Septembre 2009
ASSOCIATIONDES DES FEMMES IRANIENNES EN FRANCE
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L’universitaire Mohammad Maleki détenu
Action urgente
Amnesty international, 2 septembre
Mohammad Maleki, soixante-seize ans, universitaire et ancien président de l'université de Téhéran, est actuellement détenu. En tant que journaliste indépendant, il critique depuis de nombreuses années les politiques des gouvernements successifs. Il est détenu pour avoir, semble-t-il, critiqué le déroulement de la récente élection présidentielle et Amnesty International le considère donc comme un prisonnier d'opinion.
Il a été arrêté chez lui le 22 août par cinq agents du ministère du Renseignement. Ils ont perquisitionné à son domicile et saisi des objets personnels…
Il a été conduit à la section 209 de la prison d'Evin à Téhéran, qui est sous le contrôle du ministère du Renseignement.
Mohammad Maleki était en mauvaise santé au moment de son arrestation ; il a été autorisé à emporter des médicaments lors de son arrestation mais Amnesty International craint qu'il ne puisse pas bénéficier de soins médicaux adaptés en prison...
Mohammad Maleki n'appartient à aucun parti politique et n'aurait même pas voté lors de l'élection présidentielle controversée du 12 juin. Il a critiqué le déroulement de l'élection mais n'a pas exprimé publiquement son opinion au sujet de l'un ou l'autre des quatre candidats.
Sarkozy : « Les Iraniens méritent mieux que leurs dirigeants actuels »
lemonde.fr, 2 septembre
Au cours d'une conférence de presse qui a suivi sa rencontre avec la chancelière allemande Angela Merkel, lundi 31 août à Berlin, Nicolas Sarkozy, interrogé sur la situation en Iran à l'issue de l'élection présidentielle du 12 juin qui a vu la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad, a salué le courage de « grands dignitaires du régime » qui ont dénoncé « les viols et les tortures imposés à des opposants ». Il a estimé que les dirigeants occidentaux ne pouvaient en dire moins pour dénoncer ces pratiques que ces dignitaires iraniens. « Comment pourrions-nous fermer les yeux sur une réalité qui est dénoncée, et avec quel courage, par des dignitaires du régime », a-t-il dit.
Le fiancé de Neda sous la torture pour témoigner contre l'Ompi
Amnesty International, 4 septembre
Caspian Makan, le fiancé de Neda Agha Soltan, une jeune femme tuée dans les récentes manifestations en Iran, est maintenu en détention depuis le 26 juin, après avoir fait une déclaration liant son assassinat à la milice pro-gouvernementale du Bassidj.
Actuellement détenu à la prison d’Evine à Téhéran, Caspian Makan aurait dit à sa famille que s'il signait une «confession» disant que c’est l’organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI), un organe politique interdit en Iran depuis 1981, qui l’a tuée, alors il pourrait être libéré.
Amnesty International a déclaré craindre qu'il ne soit forcé de signer une telle «confession» sous la torture ou d’autres mauvais traitements, vu les violations systématiques des droits de l'Homme en Iran après l'élection. L'organisation a dit qu'il pouvait être un prisonnier d'opinion, détenu pour avoir exercé pacifiquement son droit à la liberté d'expression...
L'organisation a demandé instamment que Caspian Makan puisse avoir un accès immédiat à son avocat, sa famille et à tout traitement médical dont il pourrait avoir besoin. Il a également appelé à sa libération immédiate et inconditionnelle à moins qu'il ne soit inculpé pour un délit pénal clairement défini.
Feu vert au gouvernement radical et musclé d’Ahmadinejad
Le Monde, 4 septembre
Serrer les rangs à tout prix. La consigne - écrite - distribuée aux principaux députés était venue directement du Guide suprême iranien, Ali Khamenei, qui, jeudi 3 septembre, avant le vote de confiance au Parlement sur les ministres choisis par le président Ahmadinejad, avait plaidé pour "montrer aux ennemis de l'intérieur et de l'extérieur un front uni".
Et ainsi fut fait. Après plus de quatre jours de débats houleux, principalement au sein des rangs conservateurs, M. Ahmadinejad, accusé d'avoir privilégié la "fidélité" à la "compétence" dans ses choix, obtenait pourtant la confiance pour 18 des 21 ministres présentés. Seuls trois (dont deux femmes et le candidat au ministère de l'énergie) étaient rejetés.
Un mandat que personne n'avait alors contesté, contrairement au mouvement de protestation qui a suivi l'élection du 12 juin, que les réformateurs accusent d'être entachée de fraude.
Que dire du nouveau gouvernement ? En surface, la seule "innovation" réside dans la nomination d'une femme, Marzieh Vahid-Dastjerdi, au ministère de la santé.
En profondeur, les postes-clés, à l'exception des affaires étrangères qui restent dans les mains de Manochehr Mottaki, vont à des fidèles pour la plupart issus des mouvances bassidjis (milices islamistes), des Gardiens de la révolution, l'armée idéologique du régime et surtout des services secrets, les trois "piliers" qui ont soutenu jusqu'ici M. Ahmadinejad.
