28 février 2005

Une jeune femme condamnée au fouet pour avoir prétendu avoir été violée

AFP, 24 février 2005
Une jeune femme a été condamnée à 100 coups de fouet pour avoir prétendu avoir été violée, mais ses deux prétendus violeurs seront eux aussi fouettés pour avoir eu des relations illégitimes avec elle, a rapporté jeudi le quotidien Iran.

L'enquête a montré que la soi-disant victime, dont seul l'âge (18 ans) a été indiqué, avait menti lorsqu'elle avait accusé les deux jeunes hommes d'avoir abusé d'elle malgré ses supplications, alors qu'elle avait volontairement eu des relations sexuelles avec eux.

Si elle a été condamnée à cent coups de fouet, c'est que son mensonge faisait encourir la pendaison à ses deux complices, dit le journal.
Ces derniers recevront respectivement 40 et 30 coups de fouet.

23 février 2005

IRAN. ASSEZ DE VAINES PROMESSES, ASSEZ D’EXÉCUTIONS DE MINEURS DÉLINQUANTS

Le 19 janvier 2005, les autorités iraniennes ont exécuté Iman Farokhi pour un crime qu’il avait apparemment commis lorsqu’il avait dix-sept ans. Le même jour, une délégation gouvernementale iranienne déclarait à Genève que l’Iran n’exécute pas de personnes de moins de dix-huit ans.

Le gouvernement iranien a pour habitude d’affirmer qu’il n’exécute pas de mineurs délinquants, mais les faits prouvent le contraire.

Onze mineurs délinquants ont été exécutés depuis 1990 et au moins 30 autres attendent leur exécution, notamment Ali, Sattar, Vahid et Mohammad T., qui sont tous âgés de moins de dix-huit ans.

L’Iran est partie aux conventions internationales qui interdisent les exécutions de mineurs, et les autorités de ce pays étudient depuis trois ans un projet de loi qui vise à prohiber le recours à la peine de mort dans le cas où la personne reconnue coupable avait moins de dix-huit ans au moment du crime. Il est temps que l’Iran honore ses engagements internationaux et cesse d’exécuter des mineurs délinquants.


Une exécution à Téhéran (Iran). © AP Graphics Bank

Associez-vous à Amnesty International et au Comité des droits de l’enfant des Nations unies en appelant l’Iran à suspendre immédiatement l’exécution de toutes les peines capitales prononcées contre des mineurs délinquants, et à abolir définitivement la peine de mort pour les crimes commis par des personnes de moins de dix-huit ans.

Passez à l’action !

Veuillez écrire aux autorités iraniennes pour leur demander de mettre immédiatement fin aux exécutions de mineurs délinquants.

[Formule d'appel],
Je vous écris afin de vous exprimer mon inquiétude au sujet des exécutions de mineurs délinquants, qui se poursuivent en Iran.
Je demande à votre pays, en tant qu'État partie au Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) et à la Convention relative aux droits de l'enfant, de prendre les mesures suivantes:
- veiller à respecter les obligations qu'il a contractées en ratifiant le PIDCP, qui dispose qu'«une sentence de mort ne peut être imposée pour des crimes commis par des personnes âgées de moins de 18 ans»; - abolir la peine capitale comme châtiment pour les crimes commis avant l'âge de dix-huit ans, conformément à ce que prévoit l'article 37-a de la Convention relative aux droits de l'enfant, qui veut que «nul enfant ne soit soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Ni la peine capitale ni l'emprisonnement à vie sans possibilité de libération ne doivent être prononcés pour les infractions commises par des personnes âgées de moins de dix-huit ans»; - commuer immédiatement les peines capitales prononcées contre Ali, Vahid, Sattar, Mohammad T. et tous les autres mineurs délinquants condamnés à mort pour des actes qu'ils ont pu commettre avant l'âge de dix-huit ans, en particulier les 30 adolescents ou plus qui se trouveraient dans un centre de détention pour mineurs (Kanoun-e Eslah va Tarbiyat) à Téhéran et à Raja'i Shahr.
Veuillez agréer, [Formule d'appel], l'expression de ma haute considération.

Vous pouvez copier ce modèle et le coller dans un courrier électronique ou dans un document que vous imprimerez.

DESTINATAIRE(S) DES APPELS : *

Guide de la République islamique : His Excellency Ayatollah Sayed ‘Ali Khamenei The Presidency Palestine Avenue Azerbaijan Intersection Tehran Iran


Le 19 janvier 2005, les autorités iraniennes ont exécuté Iman Farokhi pour un crime qu’il avait apparemment commis lorsqu’il avait dix-sept ans. Le même jour, une délégation gouvernementale iranienne déclarait à Genève que l’Iran n’exécute pas de personnes de moins de dix-huit ans.
Le gouvernement iranien a pour habitude d’affirmer qu’il n’exécute pas de mineurs délinquants, mais les faits prouvent le contraire.
Onze mineurs délinquants ont été exécutés depuis 1990 et au moins 30 autres attendent leur exécution, notamment Ali, Sattar, Vahid et Mohammad T., qui sont tous âgés de moins de dix-huit ans.

