Bulletin mensuel d’informations sur les droits de l’Homme en Iran
ASSOCIATION DES FEMMES IRANIENNES EN FRANCE
Iran - 110 Exécutions au premier semestre 2019
Iran Human Rights (IHR) iranhr.net, 2 juillet 2019
Au moins 110 personnes ont été exécutées entre le 1er janvier et le 30 juin 2019 en Iran, un chiffre est en hausse par rapport à la même période l'an dernier. Jusqu'à présent, seules 37 exécutions sur 110 ont été annoncées par les autorités ou les médias iraniens.
83 des personnes exécutées ont été condamnées au qisas (loi du Talion) pour meurtre. 13 autres ont été exécutés pour viol, 9 pour trafic de drogue et 4 pour Moharebeh (guerre contre Dieu) en commettant des vols à main armée ; et un pour espionnage.
Parmi les prisonniers exécutés au cours du premier semestre de 2019 en Iran, il y avait au moins trois mineurs délinquants.
"Il n'y a aucun prisonnier politique en Iran", prétend le porte-parole du pouvoir judiciaire
hrw.org/ion.ir/ir.voanews.com, 2 et 3 juillet 2019
Gholamhossein Esmaili, porte-parole du pouvoir judiciaire iranien lors d’une émission télévisée en direct a affirmé que l'Iran n'avait pas de prisonniers politiques.
Interrogé sur le décès, le 10 juin, d’un prisonnier politique de 21 ans, Alireza Shir-Mohammad-Ali, poignardé à mort par deux détenus à la prison de Fashafuyeh (Téhéran) et sur les raisons pour lesquelles les prisonniers politiques n’étaient pas séparés des criminels ordinaires, Esmaili a répondu : "Ceux qui prétendent parfois être des prisonniers politiques sont ceux qui ont commis des délits contre la sécurité"..
Javad Zarif, ministre iranien des affaires étrangères, avait également prétendu lors d'une de ses visites aux Etats-Unis que "personne n'est emprisonné en Iran pour ses croyances".
Or, selon un rapport de Human Rights Watch publié en 2018 sur l'Iran, il y aurait actuellement un millier de prisonniers politiques en Iran : des détenus politiques affiliés à divers groupes politiques et dissidents, ainsi que des journalistes, des centaines de membres de minorités religieuses, y compris des bahaïs, des derviches et des convertis au christianisme.
Aux termes de l'article 69 du règlement de l'organisation pénitentiaire : « Tous les condamnés, après leur admission dans des prisons murées ou des centres de rééducation, seront séparés en fonction du type et de la durée de leur peine, de leurs antécédents, de leur caractère, de leur moralité et de leur comportement, conformément aux décisions prises par le Conseil de classification des prisonniers ».
Le sort des Iraniennes en prison
iran-hrm.com/ Radio Farda, 1er et 3 juillet 2019
Ameneh Zaheri Sari, prisonnière politique de 21 ans, arrêtée à la suite de l’arrestation de son père et son frère en novembre 2018 et détenue depuis sept mois à la prison de Sepidar d'Ahvaz, a été brutalisée par des gardiens. Selon sa famille, Ameneh qui souffrait déjà des inflammations au corps, a été blessée au bras à cause des coups, mais actuellement privée des soins médicaux. Les autorités pénitentiaires ont jusqu'à présent empêché son transfert à l'hôpital.
La famille est maintenue dans un état d'incertitude en prison en l’absence d’accusations claires a été transférée le mardi 2 juillet 2019 de la prison de Qarchak (Shahr-e Ray) vers un lieu inconnu.
Marzieh Amiri, journaliste, activiste des droits des femmes et étudiante à l'Université de Téhéran, a été transférée à la branche 28 de la Cour de Téhéran. D’après le tweet de sa sœur, Samira, " Marzieh a été accusée d'association et de collusion contre l'État et de trouble à l'ordre public. Le juge Moghiseh a rejeté sa demande de de changer son verdict de détention temporaire en caution".
Nazilla Noori, gynécologue et derviche Gonabadi, a été transférée de la prison de Qarchak au quartier des femmes d'Evin pour purger sa peine d'un an.
Samaneh Noruz-Moradi, qui avait été arrêtée et détenue pendant deux semaines en septembre 2018, puis libéré sous caution, a été condamnée à trois ans et neuf mois de prison et emmené au quartier des femmes d'Evin pour purger sa peine.
