/wncri, 16 et 19 juillet 2025 
Mercredi 16 juillet 2025, la prison de Qezel-Hsar à Karaj a été le théâtre d’un raid soudain et violent. Des agents de sécurité ont pris d’assaut l’unité 4, où sont détenus les prisonniers politiques, dans le but de transférer Saeed Massouri - l’un des prisonniers politiques les plus anciens et les plus connus d’Iran - vers un lieu inconnu sans présenter de mandat judiciaire. L’assaut a été accueilli par une résistance collective des prisonniers politiques, qui a finalement contraint les agents à battre en retraite après des affrontements et une montée des tensions.
Des prisonnières politiques à Qarchak condamnent l’exil forcé de Saeed Massouri 
Un groupe de prisonnières politiques soutenant l’Organisation des Moudjahidines du Peuple d’Iran (OMPI), détenues à la prison de Qarchak, ont publié une déclaration condamnant les efforts du régime iranien pour transférer de force Saeed Massouri de la prison de Qezel-Hesar vers la prison de Zahedan.
Elles alertent sur ce qu’elles décrivent comme une campagne croissante de répression visant les prisonniers politiques.

Une vague d’exécutions en Iran : escalade de la violence d’Etat sous l’administration Pezeshkian
CSDHI, 21 juillet 2025 
Au moins 1438 exécutions enregistrées depuis août 2024, soit le taux le plus élevé depuis 3 décennies.
Dans le cadre d’une escalade sinistre du recours à la peine capitale par le régime iranien, au moins 25 personnes ont été exécutées à travers le pays entre le 8 et le 20 juillet, selon des sources humanitaires. Les dernières exécutions ont eu lieu le dimanche 20 juillet, lorsque trois prisonniers baloutches ont été pendus à la prison de Zahedan.
Cette vague d’exécutions sanctionnées par l’État s’inscrit dans une tendance à la hausse qui s’est intensifiée sous la présidence de Massoud Pezeshkian. Les exécutions couvrent une vaste zone géographique, reflétant ce que les observateurs décrivent comme une politique systématique de répression.

Liste des prisonniers politiques et de sécurité menacés d'exécution en Iran
Rapport de HRANA, 21 juillet2025
Quelques 56 détenus politiques et de sécurité en Iran sont actuellement sous le coup d'une condamnation à mort. Ce rapport complet identifie chaque personne et met en lumière les graves préoccupations concernant les violations systémiques des garanties procédurales, telles que l'accès restreint à un avocat, l'opacité des procès, l'isolement cellulaire et la révocation de condamnations à mort précédemment annulées par la Cour suprême. La plupart de ces condamnations à mort sont motivées par des accusations à connotation politique - principalement "baghi" (rébellion armée) et "moharebeh" (inimitié contre Dieu). Le plus grand nombre de condamnations a été prononcé par les tribunaux révolutionnaires de Téhéran, d'Oroumieh, d'Ahvaz, de Rasht, de Machhad, de Mahshahr et de Zahedan. L'importance de ce rapport réside dans le portrait alarmant qu'il dresse de la manière dont la peine de mort est utilisée comme arme politique pour réprimer la dissidence en Iran. 
Rien qu'en 2024, au moins 930 personnes ont été exécutées - soit une augmentation de 24,6% par rapport à l'année précédente -, avec plus de 200 condamnations à mort nouvellement prononcées et 54 confirmées en appel. En dénonçant les irrégularités judiciaires, HRANA lance un appel urgent à la communauté internationale, aux organisations de défense des droits humains et à la société civile iranienne pour qu'elles fassent pression sur Téhéran afin qu'il instaure un moratoire sur les exécutions motivées par des considérations politiques et garantisse des procédures judiciaires équitables et transparentes pour tous les accusés.