Une exécution à Téhéran (Iran).
Une exécution à Téhéran (Iran). © AP Graphics Bank
L’Iran est partie aux conventions internationales qui interdisent les exécutions de mineurs, et les autorités de ce pays étudient depuis trois ans un projet de loi qui vise à prohiber le recours à la peine de mort dans le cas où la personne reconnue coupable avait moins de dix-huit ans au moment du crime. Il est temps que l’Iran honore ses engagements internationaux et cesse d’exécuter des mineurs délinquants.
Associez-vous à Amnesty International et au Comité des droits de l’enfant des Nations unies en appelant l’Iran à suspendre immédiatement l’exécution de toutes les peines capitales prononcées contre des mineurs délinquants, et à abolir définitivement la peine de mort pour les crimes commis par des personnes de moins de dix-huit ans.
Passez à l’action !
Veuillez écrire aux autorités iraniennes pour leur demander de mettre immédiatement fin aux exécutions de mineurs délinquants.
[Formule d'appel],
Je vous écris afin de vous exprimer mon inquiétude au sujet des exécutions de mineurs délinquants, qui se poursuivent en Iran.
Je demande à votre pays, en tant qu'État partie au Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) et à la Convention relative aux droits de l'enfant, de prendre les mesures suivantes:
- veiller à respecter les obligations qu'il a contractées en ratifiant le PIDCP, qui dispose qu'«une sentence de mort ne peut être imposée pour des crimes commis par des personnes âgées de moins de 18 ans»;

- abolir la peine capitale comme châtiment pour les crimes commis avant l'âge de dix-huit ans, conformément à ce que prévoit l'article 37-a de la Convention relative aux droits de l'enfant, qui veut que «nul enfant ne soit soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Ni la peine capitale ni l'emprisonnement à vie sans possibilité de libération ne doivent être prononcés pour les infractions commises par des personnes âgées de moins de dix-huit ans»;

- commuer immédiatement les peines capitales prononcées contre Ali, Vahid, Sattar, Mohammad T. et tous les autres mineurs délinquants condamnés à mort pour des actes qu'ils ont pu commettre avant l'âge de dix-huit ans, en particulier les 30 adolescents ou plus qui se trouveraient dans un centre de détention pour mineurs (Kanoun-e Eslah va Tarbiyat) à Téhéran et à Raja'i Shahr.
Veuillez agréer, [Formule d'appel], l'expression de ma haute considération.
Vous pouvez copier ce modèle et le coller dans un courrier électronique ou dans un document que vous imprimerez.
DESTINATAIRE(S) DES APPELS : *
Guide de la République islamique : His Excellency Ayatollah Sayed ‘Ali Khamenei The Presidency Palestine Avenue Azerbaijan Intersection Tehran Iran
Fax : + 98 21 649 5880 (veuillez spécifier « À l’attention du Bureau de l’Ayatollah al Udhma Khamenei, Qom »)

Formule d’appel : Excellence,

Responsable du pouvoir judiciaire : His Excellency Ayatollah Mahmoud Hashemi Shahroudi Ministry of Justice Park-e Shahr Tehran Iran

Formule d’appel : Excellence,


Dernière modification le : 23 février 2005

Répondre à cet article

16 février 2005

Assez de veines promesses, assez d'exécutions de mineurs délinquants

Écrivez aux autorités iraniennes pour leur demander de mettre immédiatement fin aux exécutions de mineurs délinquants.
02/05 : Amnistie Internationale

Le 19 janvier 2005, les autorités iraniennes ont exécuté Iman Farokhi pour un crime qu’il avait apparemment commis lorsqu’il avait dix-sept ans. Le même jour, une délégation gouvernementale iranienne déclarait à Genève que l’Iran n’exécute pas de personnes de moins de dix-huit ans.

Le gouvernement iranien a pour habitude d’affirmer qu’il n’exécute pas de mineurs délinquants, mais les faits prouvent le contraire.

Onze mineurs délinquants ont été exécutés depuis 1990 et au moins 30 autres attendent leur exécution, notamment Ali, Sattar, Vahid et Mohammad T., qui sont tous âgés de moins de dix-huit ans.

L’Iran est partie aux conventions internationales qui interdisent les exécutions de mineurs, et les autorités de ce pays étudient depuis trois ans un projet de loi qui vise à prohiber le recours à la peine de mort dans le cas où la personne reconnue coupable avait moins de dix-huit ans au moment du crime. Il est temps que l’Iran honore ses engagements internationaux et cesse d’exécuter des mineurs délinquants.

Associez-vous à Amnistie internationale et au Comité des droits de l’enfant des Nations unies en appelant l’Iran à suspendre immédiatement l’exécution de toutes les peines capitales prononcées contre des mineurs délinquants, et à abolir définitivement la peine de mort pour les crimes commis par des personnes de moins de dix-huit ans.

Inspirez-vous de ce modèle de lettre ou envoyez un courriel!


  • Écrire à :

Guide de la République islamique:
His Excellency Ayatollah Sayed ‘Ali Khamenei
The Presidency
Palestine Avenue
Azerbaijan Intersection
Tehran
Iran
Courrier électronique : khatami@president.ir

  • Envoyer copie à :

Responsable du pouvoir judiciaire:
His Excellency Ayatollah Mahmoud Hashemi Shahroudi
Ministry of Justice
Park-e Shahr
Tehran
Iran
Courrier électronique: matbuat@mfa.gov.ir

(demandez que votre message soit transmis au Service des droits humains)

14 février 2005

Bulletin mensuel d’informations sur l’Iran

Janvier 2005
AFIF INFOS
ASSOCIATION DES FEMMES IRANIENNES EN FRANCE
116 Rue de Charenton 75012 Paris – France Tél./Fax (331) 43 65 57 84

Hausse inquiétante de grossesses dans les prisons
ISNA, 1er janvier
Sedigheh Ghanadi, responsable de l’assemblée des femmes aux conseils islamiques des municipalités du pays a jugé inquiétante la hausse des grossesses chez les prisonnières. Elle estime que les statistiques officielles sont bien loin de la vérité. Même chez les condamnées à la perpétuité, les grossesses volontaires ou involontaires sont en croissance notamment dans les prisons de Machad (Nord-Est), Kerman (sud), Sistan et Balutchestan (sud-est)...

