07 octobre 2022

AFIF INFOS - Septembre 2022

  Bulletin mensuel d’informations sur les droits de l’Homme en Iran 

ASSOCIATION DES FEMMES IRANIENNES EN FRANCE 

A Mahsa Zhina Amini et à toutes les victimes du régime barbare de Khomeiny-Khamenei


Amnesty International rend compte de la répression impitoyable des manifestants en Iran 
Amnesty International, 30 septembre 2022 
Des documents ayant fait l'objet d'une fuite révèlent que des ordres de haut niveau ont été donnés aux forces armées pour qu'elles " affrontent sans pitié " les manifestants
La plus haute instance militaire iranienne a donné pour instruction aux commandants des forces armées de toutes les provinces d'affronter "sans pitié" les manifestants qui sont descendus dans la rue à la suite de la mort en détention de Mahsa Amini aux mains de la police des mœurs iranienne, a déclaré Amnesty International aujourd'hui après avoir obtenu des documents officiels ayant fait l'objet d'une fuite, qui révèlent le plan des autorités visant à écraser systématiquement et à tout prix les manifestations. À ce jour, la répression a fait au moins 52 morts et des centaines de blessés identifiés…

HRANA vient de publier les identités de certaines des personnes arrêtées ou disparues jusqu’au 26 septembre 2022.





Le Tribunal du peuple déclare les dirigeants de la République islamique coupables de crimes contre l'humanité / IHR demande des mécanismes internationaux de responsabilisation.
Iran Human Rights, 30 septembre 2022
Le panel du Tribunal d'Aban a déclaré les dirigeants de la République Islamique coupables de crimes contre l'humanité. Se félicitant de cette décision, Iran Human Rights appelle la communauté internationale à mettre en place des mécanismes pour que les responsables répondent de leurs actes.
Le panel a conclu que 13 personnes ont planifié et mis en œuvre le plan criminel visant à commettre des crimes contre l'humanité, que leur contribution était significative et/ou essentielle et qu'elles partageaient l'intention criminelle de commettre les crimes contre l'humanité que sont le meurtre, l'emprisonnement, les disparitions forcées, la torture, les violences sexuelles et, avec un membre du panel dissident, la persécution afin de réprimer les
protestations et de dissimuler les crimes commis :
Ali Khamenei, Guide suprême de la République islamique 
Hassan Rouhani, président de la République islamique d'Iran à l'époque
Ali Shamkhani, secrétaire du Conseil national suprême 
Ebrahim Raisi, chef du pouvoir judiciaire à l'époque et président actuel
Abdolreza Rahmani Fazli, ministre de l'Intérieur
Hossein Ashtari, commandant en chef de la police (NAJA)
Hossein Salami, commandant en chef du CGRI
Gholamreza Soleimani, chef de l'organisation Basij
Hassan Karami, commandant des unités spéciales de la police iranienne
Habibollah Jan Nesari, commandant adjoint des unités spéciales de la police iranienne
Leila Vaseghi, gouverneur de Shahr-e-Qods
Abdolkarim Geravand, gouverneur de Bushehr
Mohammad Mahmoudi-Abadi, gouverneur de Sirjan

Dans les rues d’Iran, la liberté et la rage de la jeunesse : « Je me bats, je meurs, je récupère l’Iran »
Le Monde, 27 septembre 2022
Déclenché par la mort de Mahsa Amini aux mains de la police des mœurs, le soulèvement s’est transformé en un mouvement inédit qui a rapidement ciblé le régime théocratique.
Les grands-parents de Milan Haqiqi ont eu une heure pour enterrer son corps. Le jeune homme de 21 ans a été tué le 21 septembre au cours d’une manifestation dans la ville d’Oshnaviyeh (nord-ouest)…

ONU-Iran
ONU Info, 27 septembre 2022
Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme (HCDH) s’est déclaré inquiet, mardi, de « la poursuite de la répression violente des forces de sécurité » contre les manifestations en Iran, à la suite de la mort tragique de Mahsa Amini, une jeune femme de 22 ans. L’ONU demande à Téhéran à rétablir entièrement l'accès à Internet, mais aussi de respecter «pleinement les droits à la liberté d’opinion, d’expression, de réunion pacifique et d’association.

