lundi, 08 janvier 2007
Par Frédéric Naizot
Le Parisien, 8 janvier – Un vent d’optimisme à tous crins a soufflé hier soir sur la maison de l’Ile d’Auvers-sur-Oise. Maryam Radjavi, la présidente du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a présenté ses vœux pour 2007 souhaitant « une année de liberté, de démocratie et de paix dans le monde, surtout au Moyen-Orient », dans un contexte favorable.
Près de 500 personnes – des membres de la communauté iranienne, mais surtout beaucoup d’habitants et d’élus de la région - se sont ainsi retrouvés en début de soirée pour partager une fête au cours de laquelle on a souvent parlé de victoire.
Citant des décisions favorables à la résistance iranienne, Maryam Radjavi a insisté sur celle de la Cour européenne de justice qui a annulé le 12 décembre dernier l’étiquette de terroriste qui était apposée sur les Moudjahidine du peuple. Membres du Conseil national de la résistance, ils vont prochainement disparaître de la liste noire et pouvoir à nouveau disposer de leurs fonds. « Ces victoires vous appartiennent », a lancé la présidente, « à vous qui avez tenu bon face aux accusations injustes contre la résistance ».
Autre victoire célébrée hier soir : la résolution votée par le conseil de sécurité de l’ONU concernant le nucléaire iranien. « C’est un premier pas pour empêcher les mollahs d’obtenir la bombe atomique. » Pourfendant « l’intégrisme islamique dont le cœur bat à Téhéran », la présidente qui s’exprimait en français, a assuré : « il ne faut pas faire de concession, de compromis. Il faut défendre un changement démocratique pour l’Iran. C’et ce qui sauvera la région et le monde du danger de la guerre. »
Reste un point noir dans le cœur des Iraniens : l’enquête judiciaire toujours instruite par le juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière à Paris. Le 17 juin 2003, 1200 policiers avaient été mobilisés pour interpeller 165 activistes à Auvers et dans six autres villes du Val d’Oise ainsi qu’à Conflans Ste Honorine, dans les Yvelines.
Parmi eux se trouvait Maryam Radjavi. Dix-sept opposants restent aujourd’hui mis en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, même s’ils ont vu leur contrôle judiciaire allégé récemment.
Hier, Maryam Radjavi a lancé un appel à la justice française : « Il est temps que la France referme le dossier du 17 juin, qui n’a pas la moindre justification. »
1 commentaire:
Viva Maryam Rajavi
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