Pollution aggravée de l’air : fermeture des écoles à Téhéran
SIYNA, 1er janvier
Suite à une réunion d’urgence avec les représentants de l’Education nationale, le Conseil général de la province de Téhéran a annoncé la fermeture immédiate de tous les établissements scolaires, crèches, écoles et lycées dans la capitale et la ville voisine Char-e- Ray (sud de Téhéran) à cause de la pollution extrême de l’air.

Exécution de Hajieh Esmailvand suspendue
Amnesty 2 janvier
Selon le quotidien de Téhéran "Tose’h", grâce à la mobilisation internationale, l’exécution de Hajieh Esmailvand a été suspendue par la commission des grâces...


« Les droits de l’Homme lapidés en Iran »
AFIF - Paris, 5 janvier
Pour la deuxième fois, l’exposition intitulée « Les droits de l’Homme lapidés en Iran », parrainée par 34 organisations européennes des droits de l’Homme, a ouvert ses portes à Paris et restera ouvert jusqu’au 13 janvier. Y sont exposés les violations des droits humains des Iraniens par le régime des religieux depuis des années 80 à nos jours.

Les risques de la complaisance envers les mollahs
The Washington Times, 5 janvier
« L’ingérence croissante de l'Iran en Irak et son programme d'armement nucléaire pose le plus grand défi à la paix et à la sécurité en Irak et dans tout le Moyen-Orient en ce début de 2005. En envoyant des milliers de gardiens de la révolution et d’agents des services de renseignements en Irak et en déversant des centaines de millions de dollars pour recruter des mercenaires et obtenir le soutien des Irakiens défavorisés, Téhéran veut à tout prix influencer les élections du 30 janvier en sa faveur.
Ses hommes de main dans ce pays, comme ceux de l’Assemblée suprême de la révolution islamique en Irak (ASRI), ont présenté une liste unifiée de candidats, espérant gagner la majorité au parlement nouvellement élu... »


Jacques Chirac met en garde l'Iran
AFP, 6 janvier
Le président français Jacques Chirac a mis en garde jeudi l'Iran contre une remise en cause de ses accords de non-prolifération nucléaire avec les Européens et estimé qu'il fallait "être sans faiblesse envers ceux qui trahissent leurs engagements".

Le parlement redessine le costume national
AFP - Téhéran, 6 janvier
Des membres du parlement iranien préparent des croquis de mode pour un nouveau costume national qui doit servir à endiguer l'influence occidentale. Selon Emad Afrough, président de la commission culturelle au Majlis, des députés "se réunissent avec des créateurs de mode pour mettre au point des modèles à prix raisonnable et d'inspiration nationale, qui répondront également aux besoins de la vie moderne".
Il a précisé que la commission espérait introduire ces modèles dans un projet de loi concernant la tenue vestimentaire conseillée, "qui doit revoir l'identité iranienne, tout en respectant les lignes rouges religieuse et culturelle".
"Les gens ne seront pas obligés de porter ces vêtements", a-t-il assuré, tout en promettant que le nouveau costume "sera certainement attirant"...


Pendaison
Média officiel, 6 janvier
Bagher Soleimani, 32 ans, a été pendu en public dans la ville de Nochahr (Nord), après avoir purgé cinq années de prison pour un meurtre. Il a été accusé d'avoir poignardé à mort Khosrow Ahmadbeygui le 4 février 2000 après une dispute... Son appel a été dernièrement rejeté par la cour suprême.


Menacés pour avoir dénoncé la torture (HRW)
AFP - Washington, 7 janvier
Sept journalistes iraniens, affirmant avoir été torturés alors qu'ils étaient détenus sans inculpation, ont été menacés par les autorités judiciaires pour avoir témoigné de ces exactions devant une commission présidentielle, affirme l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW), basée à New York.

La drogue touche 11 millions d’Iraniens
Agences de presse iraniennes, 7 janvier
Le Dr Ali Hachemi, vice-président du QG de lutte contre les stupéfiants en Iran, a annoncé que la drogue affecte 11 millions d’Iraniens dans le pays. Ce chiffre étonnement élevé touche des personnes venant de toutes les couches sociales... Un député de la commission de la santé a affirmé récemment que chaque jour de plus en plus de femmes et de filles se droguaient...


Prison et coups de fouet pour une manifestante
Média officiel, 8 janvier
Pour avoir pris part à une manifestation en faveur des droits de l'Homme devant le bureau des Nations Unies en Iran en octobre dernier, Mina Darabvand, étudiante, a été condamnée à trois ans et demi de prison et à 60 coups de fouet. Elle avait participé à des protestations organisées par des parents de prisonniers politiques devant le siège de l'ONU à Téhéran appelant l'institution internationale à condamner « les tortures pratiquées" sur leurs proches...