De nombreux pays occidentaux ont condamné la répression féroce des manifestants iraniens par les forces du régime iranien lors du 51ème session du Conseil des droits de l'homme qui se tient du 12 septembre au 7 octobre 2022, à Genève.
 
Une autre Mahsa tuée
hamshahrionline.ir, 24 septembre 2022
Avec la poursuite des protestations contre la mort de Mahsa Amini, une jeune fille de 18 ans, Mahsa Mogooie a été tuée à Foladshahr de Ispahan.  

Iran : Le monde doit prendre des mesures significatives contre la répression sanglante alors que le nombre de morts augmente
Amnesty International, 23 septembre 2022
Le courage des manifestants confrontés à une riposte meurtrière des forces de sécurité iraniennes ces derniers jours, après la mort de Mahsa Amini, révèle l'ampleur de l'indignation en Iran face aux lois abusives sur le port du voile obligatoire, aux homicides illégaux et à la répression généralisée, a déclaré aujourd'hui.
Dans la seule nuit du 21 septembre, les tirs des forces de sécurité ont fait au moins 19 morts, dont au moins trois enfants. Amnesty International a examiné des photos et des vidéos montrant des victimes décédées avec d'horribles blessures à la tête, à la poitrine et à l'estomac.
Amnesty International a enregistré les noms de 30 personnes tuées par les forces de sécurité : 22 hommes, quatre femmes et quatre enfants. L'organisation pense que le nombre réel de morts est plus élevé et poursuit son enquête.

Iran - Les Manifestations depuis la mort de Mahsa Amini violemment réprimées
Amnesty International, 22 septembre 2022
Le décès d’une jeune femme, arrêtée par la « police des mœurs » pour port du voile non conforme à la loi, a embrasé la jeunesse iranienne. Des protestations se répandent dans tout le pays et sont brutalement réprimées par les autorités iraniennes.
Mahsa (Zhina) Amini est devenue un symbole de l'oppression des femmes exercée par la République islamique d'Iran et de la brutalité du régime.
« Femmes, vie, liberté ! », voici l’un des slogans scandés dans les rues iraniennes. À cette vague de protestation largement pacifique, les autorités répondent par la violence pour réprimer les manifestants. On compte déjà huit morts et des centaines de blessés.

Les Iraniens à Bruxelles demandent à la justice belge de bloquer la libération des terroristes
ncr-iran.org, 21 septembre 2022
Le lundi 19 septembre, alors que le Tribunal de première instance belge tenait sa séance pour entendre l’équipe juridique du Conseil national de la Résistance iranienne ainsi que les arguments du gouvernement belge sur le nouveau traité d’échange de prisonniers irano-belge, une grande manifestation s’est tenue à Bruxelles devant le ministère des Affaires étrangères.
De nombreux Iraniens de toute l’Europe ont uni leurs forces et leurs voix pour appeler le système judiciaire belge à rester ferme contre une décision immorale prise par les pouvoirs exécutif et législatif belges d’exécuter un traité qui ouvre la voie à un terrorisme incontesté sur le sol européen en libérant des terroristes d’État condamnés et les envoyer dans les bras des dictateurs iraniens.