L'audience à la Cour d’appel qui devait avoir lieu le 2 juillet 2019 pour l’étudiante militante Parisa Rafii a été annulée sans qu’elle et son avocat soient informés. Apparemment, elle serait informée de sa sentence définitive après deux semaines.
La situation de trois détenues au centre correctionnel de Sanandaj
kurdistanhumanrights.net, 5 juillet 2019
Le sort de trois prisonnières politiques kurdes détenues en vertu d'un mandat d'arrêt temporaire, au centre pénitentiaire de Sanandaj reste encore incertain.
Zahra Mohammadi, militante civile et membre de l'association culturelle et sociale Nozhin a été arrêtée par les forces de sécurité à son domicile à Sanandaj le 23 mai 2019 reste actuellement détenue dans le quartier général du Centre pénitentiaire de Sanandaj.
La militante Iran Rahpeykar a été arrêtée mi-mai par les forces de sécurité à Sanandaj et transférée en quarantaine au Centre correctionnel de Sanandaj après avoir été interrogée, est également toujours en détention provisoire.
Sahar Kazemi, arrêtée le 9 août 2018 et condamné à 20 mois de prison dans le cadre d'un procès inéquitable, serait toujours détenue au dit Centre sans droit de sortie et sans possibilité de libération conditionnelle.
En février, elle a été condamnée à cinq ans d'emprisonnement par la première section du tribunal révolutionnaire islamique de Sanandaj pour avoir agi contre la sécurité nationale, mais sa peine d'emprisonnement a été réduite à vingt mois par la Cour d'appel.
iran-hrm.com/rouydad24.ir, 5 et 6 juillet 2019
Un Iranien a été fouetté publiquement le 4 juillet dans la ville d'Ahvaz (sud-ouest).
Une vidéo diffusée par le site web officiel rouydad24.ir montrait l'homme, accusé de vol à main armée, en train de recevoir des coups de fouet en public.
Simultanément, son verdict était lu à haute voix indiquant sa condamnation à quatre ans de prison et 74 coups de fouet pour vol qualifié.
L'Iran ne considère pas la flagellation comme une torture ou une punition inhumaine et l'utilise pour "donner l'exemple". Le président de la commission de l'industrie et des mines du Parlement, Aziz Akbarian, avait récemment encouragé le recours à la flagellation et à l'exécution pour les "délinquants économiques".
Plus de 100 "infractions" sont passibles de flagellation en vertu de la loi iranienne : le vol, les voies de fait, le vandalisme, la diffamation et la fraude, ainsi que l'adultère, les relations intimes entre hommes et femmes non mariés, les "atteintes à la moralité publique" et les relations sexuelles et homosexuelles.
Les autorités iraniennes ont infligé diverses formes de châtiments cruels en 2018, dont l'amputation de la main d'un homme pour vol.
Après Bruxelles et Washington, la grande marche à Berlin pour un Iran libre
AFIF, 6 juillet 2019
A l’appel de la Résistance iranienne, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées le samedi 6 juillet devant la porte de Brandebourg pour soutenir le mouvement de contestation des Iraniens qui se mobilisent depuis fin 2017 en Iran contre les conditions intenables de vie et la répression de la dictature religieuse au pouvoir et qui réclament un changement du régime.
Il s'agissait du troisième grand rassemblement de la diaspora iranienne après celui à Bruxelles devant la Commission européenne le 15 juin et à Washington devant la Maison Blanche, le 21 juin.
Lors de la grande marche à travers des rues de la capitale allemande, les manifestants scandaient "A bas la suprématie du guide religieux" et des slogans contre les crimes, la répression et la corruption de la théocratie.
Maryam Radjavi qui s’est adressée aux manifestants via message vidéo, a interpellé la chancelière allemande Angela Merkel sur la question des droits humains en lui demandant d’envoyer une mission d’enquête pour évaluer la situation dans les prisons iraniennes.
Iran -Suicide des jeunes augmente de plus de 7% chaque année
Le mariage forcé fait partie des pressions et des restrictions qui, conjuguées à l'absence de protection juridique pour les femmes, les conduisent au suicide.
Une Iranienne de 24 ans d'Aran et de Bigdol, au nord de la province d'Ispahan, s'est aspergée d'essence et a mis le feu à son corps le 1er juillet 2019.
Shiva Sha'abani, 16 ans, s'est pendue le 5 juillet 2019, dans un village près d'Oshnavieh (Azerbaïdjan occidental). Elle s’est donnée la mort en raison des pressions auxquelles elle faisait face dans sa famille.