Marzieh Vahid Dastjerdi, la première femme ministre, une gynécologue de 50 ans, chargée du portefeuille de la santé, est devenue, jeudi 3 septembre, la première femme ministre de l'histoire de la République islamique.
Drapée dans son rigoureux tchador noir, cette ancienne députée conservatrice qui dirige l'hôpital Rouin Tan de Téhéran, après une carrière très professionnelle dans la médecine, peut être considérée comme un pur produit du régime.
Son père, colonel du deuxième bureau de l'armée du Chah, épousera les idéaux révolutionnaires et deviendra préfet de police avant de périr dans un attentat. Son frère, Mostafa, est un important général des gardiens de la révolution. Enfin, le mari de la nouvelle ministre n'est autre que l'un des hommes les plus influents d'Iran, le théoricien fondamentaliste proche du Guide suprême Ali Khamnenei, Hossein Chariat-Madari. "Délégué" du Guide à la tête du groupe de presse Kayhan, il serait le "cerveau" qui a imaginé les procès d'opposants et de manifestants.
Mme Dastjerdi s'était fait connaître lorsque, jeune députée au Parlement, elle avait été la première à réclamer des hôpitaux et des soins séparés pour hommes et femmes. Pourtant, lors de ses auditions devant les députés, elle avait tenu un discours "novateur", plaidant pour un "renforcement du rôle des femmes" apte à "compléter celui des hommes".
Création d'un comité "arabo-islamique" pour la défense d'Ashraf
AFP, 5 septembre
Un comité "arabo-islamique" pour la défense du camp d'Ashraf, en Irak près de la frontière iranienne, où séjournent des opposants au régime iranien, a été créé samedi en France, a indiqué le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI).
Le Conseil affirme que "défendre la cité d’Ashraf n'est pas simplement accomplir un devoir humanitaire vis-à-vis de nos milliers de sœurs et de frères iraniens innocents, mais revient à servir la souveraineté irakienne et à la protéger contre les ingérences iraniennes", selon une déclaration parvenue à l'AFP à Paris.
Le comité s'est créé lors d'une rencontre à Auvers-sur-Oise, en région parisienne, et comprend notamment Cheikh Tayssir Al-Tamimi, chef des tribunaux islamiques dans les territoires palestiniens, des députés jordaniens et des figures de l'islam en France.
Il demande la libération de 36 résidents du camp arrêtés par les forces de sécurité irakiennes et la protection du camp par l'armée américaine...
Rassemblement protestataire des mères
Site des activistes des DH en Iran, 5 septembre
En signe de solidarité avec les mères des martyrs du soulèvement populaire près de 150 mères, femmes et jeunes filles sont rassemblés samedi à 18h autour de la piscine du parc Laleh de Téhéran.
Elles ont ensuite entamé une marche lors de laquelle d’autres personnes les ont rejoint.
De nombreux passants ont manifesté leur soutien en levant les doigts en signe de victoire.
Bien qu’encerclées par les forces répressives du régime, les mères et la foule ont continué leur marche.
Le directeur de l'AIEA accusé d'avoir dissimulé des preuves contre l'Iran
lemonde.fr, 7 septembre
Le ministère des affaires étrangères français a maintenu, lundi que toutes les informations à la disposition de l'AIEA sur le programme nucléaire iranien "ne sont pas reflétées" dans le dernier rapport de l'organisation sur le sujet. La France a reçu à l'Agence internationale de l'énergie atomique "un briefing technique ouvert à l'ensemble des Etats membres", a expliqué la porte-parole adjointe du Quai d’Orsay lors d'un point presse régulier du ministère...
Le directeur général de l'AIEA, Mohamed ElBaradei, a lui rejeté lundi à Vienne les accusations d'avoir dissimulé des preuves contre l'Iran, ajoutant qu'elles ont été "motivées politiquement et absolument sans fondements". "Je suis consterné par les accusations de certains Etats membres, qui ont été livrées aux médias, que des informations n'ont pas été communiquées au conseil" des gouverneurs, a-t-il déclaré devant les 35 membres de ce conseil réunis à Vienne...
L'"Arctic Sea" aurait convoyé des missiles pour Téhéran
Le Monde/AFP, 7 Septembre
L'Arctic Sea, le cargo battant pavillon maltais détourné fin juillet dans les eaux suédoises, convoyait, outre sa cargaison officielle de bois, des missiles sol-air S-300 pour l'Iran expédiés par un groupe mafieux russe, a affirmé, vendredi, le quotidien autrichien Salzburger Nachrichten…
L'UE préoccupée par l'exécution possible d'un mineur en Iran
AFP, 8 septembre
La présidence de l'Union européenne a exprimé mardi sa vive inquiétude quant à la possible exécution en Iran d'un jeune homme condamné pour meurtre et mineur au moment des faits.