Réprimer davantage les femmes « mal voilées » !
ISNA, 10 janvier
L’imam du vendredi de la ville d’Oroumieh (Nord-Ouest) a appelé à une répression plus dure des femmes "mal couvertes" en Iran. L’hodjatoleslam Hassani a accusé les forces de sécurité d’être trop « tendres » avec les femmes qui ne couvrent pas complètement les cheveux soulignant qu’il s’agissait là de la racine des problèmes sociaux en Iran...
Fustigeant le taux élevé de divorces, il a ajouté que la théocratie croyait que sur cent mariages, un seul devait conduire au divorce, alors qu’aujourd’hui il y a six divorces pour dix mariages.

Bruxelles renoue mercredi les négociations commerciales avec l'Iran
AFP - Bruxelles, 11 janvier
Les négociations sur un accord de coopération entre l'Union européenne et l'Iran vont reprendre mercredi à Bruxelles, à la suite de la promesse iranienne de suspendre ses activités d'enrichissement d'uranium, mais Bruxelles conditionne leur progression au respect par Téhéran de ses engagements politiques.


Le Parlement Européen condamne les violations des droits de l’Homme en Iran
Parlement Européen - Strasbourg, 13 janvier
www.europarl.eu.int/omk/sipade2

Les Etats-Unis conduiraient des missions secrètes en Iran
Reuters – Washington, 16 janvier
Des commandos américains effectuent des missions de reconnaissance secrètes en Iran pour y localiser des cibles nucléaires et chimiques potentielles, croit savoir le magazine New Yorker.
Dans un article signé par Seymour Hersh, lauréat du prix Pulitzer, on lit dimanche que ces missions secrètes se déroulent au moins depuis l'été dernier, dans l'objectif d'amasser des renseignements sur une trentaine de sites...
"Il est clair que l'Iran nous inquiète. L'Iran inquiète le monde entier", a expliqué dimanche sur CNN Dan Bartlett, proche collaborateur du président George Bush.
Concernant l'article du New Yorker, Bartlett dit "penser qu'il est truffé d'inexactitudes, et je ne crois pas que les conclusions qu'ils tirent se fondent sur des faits".


Bam : Les femmes victimes de la drogue et de la prostitution
Agence SIYNA, 16 janvier
A la suite de sa visite à Bam, Seyed Hadi Mardjaï, un responsable du ministère de l’Intérieur, a révélé que la drogue chez les femmes, le sida chez les hommes et la montée de la prostitution et débauche à Bam sinistré ont atteint des limites alarmantes…


Shirine Ebadi demande l'interdiction des cellules d'isolement
AP – Téhéran, 17 janvier
... Shirine Ebadi, a plaidé lundi pour que soit interdit le placement dans les quartiers d'isolement en prison, qu'elle juge "illégal" sur le plan intérieur et international.
"J'annonce au monde que le placement à l'isolement existe (toujours) en Iran. Je demande aux autorités judiciaires d'abolir ces cellules", a déclaré l'avocate iranienne lors d'une conférence de presse à l'issue d'une conférence sur ce thème. Selon elle, cette mesure, qui constitue une torture psychologique, est toujours utilisée contre les militants iraniens...


Près de 90% des chômeuses en Iran ont fait des études supérieures
SIYNA, 17 janvier
Experte auprès du gouvernement, Ladan Norouzi, a affirmé à SIYNA que 88,7% des chômeuses dans les villes iraniennes et 59,4% dans les zones rurales ont suivi des études supérieures. « Le taux de chômage chez les femmes est 1,5 fois supérieur à celui des hommes. Le taux atteint 40% dans la tranche des 15-24 ans. »
D’après Nourouzi, une des raisons principales du chômage des Iraniennes éduquées réside dans le fait qu'elles n’ont pas d’accès à des postes à haute responsabilité et à certains secteurs de la société...


Iran : l’un des "postes avancés de la tyrannie"
AFP – Washington, 18 janvier
Condoleezza Rice, future secrétaire d'Etat américaine, a qualifié mardi six pays de "postes avancés de la tyrannie"... "Dans notre monde, il reste des postes avancés de la tyrannie, et l'Amérique est au côté des peuples opprimés sur chaque continent... à Cuba, en Birmanie, en Corée du nord, en Iran, au Belarus, et au Zimbabwe"...


Bush n'écarte pas une intervention contre l'Iran
AFP - Washington, 18 janvier
Le président américain George W. Bush a déclaré lundi qu'il n'écartait pas une action militaire contre l'Iran si les Etats-Unis échouaient à persuader ce pays d'arrêter immédiatement la fabrication d'armes nucléaires.


La différence d’âge de mariages à Bam atteint 50 ans
Site IWNA, 18 janvier
Plus de 3000 mariages ont été enregistrés au cours de 9 derniers mois dans la ville sinistrée de Bam (sud), soit 6 fois plus que les 4 années passées.
Dans certains cas, la différence d’âge des filles avec leurs prétendants a atteint 50 ans. La plupart des jeunes femmes de Bam qui ont tout perdu lors du tremblement de terre (26 décembre 2003), acceptent « l’offre » de tout demandeur afin de sortir d’une situation économique et morale désastreuse.


Pendaison publique à Tabas
Agence IRNA, 19 janvier
Originaire du village d’Esfandiar, Mehdi Rachidi-Pour, a été exécuté par la pendaison dans la ville de Tabas (Nord-Est) en présence des habitants de la ville.

L'Iran dément l'infiltration de commandos américains à la recherche de cibles
AFP – Téhéran, 19 janvier
Un haut responsable iranien a réfuté que des commandos américains aient pu s'infiltrer en Iran pour reconnaître des cibles nucléaires en vue de frappes...