Mahsa Amini, une autre victime de la dictature religieuse
L’assassinat de Mahsa a secoué l’Iran
Le soulèvement anti-régime gagne les villes iraniennes
Mahsa (Zhina) Amini, jeune femme de 22 ans originaire de Saqqez (Kurdistan), a été arrêtée par la police des mœurs le 13 septembre à Téhéran sous le prétexte d’être "mal voilée". Quelques heures après son arrestation, sa photo dans l’unité de soins intensifs de l’hôpital est devenue virale. D’après témoins oculaires, a été sévèrement battue par la police. Elle est tombée dans le coma 2 heures après son arrestation par les patrouilles d’orientation et meurt à l’hôpital à la suite d’une hémorragie cérébrale le 16 septembre.
Sa famille a été forcée de l’enterrer rapidement, mais les funérailles de Mahsa Amini se sont transformées en une manifestation contre le régime.
La mort de cette jeune kurde a indigné les Iraniens, a provoqué la colère et a déclenché des protestations dans tout l’Iran et ailleurs. 
 "زن زندگی آزادی" zan zendegui azadi" " - "Femme Vie Liberté" est devenu le slogan scandé dans toutes les manifestations.
Le soulèvement des femmes iraniennes après la mort de Mahsa Amini 
soutenu partout dans le monde

Violente répression des manifestations contre la peine de mort 
Iran HRM/Iran Human Rights, 11 septembre 2022
Les familles de condamnés à mort se sont rassemblées devant le tribunal révolutionnaire de Karaj, depuis le 6 septembre 2022. Elles tenaient des pancartes sur le thème « #Stop_executions », demandant aux autorités d’arrêter l’exécution de leurs proches.
Autres familles, accompagnées des militants des droits civils, se sont rassemblés depuis de manière consécutive, devant le bâtiment du pouvoir judiciaire et certaines prisons.
Les autorités de la prison centrale de Karaj, de la prison de Minab et de la prison de Gohardasht avaient transféré au moins 18 prisonniers en isolement depuis la semaine dernière pour les préparer à l’exécution.
Ces manifestants ont été battus et arrêtés lors de violentes répressions.

Une femme pendue à Zahedan 
women.ncr-iran.org, 10 septembre 2022 
Le régime clérical en Iran poursuit sa série d’exécutions dans tout le pays. Une femme et quatre hommes ont été pendus à la prison centrale de Zahedan le samedi 10 septembre 2022.
L’identité de la femme est toujours inconnue. Les médias officiels iraniens n’avaient pas encore reconnu son exécution au moment de la publication de cette information.
La femme pendue à Zahedan est la 142e femme dont l’exécution a été enregistrée depuis août 2013. 
Le nombre d’exécutions en Iran a augmenté depuis l’entrée en fonction d’Ebrahim Raïssi en août dernier.
En moyenne, 15 femmes sont exécutées en Iran chaque année. La femme non identifiée de Zahedan est la 23e femme exécutée sous le mandat d’Ebrahim Raïssi, en un an seulement.

Téhéran - Amputation de 4 doigts d’un détenu à Evin
kurdistanhumanrights.org, 9 septembre 2022
Les 4 doigts de Morteza Jalili, accusé de "vol", ont été amputés de 4 doigts à l'infirmerie de la prison d'Evin par guillotine le lundi 5 septembre.  Morteza Jalili, 28 ans, demeure depuis 7 ans à la prison du Grand Téhéran. Pour éviter que la nouvelle de cette amputation ne

s'ébruite, les autorités judiciaires ont ordonné que qu’il soit placé à l'isolement après l'ablation. 
La sentence d'amputation des doigts a été exécutée également pour Seyyed Mohammad Hosseini à l'infirmerie de la prison de Gohardasht le 1er septembre 2022. Il a été emmené à l'infirmerie sans que son avocat ou sa famille ne soient informés et 4 doigts de sa main droite ont été amputés.

Le maintien en détention d’une militante étudiante inquiète
Iran HRM/CSDHI, 8 septembre 2022
Leila Hosseinzadeh, militante étudiante et ancienne prisonnière politique, a de nouveau été violemment arrêtée par les forces de sécurité à Téhéran et emmenée dans un lieu inconnu.
Après quelque temps, on l’a transférée du quartier 209 de la prison d’Evin au centre de détention du département du renseignement de Chiraz, connu sous le nom de n° 100.
Plus de 15 jours après son arrestation, elle se trouve toujours dans le centre de détention du département du renseignement de Chiraz.
Elle n’a eu aucun contact avec sa famille pendant cette période, ce qui inquiète plus que jamais sa famille.
Leila Hosseinzadeh souffre d’une maladie auto-immune, reconnue « inapte à tolérer une punition ». 
La justice iranienne a condamné cette militante étudiante à 30 mois de prison en mars 2017, pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » et à un an de prison pour « propagande contre l’État. »