"L'Union européenne est très préoccupée par les informations faisant état de l'exécution imminente de Behnoud Shojaie, qui a été condamné à la peine de mort pour un crime qu'il a commis alors qu'il était mineur", a affirmé la présidence suédoise de l'Union dans un communiqué.
Behnoud Shojaie, 21 ans, condamné à mort pour avoir tué, à l'âge de 17 ans, un autre garçon lors d'une rixe, avait vu son ordre d'exécution suspendu en mai dernier.
Dans son communiqué, la présidence de l'UE s'inquiète également du sort de deux autres jeunes hommes condamnés à mort pour des crimes commis alors qu'ils étaient mineurs. Reza Padashi et Hossein Haghi "risquent d'être exécutés très prochainement", déplore l'UE.
Ces exécutions "constituent une violation flagrante des engagements internationaux" de l'Iran, s'insurge la présidence de l'UE, qui appelle Téhéran à "se conformer au droit international" et à suspendre les exécutions de toutes les personnes condamnées pour des crimes commis alors qu'elles étaient mineures.
L'UE réaffirme par ailleurs "qu'elle est opposée de longue date à l'application de la peine de mort, quelles que soient les circonstances".
Une activiste empêchée de quitter l’Iran
Baresh News, 9 septembre
Atefeh Pahlavan, activiste des droits des femmes dans la province de Golestan (nord) a été empêchée de quitter l’Iran. Son passeport a été confisqué jeudi dernier à l’aéroport de Téhéran par des agents en civil.
Elle est accusée d’avoir signé la pétition demandant la libération des prisonniers politiques…
Golshifteh Farahani, une femme de combat exilée d'Iran
Le Monde, 9 Septembre
Lumineuse, exubérante, rieuse, intensément sérieuse aussi, un bagou terrible... Ainsi se présente la jeune actrice iranienne Golshifteh Farahani. A 26 ans, elle a déjà une longue carrière derrière elle, ses débuts d'actrice remontant à 1998, quand elle en avait 14.
L'année dernière, le monde entier l'a découverte aux côtés de Leonardo DiCaprio dans Mensonges d'Etat, de Ridley Scott. Succès mondial, ce film lui a valu de sérieux problèmes dans son pays. Parce qu'il était américain, mais plus encore parce que, le soir de la première, elle a foulé le tapis rouge à tête découverte.
36 morts dans les violences post-électorales
Quotidien Etemad /AFP, 10 septembre
Trente-six personnes ont péri dans les violences ayant suivi la réélection controversée de Mahmoud Ahmadinejad, dont trois sont mortes dans un centre de détention, selon un nouveau bilan fourni jeudi par un haut responsable des Gardiens de la révolution.
"Les émeutes ont coûté la vie à 36 personnes, parmi lesquelles trois sont mortes dans le centre de détention de Kahrizak, une dizaine à des endroits non précisés et le reste ont été abattues par balles mais l'on ignore où et par qui", a dit Abdollah Araghi, un commandant de ce corps d'élite du régime islamique.
Il n'a pas précisé les circonstances de la mort des détenus à la prison de Kahrizak à Téhéran, mais des médias et des responsables de l'opposition iraniens avaient fait état de détenus torturés ou battus à mort…Les Gardiens de la révolution et les bassidjis (milice islamique) ont joué un rôle important dans la répression des manifestations de protestation contre la victoire le 12 juin de M. Ahmadinejad, qui a plongé le pays dans sa plus grave crise depuis la révolution islamique de 1979.
Le bilan officiel de ces émeutes s'établissait jusqu'ici à 30 morts. L'opposition parle de 72 morts.
Au moins 4.000 manifestants ont également été arrêtés mais environ 140 restent sous les verrous et leur procès en cours.
90 ex-détenus ont porté plainte pour mauvais traitement
Agence Mehr/AFP, 12 septembre
Quelque 90 anciens prisonniers du centre de détention de Kahrizak, fermé par les autorités iraniennes à la suite d'abus, ont porté plainte pour mauvais traitement, a déclaré le procureur militaire de Téhéran, Shokrollah Bahrami...
Il a précisé que "sept accusés, qui sont tous des membres des forces de l'ordre, sont en prison". Le chef du centre de détention de Kahrizak est lui-même en prison, a-t-il souligné.
Le dossier sera transmis au tribunal au terme de l'enquête, a-t-il précisé...
Les autorités ont reconnu que trois détenus étaient morts dans le centre de Kahrizak…
Pour Paris, l'Iran ne répond pas aux demandes
Le Monde, 13 septembre
Après avoir examiné « en détail », avec ses partenaires, le document iranien, la France a estimé que l'Iran n'a pas répondu aux demandes sur son programme nucléaire. Aussi, Paris réclame « sur ce sujet, préoccupation majeure de la communauté internationale », une rencontre multilatérale avec Téhéran « aussi tôt que possible ». Cette mise au point a été exprimée, vendredi 11 septembre, par le porte-parole du Quai d'Orsay.
Début d’une nouvelle audience du procès des protestataires
IRNA/AFP, 14 septembre
La cinquième audience du procès de personnes arrêtées pour leur rôle présumé dans le mouvement de contestation des résultats de la présidentielle s'est ouverte lundi.