Par ailleurs, l'Iran a mis en garde les Etats-Unis contre une "aventure" militaire pour stopper les activités nucléaires de la République islamique...


Pour le Guide, Salman Rushdie reste un apostat qui peut être tué
AFP - Téhéran, 19 janvier
Le Guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a qualifié l'écrivain britannique Salman Rushdie d'apostat dont le meurtre pourrait être autorisé par l'islam, dans une déclaration reproduite par les médias mercredi.


Un journaliste iranien arrêté
AFP - Téhéran, 20 janvier
Un journaliste iranien a été arrêté dans la province de Guilan (Nord), a rapporté jeudi le quotidien Shargh. Arash Sigarchi, rédacteur en chef du quotidien Guilan-e-Emrooz, a été emprisonné dans la ville de Rasht. Il est accusé de collaborer avec les services en langue persane de la BBC et de Radio Farda (financée par le gouvernement américain), a indiqué Shargh.


Les Afghans forcés de retourner chez eux
BBC, 21 janvier
Selon le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, les autorités iraniennes ont mis sous la pression des milliers d’Afghans pour qu’ils quittent l’Iran.


71% des Iraniennes croient à la laïcité
SIYNA - Téhéran, 21 janvier
La conclusion d’une étude effectuée par le ministère de l’Intérieur montre que 71% des femmes et des filles en Iran sont pour la séparation de l’Eglise et de l’Etat.


La pauvreté touche 90% des Iraniens
Iran Focus, 21 janvier
Dans un entretien, Mohammad Abbaspour, député d’Oroumieh et membre du comité parlementaire pour les questions sociales, a critiqué le gouvernement d’avoir fermé les yeux sur la corruption. Il a indiqué que seul 10% des Iraniens ont accès aux services sociaux, et que 90% de la population vivent au-dessous du seuil de la pauvreté.


Le président iranien ne saurait être une femme
AFP – Téhéran, 22 janvier
L'une des plus hautes autorités de la République islamique a rappelé samedi soir que les femmes ne pouvaient en aucun cas être candidates à l'élection présidentielle, alors que durant toute la journée la télévision officielle avait avancé le contraire.
Les Iraniens doivent élire un nouveau président le 17 juin. Selon la Constitution, celui-ci "doit être choisi parmi les ‘ rejal ’ politiques et religieux du pays".
Alors qu'en arabe, le terme "rejal" signifie "les hommes", en persan il est utilisé généralement pour désigner les personnalités politiques, mais le Conseil des gardiens, institution de contrôle législatif et électoral, avait fait savoir en octobre 2004 que, du point de vue de la Constitution, il fallait entendre ce mot dans son acception étymologique, et stricto sensu en tant que "personnes du sexe masculin"...
Depuis la Révolution islamique en 1979, aucune femme n'a occupé un poste ministériel... Le parlement à majorité conservatrice élu en 2004 compte onze femmes députées, contre 13 dans le précédent...


Téhéran : 649 fillettes arrêtées
Iran Focus, Téhéran, 23 janvier
Le commandant des forces de sécurité de l’Etat (FSE) à Téhéran a annoncé que 649 adolescentes de moins de 14 ans ont été arrêtées dans la capitale iranienne ces dix derniers mois. Il a déclaré que « sur les 59.121 individus arrêtés à Téhéran ces dix derniers mois, 3 969 étaient des femmes dont 649 des filles de moins de 14 ans... »


« Ramassage des femmes de la rue »
Agence ILNA, 24 janvier
Selon sardar [général] Reza Zarei, commandant des forces de l’ordre de la province de Téhéran, dans le cadre du « projet spécial » de la police, 31 « femmes de la rue » ont été « ramassées » au cours des deux dernières semaines dans la capitale...


Suicides des femmes
Agence ISNA, 25 janvier
D’après Said Madani, expert en questions de société, l’étude effectuée en 2001 et 2002 a montré que 63,6% des victimes de suicides sont des femmes contre 37,4% des hommes, et que le nombre de suicides en Iran est bien plus élevé que dans les autres pays...


Les négociations UE-Iran dans une impasse
AP - Davos (Suisse), 25 janvier
Les négociations entre l'Union européenne et l'Iran sont dans une impasse, Téhéran refusant de mettre un terme à son programme d'enrichissement d'uranium, selon un document confidentiel obtenu par l'AP.


1,5 millions femmes chefs de famille
ISNA, 26 janvier
Se basant sur le travail des experts, Hassan Alam-Enhedai, sous- directeur de l’Organisation du bien être, a qualifié de critique la situation de 1,5 millions d’Iraniennes chefs de famille notamment à Téhéran, à Khorassan et au Kurdistan.
Ces femmes, qui doivent nourrir près de 6 millions bouches, sont à l’heure actuelle dans un sérieux besoin de soutien moral et matériel, d’après lui.


Craintes d'exécution imminente d’Ali, 16 ans
Amnesty International - Iran (Action Réseau Enfants), 27 janvier
Ali, lycéen de seize ans, risque d’être exécuté très prochainement pour le meurtre d’un
élève de son établissement, mort entre mi-janvier et mi-février 2003.