ACTION URGENTE
Emprisonnées pour avoir protesté contre les lois sur le port forcé du voile
Amnesty International, 8 juillet 2019
Des défenseures des droits des femmes, Monireh Arabshahi, Yasaman Aryani et Mojgan Keshavarz, sont détenues depuis avril 2019, sans pouvoir consulter un avocat. Elles ont été arrêtées en relation avec une vidéo qui a été largement diffusée sur les médias sociaux. La vidéo, tournée à l'occasion de la Journée internationale de la femme 2019, les montrait sans foulard, distribuant des fleurs aux passagères d'un métro à Téhéran et discutant de leurs espoirs pour les droits des femmes en Iran. Elles ont été accusées d'infractions graves simplement pour avoir protesté pacifiquement contre les lois dégradantes et discriminatoires de l'Iran sur le port obligatoire du voile.
Une militante des droits des femmes arrêtée
en-hrana.org, 9 juillet 2019
Maryam Mohammadi, militante des droits des femmes, a été arrêtée le 8 juillet 2019, par les forces de sécurité et transférée dans un lieu inconnu. Elle avait déjà été convoquée au bureau du procureur de la prison d'Evin en juin, lorsque les forces de sécurité avaient fouillé sa résidence et confisqué certains de ses biens.
Cependant, Mohammadi, ainsi que deux autres militantes des droits des femmes, Asreen Darkaleh et Narges Khorrami, ont été convoqués plus tôt au parquet de la prison d'Evin.
Elles sont membres de l'association Nedaye Zanane Iran (appel des femmes iraniennes), une ONG de femmes travaillant pour améliorer la vie des femmes en Iran. Mohammadi et Darkaleh ont été arrêtés lors des cérémonies de la Journée internationale de la femme à Téhéran le 7 mars 2019. Ils ont prononcé des discours sur des sujets tels que "les femmes en tant que force centrale de l'opposition" et "le 40e anniversaire du mouvement des femmes". Khorrami était également l'un des organisateurs de cette cérémonie.
De plus, deux autres membres de cette association, Akram Nasrian et Nahid Shaghaghi ont également été arrêtés par les forces de sécurité en avril 2019. Nasrian a par la suite été libéré le 2 mai 2019 du centre de détention d'Evin sur une caution Tomans de 200 millions.
Communiqué de presse de l'ONU, Genève, 10 juillet 2019
Des experts des droits humains des Nations Unies ont exprimé aujourd'hui leur grave préoccupation quant au fait que l'Iran continue de refuser des soins médicaux appropriés aux détenus, malgré des appels répétés.
CSDHI, 11 juillet 2019
Le tribunal de la ville de Birjand dans la province de Khorassan (nord-est) a condamné neuf bahaïs à six ans de prison et a confisqué l’argent collecté par la communauté bahaïe de la ville.
Selon un groupe de défense des droits humains, leur procès a eu lieu le 3 juillet en l’absence des avocats de la défense.
Prisonnière Zeynab Jalalian toujours privée de traitements médicaux et de sortie
kurdistanhumanrights.net, 12 juillet 2019
Zeynab Jalalalian, prisonnière politique kurde condamnée à la réclusion à perpétuité et détenue à la prison de Khoy depuis 12 ans, n’a toujours pas le droit aux traitements médicaux ni à un congé.
Bien que son état de santé se détériore et qu’elle souffre d’une maladie de la cornée de l'œil en plus de furoncles septiques sur sa langue et de maux de tête sévères, aucun soins médicaux ne lui est administré…
Son avocat Amir Salar Davoudi, qui a joué un rôle actif dans son dossier, est également détenu par le ministère du Renseignement depuis le 20 novembre 2018. Il a été condamné à 111 coups de fouet et 30 ans d'emprisonnement.
Jalalian a fermement condamné l'arrestation de son avocat et la lourde peine prononcée contre lui dans ses lettres et messages envoyés depuis la prison.
Bien que son état de santé se détériore et qu’elle souffre d’une maladie de la cornée de l'œil en plus de furoncles septiques sur sa langue et de maux de tête sévères, aucun soins médicaux ne lui est administré…
Son avocat Amir Salar Davoudi, qui a joué un rôle actif dans son dossier, est également détenu par le ministère du Renseignement depuis le 20 novembre 2018. Il a été condamné à 111 coups de fouet et 30 ans d'emprisonnement.
Jalalian a fermement condamné l'arrestation de son avocat et la lourde peine prononcée contre lui dans ses lettres et messages envoyés depuis la prison.