Situation préoccupante des prisonnières politiques en Iran
AFIF,  juillet 2025
Après la guerre de 12 jours avec Israël, les autorités ont intensifié les arrestations arbitraires, plusieurs activistes (notamment kurdes) ainsi que les  familles et proches des prisonniers politiques ont été arrêtées et emprisonnées. Suite aux frappes israéliennes sur la prison d’Evin le 23 juin, près de 60 femmes prisonnières ont été transférées à Qarchak, prison surpeuplée,
insalubre, sans commodités, absence de soins médicaux vitaux…
La situation des détenues s’est encore dramatiquement aggravée :
. La vie d’Azar Korvandi en danger à la prison de Qarchak ;
. Narges Mansouri entame une grève de la faim à Qarchak ;
. Raheleh Rahemipour, 72 ans, reste détenue à Qarchak dans des conditions mettant sa vie en danger ;
. Moloud Safaei, 65 ans, troisième membre de sa famille à demeurer en prison.
. Massoumeh Asgari, enseignante retraitée, et Massoumeh Nassaji, placées à l’isolement à Qarchak après avoir protesté contre les conditions inhumaines au sein de l’établissement.
. Hoda Mehreganfar, ingénieure de 38 ans détenue dans un vide juridique depuis plus de 8 mois à la prison d’Adelabad, à Chiraz, sans avoir été jugée ;
. Reyhaneh Ansarinejad, militante des droits des travailleurs, actuellement détenue à Qarchak, s’est vu refuser un transfert vers l’hôpital pour une échographie urgente de la thyroïde, en raison de son refus d’être emmenée menottée - une condition imposée par les autorités pénitentiaires, largement perçue comme dégradante et punitive ;
. Arghavan Fallahi, 25 ans, détenue en isolement à l’établissement pénitentiaire du Grand Téhéran, sous une pression physique et psychologique extrême. 

314 experts exhortent l'ONU à agir pour empêcher la répétition du massacre de prisonniers politiques perpétré en Iran en 1988
Iran1988.org/INU, 23 et 24 juillet 2025 
Un groupe influent composé de 314 experts internationaux des droits de l'homme, lauréats du prix Nobel, anciens fonctionnaires de l'ONU et dirigeants politiques a lancé aujourd'hui un appel urgent aux Nations Unies pour qu'elles prennent des mesures immédiates afin de sauver la vie des prisonniers politiques en Iran et d'empêcher que les exécutions massives de 1988 ne se reproduisent.
Cet appel, organisé par Justice pour les victimes du massacre de 1988 en Iran (JVMI), fait suite à la récente augmentation des condamnations à mort prononcées en Iran et aux appels alarmants des médias affiliés à l'État à des massacres.
Un éditorial du 7 juillet 2025 de Fars News, affilié aux Gardiens de la révolution (CGRI), a salué l'exécution de plus de 30.000 prisonniers politiques en 1988, la qualifiant d'"expérience historique réussie" et a ouvertement appelé à des actions similaires contre les détenus actuels.
Les experts internationaux, représentant plus de 60 pays, avertissent que "le risque d’une nouvelle atrocité de masse, rappelant le massacre de 1988, est alarmant et réel" et exhortent la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur l’Iran, Dr Mai Sato, le Haut-Commissaire Volker Türk et les États membres à condamner ces incitations.

Arrestation de Leïla Saremi, fille du prisonnier politique Ali Saremi exécuté, et mère du prisonnier politique Farzad Moazzami
Secrétariat du CNRI/Hengaw, 23 et 24 juillet 2025
Dans la matinée de ce lundi 21 juillet, 40 agents des services de sécurité ont fait une irruption violente à Borujerd au domicile de Leïla Saremi, fille d’Ali Saremi, partisan de l’OMPI, exécuté le 28 décembre 2010. Ils ont arrêtée Leila et son époux sans qu’aucun mandat.
Leïla Saremi est la mère de Farzad Moazzami, un prisonnier politique actuellement détenu dans la section 2 de la prison de Fashafouyeh, soumis à des tortures physiques et psychologiques.
Le couple, originaire de Borujerd, violemment interpellé ont été agressés physiquement au cours de l'opération. Leila Saremi été placée immédiatement en cellule d’isolement après son transfert à la prison et subirait actuellement des actes de torture. 