Iran - La France s'élève contre la condamnation à mort de deux militantes lesbiennes
France info avec AFP, 7 septembre 2022
La France a "déploré" mercredi 7 septembre la condamnation à mort en Iran de deux lesbiennes et militantes LGBTQ, révélée par une association de défense des droits de l'Homme en début de semaine. Paris rappelle également "son engagement ferme en faveur de la dépénalisation universelle de l'homosexualité et de la défense des droits des personnes LGBT+".
Zahra Sedighi Hamedani, âgée de 31 ans, et Elham Chubdar, 24 ans, ont été condamnées par un tribunal dans la ville d'Oroumieh (nord-ouest), a rapporté lundi l'organisation de défense des droits humains kurde "Hengaw". Elles ont été condamnées pour "corruption sur terre", la charge la plus grave du code pénal iranien. Selon l'organisation iranienne de défense des droits des personnes LGBTQ "6Rang", dont le siège est en Allemagne, c'est la première fois que des femmes sont condamnées à mort en raison de leur orientation sexuelle.
Les défenseurs des droits humains accusent l'Iran de se livrer actuellement à une vague de répression affectant tous les pans de la société. Ces militants dénoncent notamment des arrestations visant la minorité religieuse bahaïe, la hausse du nombre des exécutions dans ce pays et l'arrestation de ressortissants étrangers.

Exécution de 12 prisonniers en une journée à Minab, Karadj et Taibad
Exécution d’un prisonnier au bout de 13 ans de détention à Tabriz
Secrétariat du CNRI, 6 septembre 2022
En phase terminale, le régime inhumain des mollahs tente désespérément de retarder son renversement inévitable en intensifiant les tueries et les effusions de sang. 
Dans un autre crime la semaine dernière, un prisonnier a été exécuté à Tabriz au bout de 13 ans de réclusion.
La Commission de sécurité et du contre-terrorisme du Conseil national de la Résistance, dans son communiqué du 16 mai dernier, a révélé que 5197 prisonniers sont actuellement sous le coup d’une condamnation à mort ou du talion.

Des militants iraniens confirment l’exécution d’un mineur délinquant
Iran HRM/CSDHI, 5 septembre 2022
Le site d’information Halvash, qui couvre l’actualité de la minorité ethnique baloutche en Iran, a publié mercredi 31 août les photos des documents de prison de Mohammad Hossein Alizadeh, un homme récemment exécuté en Iran. Halvash confirme que ce jeune de 21 ans,  originaire d’Afghanistan, et résidant à Qom, était mineur au moment où la justice iranienne l’a accusé d’avoir commis un crime.
Le régime iranien a arrêté Mohammad Hossein Alizadeh en 2017, alors qu’il avait 16 ans, pour avoir poignardé un homme lors d’une bagarre. Les autorités iraniennes l’ont incarcéré à la prison de Qom jusqu’à son exécution le 10 août.
Selon les informations, le mineur délinquant avait précédemment déclaré qu’on l’avait forcé d’avouer le meurtre sous « la torture, la force et les menaces et avec des coups et des obscénités ».