Prolongation d’emprisonnement pour Golrokh Iraee et Atena Daemi
iran-hrm.com, 15 juillet 2019
Les militantes des droits civiques Golrokh Iraee et Atena Daemi ont été jugées le 18 juin 2019 par le tribunal révolutionnaire de Téhéran. L’audience n’a duré que deux heures, à peine suffisant pour que la défense puisse présenter ses arguments dans un procès.
Elles ont été condamnées chacune à trois ans et sept mois de prison et à deux ans d'interdiction d'adhérer à des partis politiques et associations.
La liste des accusations est longue :"propagande contre l'Etat" en envoyant des lettres ouvertes hors de prison, "insulte à Ali Khamenei", protestation contre l'exécution de trois prisonniers politiques kurdes, "causer une perturbation de l'ordre de la prison en résistant à une inspection et en chantant des hymnes de protestation le jour de l'exécution des trois prisonniers politiques kurdes ".
Golrokh Iraee, qui purgeait une peine de six ans de prison depuis octobre 2016, principalement pour avoir écrit un article non publié sur la lapidation en Iran, a quitté la prison d'Evin à Téhéran le 8 avril 2019, après avoir payé sa caution fixée à 60 millions de tomans.
Atena Daemi, emprisonnée depuis novembre 2016, purge une peine de sept ans de prison pour avoir rencontré les familles de prisonniers politiques, critiqué la République islamique d'Iran sur Facebook et condamné les exécutions massives de prisonniers politiques en Iran en 1988.
Une Franco-iranienne détenue en Iran
La France affirme que l'Iran n'a pas donné une réponse "satisfaisante" aux questions concernant la double nationalité des détenus
iranhumanrights.org, 16 juillet 2019
Tout en confirmant les informations selon lesquelles Fariba Adelkhah, universitaire française d'origine iranienne, est actuellement détenue en Iran, le Ministère français a noté qu'il n'avait pas reçu de réponse "satisfaisante" aux demandes d'informations concernant son cas ou d'accès consulaire.
"Les autorités françaises ont été récemment informées de l'arrestation de Fariba Adelkhah ", a déclaré le ministère dans un communiqué du 15 juillet 2019. Adelkhah, a été arrêté pour espionnage à une date inconnue en juin 2019 par des agents du Corps des gardiens de la révolution islamique (GRI), selon le site Internet d'Iran Wire à Londres.
L'Iran dit qu'il ne reconnaît pas la double nationalité mais a offert d'échanger des doubles nationaux dans le cadre d'accords d'échange de prisonniers avec d'autres pays.
En novembre 2017, Reuters a rapporté qu'au moins 30 doubles nationaux avaient été arrêtés en Iran depuis la signature de l'accord nucléaire en juillet 2015.
Nizar Zakka, résident américain d'origine libanaise, a été libéré le 11 juin 2019, après avoir passé quatre ans à la prison d'Evin à Téhéran.
Grand rassemblement de l'opposition iranienne à Achraf 3 + Vidéo
lecourrierdelatlas.com, 15 juillet 2019 Par Nadir Dendoune
Le monde à la rencontre des Moudjahidine du peuple. Ce week-end du 14 juillet a été marqué par un événement sans précédent. Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées dans les environs du Manez (Albanie) à 30 km de la capitale Tirana à l'invitation de l’opposition iranienne qui a accueilli des personnalités politiques du monde entier à Achraf 3, dans leur cité nouvellement bâtie.
Les Français soutiennent la lutte du peuple iranien pour sa liberté - Michèle de Vaucouleurs
CNRI, 17 juillet 2019
"Le Comité parlementaire pour un Iran démocratique (CPID) considère que l'amélioration de la situation des droits de l'Homme en Iran doit être une condition préalable de tout développement de relations diplomatiques et commerciales avec le régime en place à Téhéran", a déclaré la députée Michèle de Vaucouleurs au grand rassemblement de la Résistance iranienne à Achraf-3.
La nouvelle cité des membres de l’OMPI était l’hôte pendant cinq jours d’une série d’activités (conférences, expositions, concerts, cérémonies d’hommage et de témoignages etc…) autour du combat du peuple iranien pour la liberté.