Exécution des Moudjahidine du peuple Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani en Iran
Secrétariat du CNRI, 27 juillet 2025
À l’aube du dimanche 27 juillet 2025, coïncidant avec l’anniversaire du massacre de 30.000 prisonniers politiques en 1988, les bourreaux de Khamenei ont pendu, dans un crime odieux, deux héros des Moudjahidine du peuple, Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani, à la prison de Qezel-Hesar.
Behrouz Ehsani, 70 ans, originaire d’Oroumieh et ancien prisonnier politique des années 1980, avait été arrêté à Téhéran en novembre 2022. Mehdi Hassani, 48 ans, natif de Chahr-e-Rey, avait été arrêté en septembre 2022 à Zanjan. Tous deux ont été soumis à de terribles tortures dans la section 209 de la prison d’Evin, avant d’être condamnés à mort le 16 septembre 2024, en raison de leur appartenance à l’OMPI. Cette peine a ensuite été confirmée par la Cour suprême du régime, qui a rejeté à 4 reprises leur demande de révision de procès.
Outre Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani, 14 autres prisonniers politiques ont été condamnés à mort pour appartenance à l’OMPI par la justice des bourreaux et risquent à tout moment d’être exécutés.

Exécutions secrètes effroyables dans un contexte de répression politique croissante
Amnesty International, 28 juillet 2025
Kristine Beckerle, directrice régionale adjointe pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord à Amnesty International, a déclaré :
"Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani ont été exécutés arbitrairement dans le contexte de la terrible crise des exécutions en Iran, qui a entraîné la pendaison de près de 700 personnes cette année. Ils ont été exécutés en secret, sans préavis ni pour eux ni pour leurs familles, à l'issue d'un procès manifestement inique devant un tribunal révolutionnaire. Ils ont été privés de l'accès à leurs avocats pendant près de deux ans avant un procès qui n'a duré que cinq minutes et au cours duquel ils n'ont pas été autorisés à se défendre..."
Les dernières exécutions, conjuguées aux récents appels des médias d'État à la répétition des massacres de 1988, au cours desquels des milliers de dissidents politiques ont été exécutés en secret, ont fait craindre que les autorités n'exécutent d'autres personnes condamnées à mort pour des motifs politiques. 
Amnesty International a recensé les cas de 19 personnes risquant d'être exécutées pour des motifs politiques.

Vague de condamnations en Iran et à l’étranger
Le monde réagit avec indignation après l’exécution de ces deux prisonniers politiques résistants 

Exécutions en Iran : l’ONU tire la sonnette d’alarme et réclame un moratoire immédiat
ONU Info, 28 juillet 2025

Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a vivement critiqué la hausse alarmante des exécutions par le régime iranien, appelant à un moratoire immédiat et dénonçant le recours croissant à la peine capitale par le régime iranien, notamment au moyen d’accusations vagues et politiquement motivées.
Le chef des droits de l’homme de l’ONU a exhorté, lundi, l’Iran à cesser d’appliquer la peine de mort, évoquant une "augmentation inquiétante du nombre d’exécutions", citant un total d’au moins 612 depuis le début de l’année...

Pendaison collective de 9 hommes et d'une femme à Yazd
iranhr.net/wncri/AFIF, 28 juillet 2025
Atefeh Amini, 35 ans, est la 24ème femme exécutée en Iran depuis le début de l’année en cours. Arrêtée en 2000, accusée du meurtre de son mari, elle a été condamnée à la peine de qesas à l’issue d’un processus judiciaire. 
Atefeh Amini a été pendue à l’aube du lundi 21 juillet 2025 dans la prison centrale de Yazd en même temps que 9 autres prisonniers.
L’Etat iranien exécute le plus grand nombre de femmes au monde. En 2024, au moins 34 femmes ont été exécutées pour des délits liés à la drogue, au meurtre et à la sécurité, soit le nombre le plus élevé d'exécutions de femmes enregistrées depuis plus de 15 ans.