Six personnes, dont Abdollah Momeni, un des chefs du mouvement étudiant, seront entendues par les juges ce lundi...
Quelque 140 personnes, dont des manifestants, des responsables réformateurs, ainsi que des employés des ambassades britannique et française, sont jugés depuis début août…
Affaire Clotilde Reiss : pas de jugement en vue
AFP, 15 septembre
La Française Clotilde Reiss, accusée d'espionnage en Iran et hébergée à l'ambassade de France depuis le 16 août dans l'attente d'un jugement.
La France espère une "décision rapide" à son égard, a indiqué mardi le ministère français des Affaires étrangères.
"Elle va bien" et "est placée sous la protection de notre ambassade à Téhéran dans l'attente du jugement de la justice iranienne", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valéro, en réponse à une question sur son quotidien.
Il a réaffirmé que la France attendait de la justice iranienne "une décision rapide" qui "tienne compte de l'innocence" de la jeune femme "par rapport aux faits qui lui sont reprochés", a-t-il ajouté.
Le porte-parole a refusé de donner des indications sur ce que la jeune femme âgée de 24 ans faisait de ses journées.
A en croire le quotidien français La Croix, elle profite du terrain de tennis et de la piscine de l'ambassade de France, et effectue aussi des sorties dans Téhéran.
Arrêtée le 1er juillet et emprisonnée sous l'accusation d'espionnage, Clotilde Reiss avait été remise en liberté conditionnelle contre le versement par la France d'une caution d'environ 200.000 euros.
Début août, lors de son procès à Téhéran, elle avait reconnu, selon une agence officielle iranienne, avoir rédigé un rapport pour un institut dépendant de l'ambassade de France et espéré être graciée.
Appel à la Haute commissaire sur Ashraf
ATS - Genève, 17 septembre
Plusieurs ONG ont demandé mardi à la Haut Commissaire aux droits de l'Homme d'envoyer une équipe de l'ONU dans le camp d'Ashraf, en Irak, pour y protéger les résidents, membres d'un mouvement d'opposition iranien. Elles redoutent de nouvelles violences.
Soutenus par Danielle Mitterrand, présidente de France Libertés, Eric Sottas, secrétaire général de l'Organisation mondiale contre la torture (OMCT) et d'autres ONG, les opposants du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) ont demandé une enquête internationale sur l'attaque du camp, les 28 et 29 juillet par les forces irakiennes.
Celle-ci a fait, selon les opposants, 11 morts et 500 blessés. En outre, 36 militants sont retenus prisonniers, a indiqué le CNRI en marge de la session du Conseil des droits de l'Homme. Les prisonniers sont en grève de la faim et dans un état critique, selon le CNRI.
"L'installation d'une équipe d'observateurs de l'ONU à Ashraf est un mécanisme de dissuasion nécessaire pour empêcher la poursuite du massacre des résidents d'Ashraf", affirme le CNRI. Il précise que les 3500 habitants du camp sont protégés par la IVe Convention de Genève.
Une manifestation d'une centaine de personnes a eu lieu simultanément sur la place des Nations devant le siège de l'ONU.
Le vice-président du parlement européen Alejo Vidal-Qaudras s'est joint à la demande de l'envoi d'une mission de l'ONU dans le camp d'Ashraf dans une lettre à la Haut Commissaire Navi Pillay "afin d'éviter une nouvelle tragédie".
Kouchner: le document iranien "parle de tout sauf du nucléaire"
AFP, 17 septembre
Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a déclaré jeudi que le document iranien qui sera discuté par les Six et l'Iran le 1er octobre "parle de tout sauf du nucléaire", tout en soulignant l'utilité d'une telle discussion.
Les Iraniens "parlent de tout sauf du nucléaire, mais sur le tout nous pouvons parler aussi", a-t-il observé sur la radio France Info...
La France souhaite qu'un échéancier soit défini entre les six pays en charge du dossier nucléaire iranien si les discussions du 1er octobre se révèlent improductives, selon des sources diplomatiques...
La date du 1er octobre pour la réunion des Six avec l'Iran, après des mois d'affrontements verbaux, a été imposée par Téhéran qui a proposé une discussion sur des sujets mondiaux en refusant de parler de son programme nucléaire.
« L'Iran et la bombe »
Le Monde, 18 septembre
Spécialiste des questions de prolifération, Bruno Tertrais, maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS), se penche dans son dernier livre sur le « marché noir » du nucléaire tissé à partir du Pakistan, et dont l'Iran a largement profité…
Cela fait maintenant trois ans que l'Iran est engagé dans un conflit meurtrier avec son voisin et principal ennemi. L'option nucléaire militaire avait été bannie par l'ayatollah Khomeyni, qui la jugeait non conforme aux préceptes de la religion musulmane…
Ahmadinejad met de nouveau en doute la réalité de l'Holocauste
AFP, 18 septembre
Le président Ahmadinejad a qualifié l'Holocauste de "mythe", dans un discours vendredi à l'occasion d'une journée annuelle de solidarité avec les Palestiniens, réitérant des propos qui avaient suscité l'indignation à travers le monde...