Des personnalités du monde entier, dont une délégation française composé de parlementaires et d’anciens responsables politiques français, dont le député Hervé Saulignac, Michèle Alliot-Marie, Yama Rade, Bernard Kouchner, Ingrid Betancourt, Jean-François Legaret, Yves Bonnet et plusieurs maires de France, ont assisté à cet événement inédit qui a démarré jeudi par une exposition intitulée "120 ans de luttes pour la démocratie et la souveraineté populaire en Iran". (https://youtu.be/2lOM1h2fQAY)
Iran - Le 1er arrondissement de Paris annonce un jumelage symbolique avec Achraf-3
«Nous avons décidé de considérer la cité d’Achraf comme une cité de dialogue internationale », a déclaré Jean-François Legaret, le maire du 1er arrondissement de Paris aux côtés de Zohreh Akhiani à Achraf-3, la nouvelle maison de la Résistance iranienne en Albanie.
La répression des libertés civiles en Iran confirme la fragilité du régime
Iran News Wire, 19 juillet 2019
L’Iran a intensifié la suppression des libertés civiles au cours des derniers mois en introduisant de nouveaux plans pour traiter ce qu’il considère comme "impudique" et "incorrect".
La nouvelle vague de répression vise en particulier les Iraniennes en colère qui refusent de se conformer au code vestimentaire strict du régime et au voile obligatoire.
Hier, le chef de la police iranienne a cité le plan "Observer One", mis en œuvre contre les femmes qui refusent de porter le voile dans leurs voitures (Agence de presse officielle IRNA). Hossein Ashtari a déclaré que 3 000 SMS avaient été envoyés à ces femmes. Cela montre que, bien que les Iraniens soient parfaitement au courant des lois imposées par le régime sur le voile obligatoire, 3 000 d'entre eux ont refusé de le porter dans leur voiture.
Tout en vantant l’existence de 32 organisations chargées de contrôler "l’immoralité" du peuple iranien, Ashtari les a critiqué, parce qu’elles ne s’étaient pas acquittées de leur devoir: "Nous assistons à une recrudescence des anomalies dans la société". Il a également cité 26 organes chargés de contrôler "la chasteté et le hijab", qui semblent être responsables de la répression contre les femmes.
Il a averti les femmes iraniennes que "ne pas porter le voile est un délit", ajoutant que "les voitures n'étaient pas considérées comme des espaces privés" et que, par conséquent, les femmes ne pouvaient pas enlever leur voile à l'intérieur des véhicules.
CSDHI, 19 juillet 2019
De nombreux détenus politiques et de prisonniers d'opinion sunnites ont entamé une grève de la faim pour protester contre les conditions cruelles, inhumaines et dégradantes auxquelles ils ont été soumis à Rajaï shahr, une prison de sécurité maximale à Karaj, à l'ouest de la capitale iranienne.
Grand rassemblement pour un Iran libre en Suède + Vidéo
ncr-iran.org, 20 juillet 2019
Des milliers d’Iraniens de la diaspora, se sont réunis le samedi 20 juillet à Stockholm pour exhorter la Suède et l'Union européenne à conditionner ses relations avec Téhéran au respect des droits de l’Homme en Iran. Les sympathisants de la Résistance iranienne ont appelé l’UE à rompre toutes relations diplomatiques et commerciales avec le régime des mollahs et à reconnaître le droit des Iraniens à renverser le régime.
Dans son message vidéo, la dirigeante de l'opposition iranienne, Maryam Radjavi, s'est adressée au rassemblement: "Le temps est venu de mettre fin à la complaisance avec le fascisme religieux en Iran. L'UE devrait inscrire les principaux centres de répression et de terrorisme, sur la liste des organisations terroristes et leur imposer une sanction globale".
Quatre Iraniennes pendues en une semaine en Iran
93 femmes exécutées en Iran sous les six années de présidence du "modéré" Rohani
IRNA/hra-news.org/women.ncr-iran.org, 17, 18, 24 juillet 2019
Maliheh Salehian, une femme kurde originaire d’un village près de Miandoab, a été pendue le 16 juillet 2019 pour meurtre à la prison centrale de Mahabad.
Zahra Safari Moghadam, 43 ans, a été pendue le 17 juillet 2019 à la prison de Noshahr (nord), a annoncé Seyed Farzad Hosseini, le procureur général et révolutionnaire de Kelardasht.
Arasteh Ranjbar et Nazdar Vatankhah ont été pendues le mardi matin 23 juillet 2019. Elles avaient déjà passé 15 ans en prison pour homicide et complicité d’homicide.
Le réalisateur iranien Mohammad Rasoulof condamné à un an de prison
L’Etat iranien estime que son film "Un homme intègre", primé à Cannes, est une "propagande contre le régime iranien" et porte "atteinte à la sécurité" du pays.