La campagne des mardis " NON aux exécutions" en Iran
79e semaine de la grève de la faim des prisonniers dans 48 prisons
AFIF, 29 juillet 2025 
La campagne de protestation des prisonniers dans sa 79ème mardi se poursuit dans 48 prisons dans un contexte de violence croissante de l’Etat iranien : 
exécutions soudaines et secrètes de deux prisonniers politiques, Mehdi Hassani et Behrouz Ehsani Eslamlou, dans la prison de Qezel-Hesar d’une part, et le transfert punitif de Saeed Massouri, l’un des plus anciens prisonniers politiques d’Iran et figure emblématique de la résistance, vers la prison de Zahedan, perçue comme représailles.
Condamnant fermement les tentatives délibérées du régime dans le but d’arrêter la campagne contre les exécutions, ils affirment persister avec résilience, espoir et détermination inébranlable.
Ils ont appelé la société  et les instances internationales à amplifier la voix contre les exécutions et à soutenir la campagne en cours.

Exécution en public à Damghan
HRANA/Tasnim, 30 juillet 2025
À l'aube du mercredi 30 juillet 2025, un homme reconnu coupable du meurtre d'un enfant a été exécuté en public à Damghan.
Le président de la Cour suprême de la province de Semnan, a annoncé l’exécution : l'accusé avait été condamné à mort pour le meurtre prémédité d'un enfant et à 12 ans pour tentative de meurtre sur 9 autres personnes le 14 janvier 2025, lors d'une réunion de famille.
Le suspect, âgé de 25 ans, a été arrêté et placé en garde à vue quelques heures après les faits. L'identité du prisonnier ou le lieu précis de l'exécution n’ont pas été précisés.

Amputations de trois détenus à la prison d’Oroumieh
HRANA, 31 juillet 2025
A l’aube du jeudi 31 juillet, les peines d'amputation de trois prisonniers condamnés pour vol
ont été exécutées à la prison  d'Oroumieh. Hadi Rostami, Mehdi Sharafian et Mehdi Shahivand ont été amputés des doigts de la main droite. Ils ont été transférés à l'hôpital après les amputations. Puis, ont été renvoyés en prison quelques heures plus tard.

17 prisonniers politiques toujours en isolement à Qezel-Hesar 
HRANA, 31 juillet 2025
Au moins 17 prisonniers politiques sont détenus à l'isolement pour le 5ème jour consécutif dans les unités 1 et 3 de la prison de Qezel-Hesar, à Karaj. 
Le 26 juillet, une unité spéciale de gardiens de prison, accompagnée d'agents du ministère du Renseignement, a effectué une descente dans le quartier des prisonniers politiques de cette prison. Au cours de l'opération, les lignes téléphoniques du quartier ont été coupées, plusieurs détenus auraient été battus et plusieurs prisonniers politiques ont été transférés de force à l'isolement.
En réaction, certains prisonniers concernés ont entamé une grève de la faim pour protester contre ce qu'ils décrivent comme "la violence systématique des forces de sécurité contre les prisonniers politiques de l'unité 4". Leur déconnexion totale avec leurs familles et leurs sources extérieures a considérablement limité leur accès aux informations sur leurs conditions de vie actuelles. 
Cette répression violente semble viser à réprimer la résistance des prisonniers opposés au transfert du prisonnier politique Saeed Massouri à la prison de Zahedan et à l'application des peines de mort contre les prisonniers politiques Behrouz Ehsani Eslamlou et Mehdi Hassani.

Déclaration conjointe – Menaces de l'État iranien (31 juillet 2025)
L'Albanie, l'Autriche, la Belgique, le Canada, la Tchéquie, le Danemark, la Finlande, la France, l'Allemagne, les Pays-Bas, l'Espagne, la Suède, le Royaume-Uni et les États-Unis condamnent le nombre croissant de menaces étatiques proférées par les services de renseignement iraniens sur leurs territoires respectifs.
Nous sommes unis dans notre opposition aux tentatives des services de renseignement iraniens de tuer, d'enlever et de harceler des personnes en Europe et en Amérique du Nord, en violation flagrante de notre souveraineté. Ces services collaborent de plus en plus avec des organisations criminelles internationales pour cibler des journalistes, des dissidents, des citoyens juifs et des responsables, actuels et anciens, en Europe et en Amérique du Nord. Cette situation est inacceptable.
Nous considérons ces types d'attaques, quelle que soit la cible, comme des violations de notre souveraineté. Nous nous engageons à travailler ensemble pour empêcher que de telles actions ne se produisent et appelons les autorités iraniennes à mettre immédiatement un terme à ces activités illégales sur nos territoires respectifs.