L'ONU appelle l’Iran à mettre un terme à l’exécution des jeunes
Reuters - Genève, 28 janvier
Un organe des droits de l’Homme des Nations Unies a appelé l’Iran vendredi à abolir
la peine de mort ainsi que les amputations, le fouet et la lapidation pour les personnes ayant commis des crimes étant mineurs...
Des autorités de l’ONU ont dit qu’Iman Farrokhi, jugé coupable d’avoir tué un membre des forces de sécurité iranienne, quand il avait 17 ans, a été pendu dans la funeste prison d'Evine le 20 janvier...
La Commission des DH exprime sa profonde préoccupation sur le fait que l’âge de la majorité en Iran soit de 15 ans pour les garçons et de 9 ans pour les filles, ce qui implique qu'ils ne sont pas protégés par la Convention au-dessus de ces âges. Cela peut aussi conduire à des "mariages forcés, précoces et temporaires"...
Elle a appelé à ce que les enfants des Bahaïs et des autres minorités religieuses reçoivent un accès égal à l’éducation...
Les Nations Unies ont aussi dit que Yakin Erturk, le rapporteur spécial de l’ONU sur la violence contre les femmes, se rendrait en Iran du 29 janvier au 6 février. Elle rencontrera des autorités, des ONG et des groupes de femmes.


Laisser agir les forces de l’opposition iranienne
International Herald Tribune - Paris, 28 janvier - Par Maryam Radjavi
« ...Que doit faire le monde face aux défis que pose le régime iranien avec son soutien constant au terrorisme, son ingérence croissante en Irak et sa quête sans répit des armes atomiques ? Les approches dont il est question vont de la complaisance, avec l’espoir de renforcer les « modérés », à l’invasion militaire. Mais la meilleure option reste d’initier un changement par les Iraniens et le mouvement de résistance organisée. »


Mise en garde de Khamenei à l'UE
AFP - Téhéran, 29 janvier
Le guide suprême, Ali Khamenei, a adressé samedi une mise en garde aux Européens, les enjoignant de faire preuve de "sérieux" dans leurs négociations sur le nucléaire avec l'Iran, sous peine de voir la République islamique reconsidérer sa décision de coopérer avec eux.
Sur 10 épouses de toxicomanes, 7 se droguent Agence ILNA, 30 janvier
Le Dr Bijan Nassiri Manech, secrétaire général de l’Association Persépolis (aides aux drogués) a fait part de l’impuissance de la société face à la hausse de la consommation de drogue chez les femmes en Iran. Cette hausse a été 3 fois plus que chez les hommes au cours des 4 dernières années. D’après lui, pour 10 toxicomanes mariés, 7 épouses tombent en général dans le piège.


Nouvelles arrestations pour « immoralités sociales »
ISNA, 31 janvier
Les agents chargés de lutte contre les « immoralités sociales » ont pris d’assaut une soirée musicale mixte dans le quartier Fardis à Karadj (Ouest de Téhéran). Ils ont arrêté neuf personnes, confisqué des appareils hifi et deux caméras et ont découvert des boissons alcoolisées. Les dossiers des personnes arrêtées ont été référés au parquet.


Nucléaire: l'Iran déterminé à reprendre ses activités d'enrichissement
AFP – Téhéran, 31 janvier
Le principal dirigeant iranien chargé du dossier nucléaire, Hassan Rohani, a affirmé lundi que l'Iran était déterminé à reprendre l'enrichissement d'uranium et que la durée de la suspension, décidée en septembre 2004, ne sera pas très longue.

05 février 2005

Annulation de la manifestation : un marchandage honteux

www.iranmanif.org



Dans un nouveau marchandage honteux avec le fascisme religieux au pouvoir en Iran, les autorités françaises annulent la manifestation des Iraniens du 10 février à Paris

C'est en violant ouvertement le droit à la liberté d'expression, que les autorités françaises ont annulé aujourd'hui, à la demande du fascisme religieux au pouvoir en Iran, la manifestation du 10 février des Iraniens pour l'anniversaire de la révolution prévue depuis un mois. Cette décision intervient alors qu'il y a trois semaines, elles avaient donné leur accord ferme pour la tenue de cette manifestation à Paris sur la place du Trocadéro.Plus de 250 parlementaires de pays européens et une soixantaine d'organisations françaises avaient appelé à cette manifestation, notamment l'Association des travailleurs maghrébins de France, le Conseil des démocrates musulmans de France, Démocraties, Ensemble contre la peine de mort, la Fédération Sud des étudiants, France Libertés, la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté (section française), le Mouvement pour la Paix, le MRAP, les Nouveaux Droits de l'Homme, l'Organisation mondiale contre la torture, le Parti Radical de Gauche, l'Union des étudiants juifs de France...


Selon les renseignements du comité organisateur de cet événement à Paris, plus de 40.000 Iraniens de toute l'Europe avaient l'intention d'y participer, ce qui terrifiait le régime des mollahs.


D'après les informations en provenance d'Iran, la dictature religieuse, incapable de supporter une manifestation pacifique même à plusieurs milliers de kilomètres des frontières iraniennes, a exigé son annulation en avançant des concessions économiques et en exerçant des pressions sur le gouvernement français. Cette demande a été présentée par le ministère des affaires étrangères des mollahs lors d'entretiens et de pressions multiples de son ambassadeur. Ces derniers jours, Téhéran a multiplié ses contacts avec les autorités françaises à ce sujet.


La Résistance iranienne estime que l'annulation de la manifestation pacifique et légitime des réfugiés iraniens revient à se plier aux exigences d'un régime moyenâgeux qui cherche à étendre sa répression et sa dictature de Téhéran à Paris.