L'Iran ne reconnaît pas l'existence d'Israël et M. Ahmadinejad a prédit à de nombreuses reprises ces dernières années la disparition de l'Etat hébreu. En 2005, il avait appelé "à rayer (Israël) de la carte".
Rassemblement pro palestinien avec la participation de l'opposition
IRNA/AFP, 18 septembre
Des centaines de milliers d'Iraniens ont manifesté vendredi à travers le pays à l'occasion d'une journée de solidarité avec les Palestiniens (Qods) qui a dégénéré en manifestations contre le président iranien, menacées de répression par les Gardiens de la Révolution.
C’est la première fois depuis le 9 juillet que les partisans du mouvement de contestation de la réélection le 12 juin du président Mahmoud Ahmadinejad qui arguent de fraude massive, ont eu l'occasion de manifester…
Des partisans du régime en colère ont aussi attaqué la voiture du chef de l'opposition, Mir Hossein Moussavi, et l'ont contraint à quitter le rassemblement…
La journée Qods (Jérusalem), qui correspond au dernier vendredi du mois musulman du ramadan, a été décrétée il y a 30 ans par l'imam Khomeiny, qui avait demandé aux musulmans du monde de manifester en solidarité avec les Palestiniens et contre Israël.
Paris préoccupé par les violences contre les opposants
AFP, 18 septembre
La France "est particulièrement préoccupée par les informations" faisant état de "violences commises contre des responsables de l'opposition" à Téhéran, et "condamne la nouvelle vague de répressions", a déclaré vendredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valéro.
"Nous condamnons cette nouvelle vague de répression et saluons le courage de tous ceux qui en Iran luttent pour sauvegarder leurs droits fondamentaux", a poursuivi le porte-parole lors d'un point presse régulier du ministère.
"Nous sommes particulièrement préoccupés par les informations qui nous parviennent et qui font état de violences commises contre des membres et des responsables de l'opposition iranienne, qui manifestaient pacifiquement aujourd'hui à Téhéran. Nous comprenons qu'il y a eu également de nouvelles arrestations", a-t-il dit.
Les policiers anti-émeute, armés de matraques, ont battu vendredi des partisans de l'opposition iranienne qui leur lançaient des pierres, lors d'un rassemblement officiel de solidarité avec les Palestiniens à Téhéran, ont rapporté des témoins…
Par ailleurs, en réponse à une question sur la déclaration jeudi du président iranien Mahmoud Ahmadinejad qualifiant l'Holocauste de "mythe", Bernard Valéro a réitéré la condamnation de la France. "Ces propos sont inacceptables et choquants. Nous les condamnons avec la plus grande fermeté", a-t-il dit.
Le président iranien s'est exprimé à l'université de Téhéran pour la journée Qods (Jérusalem), réitérant des propos qui avaient suscité l'indignation à travers le monde.
Des nuances entre Paris et Washington à propos de l'Iran
Le Monde, 19 septembre
Que se sont dit Nicolas Sarkozy et Barak Obama, mardi 15 septembre, par téléphone, à propos du nucléaire iranien ?
Le laconique communiqué de l'Elysée, suivi d'aucun complément d'information pour les médias, faute d'un porte-parole permanent, n'a guère permis de le clarifier. On ne sut pas, par exemple, si les deux présidents avaient constaté une pleine convergence de vues sur la façon de traiter ce dossier de prolifération, au moment où une rencontre multilatérale est annoncée pour le 1er octobre avec un représentant iranien.
Khamenei accuse le cancer "sioniste" de ronger le monde islamique
Télévision d'Etat/ AFP, 20 septembre
Le guide suprême iranien Ali Khamenei a estimé dimanche que les manifestations vendredi à l'occasion de la journée de solidarité avec les Palestiniens étaient un cri des musulmans contre le "cancer sioniste" qui "ronge" le monde islamique.
La journée de Qods "est un cri clair des musulmans contre le cancer destructeur sioniste, provoqué par les occupants et les puissances oppressives et qui ronge la nation islamique", a-t-il déclaré lors d'un discours à l'occasion de l'Aïd…
Paris juge "profondément choquants" les propos de Khamenei sur le "cancer sioniste"
AFP, 21 septembre
La France juge "profondément choquantes" les déclarations du Guide suprême iranien Ali Khamenei qui a évoqué le "cancer sioniste" qui "ronge" le monde islamique, a déclaré lundi le ministère des Affaires étrangères.
"Ces déclarations sont profondément choquantes et nous les condamnons avec la plus grande fermeté", a dit lors d'un point-presse la porte-parole adjointe du ministère, Christine Fages, interrogée sur les déclarations du guide suprême, deux jours après celles du président Mahmoud Ahmadinejad qui avait qualifié l'Holocauste de "mythe".
