15 novembre 2004

Des jeunes filles et des femmes ...

Quotidien Algérien d’information
La Nouvelle République
9 novembre 2004
Au moment où les organisations des droits de l’homme et les instances internationales gardent le silence
Des jeunes filles et des femmes sont violées et sauvagement assassinées

Alors que des jeunes filles et des femmes sont violées, torturées et sauvagement assassinées, les organisations des nations unies et les diverses instances internationales gardent le silence et assistent en spectateurs à cette tragédie. Des femmes, des sœurs et même des mères continuent toujours de subir les actes de sauvageries de leurs époux, de leurs proches et parents et n’osent même pas se plaindre. Pire encore, des jeunes filles et des femmes sont sauvagement assassinées dans plusieurs pays, pour la simple raison d’avoir eu des rapports sexuels où simplement soupçonnées d’adultère.
Que se soit en Iran, en Arabie Saoudite, au Nigeria, au Pakistan où en Afghanistan, les femmes continuent à être lynchées dans l’indifférence totale.
Les auteurs de ces sauvageries qui se sont auto-proclamés, défenseurs de l’Islam et du Coran, n’arrêtent pas d’assassiner lâchement les malheureuses femmes sans défense. Ces choses là arrivent, alors que le monde entier sait que le bon Dieu n’a jamais mandaté quiconque de le défendre ou de tuer en son nom. Amnesty international est la seule organisation qui réagit à ces massacres, mais n’arrive pas à stopper ces criminels qui continuent de faire leur sale boulot.

Dans son édition du 23 août dernier, Amnesty international a condamné l’exécution d’une jeune fille, âgée de seize ans, Ateqeh Rajabi. Cette dernière a été pendue publiquement le 15 août 2004, dans une rue du centre de Neka, une ville de la province de Mazandaran, au nord de l’Iran, pour «actes incompatibles avec la chasteté» (amal-e manafe-ye ofat). Selon certaines informations, Ateqeh Rajabi souffrait de problèmes mentaux et à aucun moment elle n’aurait été assistée d’un avocat.
L’exécution d’Ateqeh Rajabi est la dixième exécution d’un mineur en Iran, répertoriée par Amnesty international, depuis 1990. L’organisation a exhorté les autorités judiciaires iraniennes à mettre fin aux exécutions de mineurs (les personnes âgées de moins de dix-huit ans au moment de l’infraction), de manière à rendre la législation et la pratique judiciaire de l’Iran conforme au droit international, relatif aux droits humains. Afin d’échapper aux atrocités de leurs bourreaux, des dizaines de femmes trouvent le moyen de s’immoler.
Les organisations, telles que les nations unies et autres instances internationales doivent avoir honte de garder le silence, alors que des femmes et des jeunes filles continuent d’être sauvagement agressées, violées et atrocement assassinées.Qui arrêtera ces bourreaux ?

Moncef Redha
09-11-2004

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