Tout en soulignant que la complaisance avec les mollahs n'a pour résultat que d'intensifier les violations des droits de l'homme, l'exportation du terrorisme et les efforts pour se doter de l'arme nucléaire, la Résistance iranienne appelle l'ensemble des parlementaires, des partis politiques, des organisations de défense des droits de l'homme, des personnalités et des consciences éprises de liberté en France à protester contre ce marchandage honteux avec le fascisme religieux au pouvoir en Iran.


Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 5 février 2005



01 février 2005

OUI AU CHANGEMENT DEMOCRATIQUE

IRAN

MANIFESTATION

26 ANNEES DE DICTATURE RELIGIEUSE


120 000 exécutions politiques

Des lapidations, des amputations et le fouet en public

La répression des femmes

450 opérations terroristes à l’étranger
QUELLE SOLUTION ?

NON AU MARCHANDAGE AVEC LES MOLLAHS
NON A UNE GUERRE ETRANGERE
OUI AU CHANGEMENT DEMOCRATIQUE
AVEC
LA RESISTANCE IRANIENNE


Paris : Place du Trocadéro
Jeudi 10 Février, 13h00

E-mail : info@csdhi.org

http://www.csdhi.org/

tel :01.44.52.19.73

Comité de soutien aux droits de l’homme en Iran

Le pouvoir

  • Depuis 1979, l’Iran est gouverné par une dictature religieuse
  • Ce régime intégriste est basé sur la notion du pouvoir absolu du guide suprême religieux..

La répression

  • 120 000 exécutions politiques
  • Des centaines de milliers de personnes arrêtées et torturées pour des raisons politiques.
  • 174 formes de torture, notamment l’usage systématique du fouet, de la suspension au plafond par les pieds des prisonniers, du viol des prisonnières et des simulacres d’exécution.
  • La répression et la discrimination à l’encontre des chrétiens, des juifs et des autresminorités religieuses.
  • Interdiction de tous les partis et organisations politiques qui ne sont pas loyales au pouvoir absolu du guide suprême religieux.
  • Interdiction de tout syndicat indépendant.
  • Interdiction de tout journal indépendant.

L’apartheid sexuel

  • Les femmes sont considérées comme des citoyens de seconde catégorie.
  • Un code vestimentaire imposé aux femmes.
  • La loi interdit aux femmes de devenir présidente ou juge parce que les autorités les considèrent trop émotives pour prendre des décisions sérieuses.
  • La ségrégation dans les transports publics et la discrimination contre les femmes.
  • La ségrégation dans les hôpitaux, interdisant aux femmes de consulter des médecins hommes malgré le manque de médecins femmes.

Le retour des lois médiévales

  • Le châtiment collectif sous le prétexte de « guerre contre Dieu et corruption sur terre »
  • Des pendaisons publiques, y compris de jeunes mineurs, pour créer un climat de terreur.
  • Des lapidations pour des offenses morales (au moins 26 femmes ont été lapidées depuis 1997, sous le mandate de Khatami).
    Arracher les yeux, conformément à la loi du Talion.
  • Des amputations.
  • Le fouet en public. 74 coups de fouet pour les femmes mal voilées.

Le terrorisme

  • 450 attentats terroristes hors des frontières de l’Iran.
  • Assassinat des opposants iraniens en Europe, notamment :
    En Suisse, le Pr. Kazem Radjavi, représentant du Conseil national de La Résistance iranienne (CNRI) en Suisse,
    En France, Chapour Bakhtiar, dernier Premier ministre du chah,
    En Italie, Mohammad Hossein Naghdi, représentant du CNRI en Italie
    En Autriche, Abdolrahman Ghassemlou, dirigeant du Parti démocrate
    du Kurdistan d’Iran,
    En Allemagne, Sadegh Charafkandi, dirigeant du Parti démocrate du Kurdistan d’Iran,
    En Turquie, Zahra Rajabi, membre de premier plan du CNRI.

Les étudiants iraniens expriment leur opposition au régime des mollahs

Les enfants de la Révolution veulent le départ des mollahs
"Ce pays est très sale" dit Mansureh, une jeune fille de 23 ans au visage pâle qui est devenu standardiste dans une société car elle n'a pas pu entrer à l'université. "Personne n'aime le régime, surtout les jeunes, il y a tellement de restrictions, nous n'avons le droit de rien faire....je pense que le régime veut que les jeunes se droguent, comme ça ils resteront tranquille" dit la soeur de Mansureh, une lycéenne de 17 ans qui elle aussi ne nous a donné que son prénom : Mona. "Les gens au pouvoir avouent qu'il y a des problèmes, mais ils sont à l'origine de tous ces problèmes....il n'y a aucun travail pour nous" dit Rahim Keab, un appelé de contingent, âgé de 21 ans, vêtu d'un sal uniforme kaki et passant dans une parc de la ville sous un ciel gris d'hiver. "Les jeunes veulent se marier mais il faudrait d'abord qu'ils trouvent un emploi. Alors, comme ils ne trouvent pas d'emploi, ils commencent à fumer [de l'opium] et ainsi ils deviennent toxicomanes. Le gouvernement ne fait rien pour nous" dit Keab. (Los Angeles Times, 26 Décembre 2004)