Ces déclarations d'Ali Khamenei "viennent malheureusement s'ajouter à la longue liste des déclarations haineuses de Mahmoud Ahmadinejad, dont il se dit aujourd'hui fier", a-t-elle poursuivi. "Elles reflètent l'intolérance des dirigeants actuels de l'Iran", a-t-elle dit.
"C'est un triste jour pour le peuple iranien, dont nous savons qu'il ne partage pas cette attitude", a-t-elle ajouté...
L'ONU pressée de nommer un émissaire sur les droits de l'Homme en Iran
AFP, 22 septembre
Deux organisations de défense des droits de l'Homme ont exhorté lundi l'Assemblée générale des Nations unies de désigner un émissaire spécial pour enquêter sur les violations des droits de l'Homme en Iran depuis l'élection présidentielle controversée du 12 juin.
Les deux groupes, l'International Campaign for Human Rights in Iran et l'organisation basée à New York Human Rights Watch (HRW), ont affirmé que les 192 Etats membres de l'ONU devraient saisir l'occasion de la présence à l'Assemblée générale du président iranien Mahmoud Ahmadinejad cette semaine pour demander des comptes sur les violences commises par les autorités en Iran depuis sa réélection disputée.
Ils ont cité "l'usage illégal de la force létale à l'encontre de manifestants pacifiques, des placements longue durée à l'isolement et des confessions obtenues par la violence", ainsi que "de nombreuses allégations de torture et de viols de détenus"…
Les deux groupes ont souligné qu'aucune organisation de défense des droits de l'Homme indépendante n'était autorisée à opérer en Iran et que leurs homologues iraniennes ont été fermées ou soumises à des menaces et intimidations.
La police part en guerre contre cravates et sous-vêtements féminins
Quotidien Arman/AFP, 23 septembre
La police iranienne a interdit dans une lettre au syndicat des marchands de vêtements l'exposition de cravates, nœuds papillon et sous-vêtements féminins dans les vitrines des magasins.
"Il a été constaté l'utilisation de mannequins inappropriés et choquants dans les vitrines de magasins pour attirer les clients, ce qui a provoqué le mécontentement des citoyens".
Le courrier ajoute qu'il est interdit d'"exposer des vêtements avec des marques occidentales et des photographies immorales, de mettre en vitrines des cravates et des nœuds papillon, d'utiliser des mannequins dont les formes, la tête et le visage sont visibles et ne sont pas cachés par un voile et d'exposer des sous-vêtements féminins".
Il précise qu'il est interdit que "des employés masculins vendent des sous-vêtements féminins".
En revanche, ajoute la lettre, "des mannequins féminins portant des sous-vêtements" peuvent être exposés à l'intérieur des magasins "à condition qu'il n'y ait pas de vendeur homme" dans la boutique.
La police iranienne publie pratiquement tous les ans des circulaires identiques qui ne sont guère respectées. ²Depuis quelque temps, les marques étrangères se sont multipliées dans les commerces.
Une dirigeante d'un parti réformateur arrêtée
Site Norooznews /AFP, 23 septembre
Les autorités iraniennes ont arrêté mardi Azar Mansouri, l'adjointe du secrétaire général du Front de la participation…
Dans un communiqué publié mardi, le Front de la participation a dénoncé "la nouvelle vague d'arrestations" en particulier parmi les jeunes cadres du parti. "La soumission de la justice à la volonté des organes militaires et de sécurité est un feu qui va embraser la révolution et la République islamique", affirme le parti…
Sarkozy rejette le "chantage" d'Ahmadinejad sur le cas Reiss
AFP, 23 septembre
Paris a rejeté mercredi le "chantage" de l'Iran, qui souhaite échanger la liberté totale de la jeune Française Clotilde Reiss contre celle de prisonniers iraniens en France, marquant un nouveau palier dans la guerre des mots que se livrent les deux pays.
"Il n'y aura pas d'échange et le président iranien le sait bien", a-t-il dit dans une interview accordé à New York aux chaînes de télévision France 2 et TF1.
"C'est du chantage (...). Est-ce que vous croyez que je suis un homme à aller échanger l'assassin de (l'ex-Premier ministre iranien) Chapour Bakhtiar contre une jeune étudiante dont le seul crime est de parler la langue de l'Iran et d'aimer la civilisation perse?", a-t-il ajouté...
Selon Shirin Ebadi, l'Occident néglige les droits de l'Homme en Iran
The Times /FP, 24 septembre
L'avocate iranienne Shirin Ebadi, Prix Nobel de la paix, a accusé les pays occidentaux de négliger la défense des droits de l'Homme en Iran pour ne pas mettre en péril les négociations autour de son programme nucléaire, dans une interview au journal publiée jeudi.
Mme Ebadi, lauréate du prix Nobel de la paix en 2003 et défenseuse des droits de l'Homme, a indiqué que ce sentiment lui avait été inspiré par la présence de l'ambassadeur britannique à la prestation de serment du président iranien Mahmoud Ahmadinejad début août.
"C'est à ce moment-là que j'ai eu le sentiment que les droits de l'Homme étaient négligés", a-t-elle dit au journal anglais.