Le réalisateur iranien Mohammad Rasoulof, primé à Cannes, a été condamné, mardi 23 juillet, dans son pays à un an de prison ferme, a dénoncé mercredi le distributeur de son œuvre en France, en exigeant sa libération "sans plus tarder".
Manifestation des Iraniens à Londres pour un Iran libre
Secrétariat du CNRI, 27 juillet 2019
Trois mille Iraniens vivant à Londres ont manifesté le samedi 27 juillet 2019, dans les rues du centre de la capitale britannique et réclamé des sanctions globales contre le régime des mollahs et l’inscription sur la liste du terrorisme, les Gardiens de la révolution (Pasdaran), le ministère du Renseignement (Vevak) et le bureau de Khamenei (Guide suprême du régime).
S’adressant aux manifestants via une vidéo, Maryam Radjavi a déclaré :" Votre manifestation à Londres est l'aboutissement d'une série de rassemblements de protestation en faveur de l'Iran libre qui se sont déroulés depuis Bruxelles à Washington, de Berlin à Stockholm en un mois et demi. Et c'est la suite du rassemblement annuel de la Résistance iranienne qui s'est tenu à Achraf 3, il y a deux semaines, pour cinq jours" … et a conclu, "Le fascisme religieux touche à sa fin, la Grande-Bretagne et l'Europe doivent se ranger du côté du peuple iranien pour un changement de régime".
L'Iran fait pendre un mineur délinquant dans une prison au nord
irannewswire.org/ site web officiel YJC, 28 juillet 2019
Le régime iranien a pendu aujourd'hui à l'aube un mineur délinquant dans une prison de la province de Mazandaran (nord).
Le jeune homme de 22 ans identifié comme Touraj Qasemi est détenu depuis six ans à la prison de Nour.
Le régime iranien a pendu six délinquants mineurs en 2018.
Une militante syndicale emprisonnée en grève de la faim
radiofarda.com, 28 juillet 2019
Sepideh Gholian militante syndicale emprisonnée depuis janvier dans la prison de Qarchak, a entamé une grève de la faim pour protester contre le traitement des organes de sécurité envers elle et sa famille.
Sepideh, qui portait son soutien aux grévistes de la raffinerie de sucre Haft Tapeh dans la province pétrolifère du Khouzestan l'année dernière, a été arrêtée une fois en novembre 2018 et une autre fois en janvier, pour de vagues accusations liées à la sécurité et a été transféré plusieurs fois de prison en prison.
Son état est annoncé extrêmement fragile après 6 jours de grève, elle ne peut se déplacer qu’en fauteuil roulant.
Des champions sportifs iraniens vivent dans la précarité
iranfocus.com, 30 juillet 2019
La détentrice d'un record en cyclisme féminin en Iran vit dans une pauvreté désolante, obligée de colporter des marchandises dans les rues pour gagner de l'argent et subvenir aux besoins de sa famille, ce qui est un constat accablant des niveaux de pauvreté en Iran aujourd'hui.
Atousa Abbasi, qui détient le record de vitesse depuis 2014, est obligée d'emmener son enfant de 3 ans avec elle quand elle vend des marchandises bon marché dans la rue. Bien qu'elle ait remporté de nombreuses médailles, elle a déclaré que personne ne l'avait soutenue.
Abbasi, la première femme ayant remporté une médaille dans les tournois asiatiques, vit avec son époux, un ancien entraîneur de cyclisme, et leur enfant dans un parking loué
Des champions sportifs iraniens vivent dans la précarité
iranfocus.com, 30 juillet 2019
La détentrice d'un record en cyclisme féminin en Iran vit dans une pauvreté désolante, obligée de colporter des marchandises dans les rues pour gagner de l'argent et subvenir aux besoins de sa famille, ce qui est un constat accablant des niveaux de pauvreté en Iran aujourd'hui.
Atousa Abbasi, qui détient le record de vitesse depuis 2014, est obligée d'emmener son enfant de 3 ans avec elle quand elle vend des marchandises bon marché dans la rue. Bien qu'elle ait remporté de nombreuses médailles, elle a déclaré que personne ne l'avait soutenue.
Abbasi, la première femme ayant remporté une médaille dans les tournois asiatiques, vit avec son époux, un ancien entraîneur de cyclisme, et leur enfant dans un parking loué
Juillet 2019
26 exécutions en Iran