La colère monte parmi les jeunes Iraniens qui n'ont plus aucun espoir

Des statistiques officielles et les déclarations des autorités iraniens indiquent que les sentiments de désespoir et de frustration sont de plus en plus répandus en Iran parmi les jeunes de moins de 30 ans (ces jeunes représentent une large partie de société iranienne). Dans un interview paru la semaine dernière dans la presse local, le directeur de l'Organisation nationale de la Jeunesse (une institution gouvernementale) a déclaré: "Selon nos études, 40% des jeunes en Iran souffrent de la dépression." Rahim Ebadi ajoute que les principales causes de la dépression des jeunes sont le chômage et l'absence de possibilités pour un grand nombre d'entre eux de faire des études supérieures. Dans une interview qui vient de paraître au journal Aftab-e Yazd, un haut responsable du ministère de l'Education nationale indique que 28% des lycéens arrêtent leurs études et quittent l'enseignement secondaire sans aucun diplôme. "La principale raison d'échec pour ces jeunes est le manque de moyens et d'équipements dans les établissements scolaires" indique le vice-ministre de l'Education nationale. (Iran Focus, 20 Septembre 2004)

Les étudiants ont interrompu le discours du président iranien
Les étudiants iraniens ont interrompu un discours que président Mohammad Khatami était en train de prononcer à l'université de Téhéran lors des cérémonies de "la journée de l'Etudiant". Les étudiants scandaient :"honte à toi" et "où sont tes promesses de liberté?". Ils ont ainsi exprimé leur frustration face à l'échec du mouvement de réforme en Iran. Khatami qui était visiblement secoué et mal à l'aise a essayé de défendre son bilan en critiquant les "dures" qui ont fermé des journaux et emprisonné des dissidents. (BBC, 6 décembre 2004)

Les étudiants iraniens manifestent dans les universités
Les étudiants de l'université de Tabriz (ville située au nord-ouest de l'Iran) ont manifesté au sein du campus universitaire à la suite de la décision du directeur de l'université de suspendre deux porte-parole d'associations estudiantines. Les étudiants ont dit qu'ils ont l'intention de continuer leurs actions jusqu'à ce que leurs demandes soient satisfaites et que l'administration de l'université présente des excuses à ces deux porte-parole. (Iran Focus, le 4 janvier 2004)

Au nord-est de l'Iran, les étudiants manifestent à l'extérieur du campus universitaire
Dans la ville de Nayshabour (situé au nord-est de l'Iran), les étudiants de l'université Payam ont manifesté à l'extérieur, devant la principale porte de l'université pour protester contre les déploiement des forces de l'ordre dans le campus universitaire. Les étudiants se plaignaient également de l'absence de système d'Assurance maladie pour les étudiants et de la mauvaise qualité de l'enseignement. (Iran Focus, 5 décembre 2004)

Les étudiants protestent contre le manque d'hygiène alimentaire
Les étudiants de l'université de Hormozgan (ville située au sud de l'Iran) manifestent depuis 2 jours au sein du campus universitaire pour dénoncer le manque d'hygiène alimentaire et la mauvaise qualité de service dans les cantines universitaires. (Iran Focus, le 23 octobre 2004)

Affrontements entre les forces de sécurité et les étudiants iraniens
De violents affrontement ont éclaté entre les forces de sécurité du régime iranien et les étudiants de l'université de Qazvin (ville située au nord-ouest de l'Iran) après que les forces de sécurité ont lancé un assaut contre le campus universitaire pour mettre fin à une grève de la faim organisée pour protester contre leurs conditions de travail déplorable à l'université. (Iran Focus, le 3 décembre 2004)

Les étudiants protestent contre l'insuffisance des services au sein de l'université
Plusieurs centaines d'étudiants de l'université de formation des professeurs d'écoles protestent depuis 3 jours contre la mauvaise qualité des repas de la cantine et contre la mauvaise gestion des affaires de l'université. Les étudiants se plaignent également du manque de professeurs qualifiés et de l'insuffisance d'équipements au sein de l'université. (Iran Focus, le 6 novembre 2004)

Les étudiants protestent contre le port obligatoire du Tchador (voile intégral)
Les étudiants de l'université d'Azad de la ville de Meybod ont manifesté contre une nouvelle directive obligeant toutes les étudiantes à porter le Tchador (un voile islamique qui couvre les femmes de la tête jusqu'au pied). (Iran Focus, le 19 octobre 2004)

La suspension d'un hebdomadaire estudiantine
L'hebdomadaire estudiantine "Az Shanbeh ta Shanbeh" (du samedi au samedi), diffusé à Shahre-Kord (ville située dans le centre de l'Iran) a été suspendu pour une période de 6 mois. Cet hebdomadaire (organe de l'association islamique des étudiants de l'université de Shahre-Kord) a été sanctionné après avoir publié un article jugé "insultant à l'égard de la République islamique). (Iran Focus, le 19 Octobre 2004)

Grève de la faim des étudiants de l'université de Lorestan
Les étudiants de d'université de Lorestan ont entamé une grève de la faim pour protester contre la suppression du droit de vote. Un haut responsable du régime dans la province de Lorestan a déclaré que les principales réformes au sein de l'université ne seront plus soumises aux votes des étudiants. Frustrés et en colère, les étudiants ont entamé une grève de faim pour exprimer leur mécontentement. (Iran Focus, le 12 octobre 2004)

Plus de 650 étudiantes protestent à Téhéran
Selon des témoins oculaires, plus de 650 étudiantes de l'université Allameh Tabatabai de Téhéran manifestent depuis 4 jours pour protester contre l'insalubrité des chambres universitaires. Notamment, ils se plaignent de l'absence d'équipements basic tels que l'eau potable ou cabines de téléphone publique, de même que du manque d'hygiène dans les cantines universitaire. (Iran Focus, le 7 Octobre 2004)