"Je suis désolée de dire que l'Occident se préoccupe davantage de sa propre sécurité que des droits de l'Homme. Je pense que c'est un tort... Les pays non-démocratiques sont plus dangereux qu'une bombe atomique", a-t-elle ajouté, jugeant que "ce sont les pays non-démocratiques qui compromettent la paix internationale".
Selon Mme Ebadi, qui prévoit de rentrer en Iran dans les mois à venir, des sanctions auraient dû être imposées au régime après la répression des protestations contre la victoire de M. Ahmadinejad à l'élection du 12 juin.
Mercredi à New York, à l'issue d'une réunion ministérielle tenue en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, le chef de la diplomatie britannique, David Miliband, a déclaré que les six pays chargés du dossier nucléaire iranien (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) attendaient "une réponse sérieuse" de l'Iran à leurs questions sur son programme lors de leur réunion commune le 1er octobre à Genève.
Ahmadinejad à l'ONU: une douzaine de délégations quittent la salle
AFP, 24 septembre
Une douzaine de délégations, dont la française et l'américaine, ont quitté mercredi soir à New York la salle de l'Assemblée générale de l'ONU afin de protester contre le discours du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, jugé "antisémite"…
Deux sites nucléaires secrets à Téhéran, affirment les Moudjahidine
AFP, 24 septembre
L'Iran disposerait de deux sites secrets à Téhéran et dans ses environs, participant à la fabrication d'ogives nucléaires, ont indiqué jeudi à Paris les Moudjahidine du peuple, mouvement d'opposition qui avait été le premier en 2002 à révéler le programme nucléaire iranien.
"Les sources de la Résistance ont réussi à découvrir deux centres travaillant directement dans l'armement nucléaire et qui étaient jusqu'alors tenus secrets", a déclaré un responsable des Moudjahidine, Mehdi Abrihamtchi, lors d'une conférence de presse.
Il a précisé que son mouvement avait informé l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de cette découverte faite "tout récemment".
"Dans ce site, on fabrique des pièces et des unités nécessaires aux essais, aux moyens de technologies avancées. Des appareils pour le découpage au laser sont utilisés pour travailler les pièces", a affirmé M. Abrihamtchi.
Les matières explosives produites sont mises à l'essai dans le site militaire connu pour la production d'explosifs conventionnels à Parchine, au sud-est de Téhéran. Il est utilisé comme "couverture pour les essais d'explosions en relation avec des armes non conventionnelles", a-t-il ajouté...
A Saint-Sébastien, des cinéastes iraniens s'insurgent contre Ahmadinejad
AFP, 24 septembre
Plusieurs cinéastes iraniens ont profité jeudi de la tribune offerte par le festival de Saint-Sébastien pour s'insurger contre le président Mahmoud Ahmadinejad et son discours controversé de mercredi à l'Assemblée générale annuelle de l'ONU.
Derrière une grande banderole verte proclamant "Nous ne voulons pas de bombe nucléaire, pour la démocratie en Iran", en allusion au controversé programme nucléaire iranien, ces artistes ont crié leur rejet au régime iranien...
L'Occident somme l'Iran de s'expliquer sur le nucléaire
Reuters /AFP, 25 septembre
Barack Obama, Nicolas Sarkozy et Gordon Brown ont accusé vendredi l'Iran d'avoir dissimulé pendant des années un deuxième site visant à enrichir de l'uranium, une activité qu'ils jugent "incompatible" avec un programme nucléaire civil.
Jeudi, "à Vienne, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France ont présenté des preuves démontrant que la République islamique d'Iran a construit une usine secrète d'enrichissement de l'uranium près de Qom. Selon des responsables américains, cités par le New York Times, l'usine serait conçue pour contenir environ 3.000 centrifugeuses. Elle pourrait devenir opérationnelle en 2010…
Adressant une ferme mise en garde à Téhéran à la fin du sommet du G20 de Pittsburgh, le président américain s'est ostensiblement refusé à écarter l'option militaire tout en soulignant préférer régler ce différend par la diplomatie.
L'Iran défie la communauté internationale sur le nucléaire
Reuters, 27 septembre
L'Iran campe samedi sur ses positions au lendemain de la révélation sur la construction d'une seconde usine d'enrichissement de l'uranium qui sera, selon un proche du Guide de la révolution, "prochainement opérationnelle" et rendra "aveugles les ennemis (de la République islamique)"…
Les Iraniens venaient d'admettre publiquement la construction d'une autre usine d'enrichissement de l'uranium près de la ville sainte de Qom.
Une femme exécutée à Khorassan
Activistes des Droits de l'Homme en Iran, 27 septembre
Selon des sources iraniennes, une femme a été exécutée dans une prison de Sarakhs dans le nord-est. Javad Shakeri, le procureur de la province de Khorassan a confirmé cette information en ajoutant, " cette femme a été accusée d'avoir tué son mari et après que son crime ait été prouvé, la sentence a été exécutée jeudi 24 septembre, dans la prison de Sarakhs".