Iran - Plus de 300 personnes arrêtées pour avoir milité contre le port du voile
lefigaro.fr/AFP, 5 septembre 2022 
Les autorités iraniennes ont arrêté plus de 300 personnes accusées de militer contre le port du voile obligatoire dans le pays, a rapporté dimanche l'agence de presse Fars citant un officiel. «Nous avons identifié plus de 300 personnes qui luttent contre le port du voile de différentes façons», a indiqué Ali Khanmohammadi, le porte-parole de l'Organisation de la promotion de la vertu et le rejet du vice, affiliée à l'État, cité par Fars. «Toutes ces personnes ont été arrêtées», a-t-il ajouté, sans plus de précisions sur la date et le lieu de ces arrestations. Ces derniers mois, sous la présidence de l'ultraconservateur Ebrahim Raïssi, les interventions de la police se sont multipliées pour faire appliquer la loi.
Début juillet, les autorités ont interdit aux femmes ne portant pas le voile d'accéder au métro à Machhad (nord-est), suscitant une polémique dans le pays. Et fin juin à Chiraz (sud), la police a arrêté plusieurs jeunes filles ayant retiré leur voile lors d'un événement de skateboard, ainsi que des organisateurs.

ONU - Iran
Guterres s’inquiète du nombre croissant d’exécutions en Iran 
AFIF, 3 septembre 2022
Antonio Guterres dans son rapport présenté le 31 août à l’Assemblée générale des Nations Unies a exprimé ses inquiétudes sur la hausse des exécutions en Iran. Il a annoncé qu’au moins 333 détenus ont été pendus en 2021, parmi lesquels 17 femmes et 3 délinquants juvéniles, contre 267 en 2020.
Le secrétaire général des Nations Unies a également déclaré que la République islamique était responsable de 60 % des exécutions au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. 
Exécutions, un outil de pouvoir pour le régime
Plusieurs organisations des droits de l’homme déclarent des chiffres plus élevés. L’association « No to Prison-No to Exécution » indique 366 exécutions en 2021 et 404 depuis début 2022. 
D’après Iran Human Rights Monitor, Téhéran a exécuté au moins 143 prisonniers au cours du premier trimestre de 2022. 

Canada - Iran 
« Journée de solidarité avec les prisonniers politiques iraniens »
 AFIF, 2 septembre 2022 
Le 31 août 2022, un rassemblement et une grande exposition ont été organisés par la communauté irano-canadienne et les familles des victimes du régime iranien, partisans du CNRI à Queen’s Park, à Toronto pour commémorer le 1er septembre, la « Journée de solidarité avec les prisonniers politiques iraniens » , établie par une motion parlementaire canadienne unanime en 2013.
Cette désignation vise les crimes commis par le régime iranien contre l’humanité et le massacre dans les prisons de plusieurs dizaines de détenus politiques en été-automne 1988 en Iran.
Se référant à la prochaine Assemblée générale des Nations Unies en septembre à New York, la communauté irano-canadienne a exigé que le président du régime iranien Ebrahim Raïssi ne soit pas autorisé à y assister et s’arroger une légitimité et une attention internationales.
Au cours du rassemblement, des membres de la communauté irano-canadienne ont demandé au gouvernement canadien de parrainer une commission d’enquête internationale sur la responsabilité des représentants de l’État iranien et de les tenir responsables du massacre en 1988 et pour avoir abattu l’avion de ligne PS752 avec 176 passagers tués.

Iran/Turquie  Des Afghan·e·s fuyant leur pays ont fait l’objet de renvois illégaux après avoir essuyé des tirs aux frontières
Amnesty International, 1er septembre 2022
« Les forces de sécurité de l’Iran et de la Turquie ont renvoyé illégalement de force à de nombreuses reprises des Afghan·e·s tentant de franchir les frontières de ces pays afin de se mettre en sécurité, notamment en ouvrant illégalement le feu sur des hommes, des femmes et des enfants. Dans un nouveau rapport intitulé Ils ne nous traitent pas comme des humains, l’organisation a aussi recensé de nombreux cas dans lesquels les forces de sécurité – principalement à la frontière iranienne – ont tiré directement sur des personnes tandis que celles-ci escaladaient des murs ou rampaient sous des clôtures. Les Afghan·e·s parvenus à entrer en Iran ou en Turquie sont régulièrement soumis à des détentions arbitraires, ainsi qu’à des actes de torture et d’autres formes de mauvais traitements avant d’être illégalement renvoyés de force… »