Le nom et l'âge de cette femme n'apparaissaient pas dans la dépêche.
Manifestation à Paris en soutien au soulèvement en Iran et aux résidents d'Ashraf CSDHI, 28 septembre
Samedi à Paris, de la place de la République à la Bastille, des Franciliens, dont de nombreux Iraniens, ont manifesté contre la répression en Iran et la répression des résidents d'Ashraf. La Cité d'Ashraf en Irak abrite la principale opposition au régime des mollahs, et a fait les 28 et 29 juillet l'objet d'une attaque sauvage des forces irakiennes, à la demande du régime en Iran.
Les manifestants ont appelé à la fin des massacres en Iran, mais aussi à la libération des 36 résidents d'Ashraf retenus en otages par les forces irakiennes. Malgré deux verdicts ordonnant leur libération, ils restent en détention. Ils mènent depuis le 28 juillet, une grève de la faim, et leur état est gravissime.
Amnesty International demande la libération immédiate des 36 détenus iraniens
Amnesty International, 29 septembre
Un groupe de 36 résidents du camp d'Ashraf continue d'être détenu dans un poste de police de la ville d'Al-Khalis, dans la province de Diyala, au nord de Bagdad, depuis qu’ils ont été arrêtés par les forces de sécurité irakiennes les 28-29 juillet 2009. Les 36 hommes sont en mauvaise santé et continuent à mener une grève de la faim.
Des opposants iraniens maintenus en détention malgré un jugement
AFP-Khalis, 29 septembre
Les autorités irakiennes ont refusé de libérer 36 opposants iraniens appartenant à l'organisation des Moudjahidine du Peuple malgré la décision d'un juge ordonnant leur remise en liberté, a-t-on appris mardi de source judiciaire…
Les 36 opposants avaient été arrêtés fin juillet lors d'affrontements avec la police et l'armée irakienne, qui voulaient reprendre le contrôle total du camp, dont l'armée américaine avait la charge depuis la chute de l'ancien régime irakien en 2003.
Onze opposants, selon les services de sécurité irakiens, avaient été tués au cours des affrontements qui ont duré trois jours. Les Moudjahidine du peuple ont fait état de 12 morts.
Les Moudjahidine du peuple ont indiqué que les 36 personnes détenues étaient en grève de la faim et appelé l'armée américaine et les Nations unies à agir rapidement...
Deuxième journée de protestation des étudiants à Téhéran contre le ministre des Sciences
CSDHI, 29 septembre
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Des milliers d’étudiants de l’université technologique Charif se sont rassemblées aujourd’hui contre la venue de Kamran Danechjou, le ministre des Sciences des mollahs, selon le Département social de l’OMPI à l’intérieur de l’Iran.
Les étudiants scandaient « les canons, les tanks et les miliciens ne servent plus à rien », et « à bas ce gouvernement trompeur ». Ils ont poursuivi leurs protestations malgré la présence massives des forces répressives.
Des milliers d’étudiants ont également manifesté hier à Téhéran contre la présence du ministre à l’université. Ils scandaient « libérez les étudiants militants », « Mort au dictateur », « ni conciliation, ni capitulation », « les étudiants préfèrent la mort à l’humiliation », « gouvernement de coup d’Etat, démission, démission » et «pasdarans et ministère du Renseignement, source de scandale ».
Camp d'Ashraf en Irak: des parlementaires du Conseil de l'Europe inquiets
AFP, 30 septembre
Des parlementaires du Conseil de l'Europe ont appelé mercredi l'ONU et les Etats-Unis à garantir la sécurité des résidents du camp d'Ashraf en Irak après des affrontements fin juillet.
Les affrontements entre la police irakienne et les habitants du camp avaient fait 11 morts, 500 blessés et 36 réfugiés du camp avaient été arrêtés.
Dans une déclaration écrite, 73 parlementaires du Conseil de l'Europe ont demandé à Strasbourg que les forces américaines en Irak "garantissent les droits des résidents du camp et les protègent contre les violences et les mauvais traitements".
L'Irak gère directement le camp depuis l'expiration, en janvier, d'un mandat de l'ONU qui attribuait la responsabilité du camp à l'armée américaine.
Les parlementaires d'une quinzaine d'Etats membres signataires de la déclaration, demandent aussi que "des observateurs des Nations unies s'installent dans le camp et que l'Irak facilite leur déploiement".
Ils exigent la libération des personnes toujours retenues "malgré deux décisions de justice ordonnant leur libération".
L'organisation Amnesty international a demandé, dans un communiqué publié mardi, que l'Irak "relâche immédiatement les 36 hommes retenus" par la police irakienne et qu'ils ne soient pas contraints à un retour forcé en Iran "où leur vie pourrait être menacée".
Cinq détenus exécutés dans le nord-est
Quotidien Hamchahri, 30 septembre
Cinq prisonniers ont été exécutés par pendaison dans le nord-est de l'Iran. Ces exécutions ont eu lieu lundi soir dans l'enceinte de la prison de Taibad. L’identité des condamnés n'a pas été communiquée.
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