Mai 2011
ASSOCIATIONDES DES FEMMES IRANIENNES EN FRANCE
116 Rue de Charenton 75012 Paris – France
Tél./Fax (331) 43 65 32 97
afifem2001@yahoo.fr
http://www.femmesiraniennes.blogspot.com
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1er mai en Iran
Déclaration des ouvriers d’Iran pour le 1er Mai 2011
A l’occasion de la journée internationale des travailleurs le 1er mai, sept organisations ouvrières iraniennes ont publié une déclaration dénonçant les violations des droits les plus fondamentaux des travailleurs en Iran...
Communiqué commun Cfdt -Cgt - Fsu Solidaires – Unsa
Le 1er mai, journée de solidarité internationale du monde du travail est célèbré partout dans le monde. Cette année, l’onde de choc salutaire de soulèvement des peuples arabes bouscule les dictatures et porte un message d’espoir, de liberté, de démocratie et de progrès social. Mais en Iran, selon les rapports d’Amnesty International, une vague sans précédent de répression s’abat sur le peuple et vise principalement les militants syndicalistes...
Sept pendaisons publiques
AFP, 1er mai
Sept hommes condamnés pour divers crimes ont été pendus au cours des deux dernières semaines en Iran, ont rapportés dimanche les médias et sites officiels.
Un homme reconnu coupable de "vols à main armée" a été pendu publiquement dans la province du Centre (Markazi), selon le quotidien Kayhan. "L'homme a commis plusieurs vols à main armée et a résisté arme à la main aux forces de sécurité", a déclaré le chef de la justice de la province, Hekmat Ali Mozafari.
Selon le site de la justice de la province, deux autres hommes, condamnés à mort pour trafic de drogue, ont également été pendus en avril à Arak.
Un coupable condamné à avoir un œil et une oreille arrachés
Quotidien Shargh, 1er mai
Un homme vient d'être condamné à perdre la vue et à se faire couper une oreille. La Cour suprême a confirmé la sentence retenue pour un homme reconnu coupable d'avoir jeté, il y a six ans, de l'acide sur une autre personne.
Sur la base de la loi du Qessas * (loi du talion), l'homme, identifié par son prénom Hamid, a été condamné à perdre la vue de son œil gauche et à se faire couper son oreille droite, ainsi que de payer le prix du sang de la victime (Diya).
Les autorités iraniennes sont responsables de la mort de Siamak Pourzand (RSF)
RSF, 2 mai
« Reporters sans frontières est profondément attristée par le décès du journaliste Siamak Pourzand, 80 ans, importante figure culturelle en Iran - le mari de l’avocate Mehrangiz Kar.
Détenu et placé en liberté surveillée pendant dix ans, interdit de quitter le pays, séparé de sa famille, Siamak Pourzand s'est suicidé le 29 avril 2011 à Téhéran. Nous tenons les autorités iraniennes pour responsables de ce geste de désespoir. Malgré les nombreuses demandes de sa famille et de différentes organisations de défense des droits de l'Homme… auprès des autorités iraniennes, jamais les présidents Mohammad Khatami et Mahmoud Ahmadinejad, ni les responsables de la justice, n’ont intercédé en faveur de ce journaliste. La mort de Siamak Pourzand rappelle que le régime iranien est l’un des plus violents au monde contre les journalistes...
Plusieurs journalistes sont actuellement emprisonnés ou “en liberté conditionnelle” en échange d'une lourde caution. Malades, ils sont privés de soins nécessaires. Reporters sans frontières appelle à l'envoi urgent du rapporteur spécial sur la question des droits de l'Homme en Iran, comme décidé par la résolution votée par le Conseil des droits de l'Homme des Nations unies, le 24 mars 2011.»
Deux pendaison à Sari
AFP, 3 mai
Deux condamnés à mort pour trafic de drogue ont été pendus mardi dans la ville de Sari (nord), selon le site de la justice locale. L'identité des deux hommes n'a pas été précisée...
Exécution publique à Mahshahr
Site justice de Khuistan/ISNA, 2 et 3mai
Accusé de trafic et détention de drogue, un homme identifié par ses initiales A.M. a été exécuté publiquement jeudi matin dans la province de Mahshahr (sud).
Sida et toxicomanie chez les femmes détenues
Agences HRANA/ISNA, 3 mai
Une responsable chargée de l’hygiène et les soins auprès de l’organisation des prisons en Iran déclare que 57% des condamnés à l’emprisonnement sont plus ou moins toxicomanes. Les femmes détenues, principalement âgées de 19 à 40 ans, compose, d’après elle, 4% de la population carcérale. Cette responsable dit que 12% des femmes prisonnières sont atteintes du sida…
Le massacre d'Ashraf doit cesser
Parti socialiste, 7 mai
« Depuis le transfert aux autorités irakiennes de la responsabilité du camp d’Ashraf en Irak, où sont réfugiés les Moudjahidine du Peuple, les habitants de ce camp sont victimes d’une répression persistante et meurtrière. Après l'intervention des forces de sécurité irakiennes le 8 avril dernier, l'ONU a ainsi reconnu la mort de 34 personnes. Ces violences inacceptables ont été dénoncées par la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme et condamnées par la communauté internationale, mais aucune mesure de protection efficace n'a été prise depuis.
Avec les organisations de défense des droits de l'Homme, le Parti socialiste dénonce la répression meurtrière contre les habitants du camp d'Ashraf et demande que la protection des populations d'Ashraf soit assurée.
Le droit international humanitaire impose au régime irakien d'assurer la sécurité des réfugiés, personnes protégées selon la quatrième convention de Genève. En toutes circonstances, la protection des civils doit être une priorité et la France et l’Union européenne doivent exiger qu’elle soit assurée. »
Exécutions à Miandoab et Oroumieh
IRNA/AFP, 10 mai
Trois hommes condamnés à mort pour trafic de drogue ont été pendus dans la ville de Miyandoab (nord-ouest).
L’un d’eux était natif de la ville et deux autres habitants d’Oroumieh. Aucune autre information n’a été fournie.
Cinq détenus ont également été pendus à Oroumieh (nord-ouest).
Rapport annuel Amnesty International sur l’Iran
Extrait : Discrimination envers les femmes
Les femmes étaient toujours confrontées à la discrimination, dans la loi et dans la pratique, et les personnes militant pour leurs droits étaient la cible de la répression de l’État. Le Parlement a débattu d’un projet de loi sur la protection de la famille dont les dispositions controversées réduiraient encore davantage les droits des femmes si elles étaient adoptées. Cette année encore, les militants des droits des femmes, y compris ceux qui participaient à la Campagne pour l’égalité ont subi des pressions.
Mahboubeh Karami, une militante de la Campagne pour l’égalité, a été arrêtée pour la cinquième fois en mars et détenue jusqu’au 18 août. Elle a été condamnée en septembre à quatre ans d’emprisonnement pour appartenance à l’organisation Défenseurs des droits humains en Iran, « propagande contre le régime » et «complot contre l’État ». Elle a été laissée en liberté en attendant qu’il soit statué sur son appel.
Fatemeh Masjedi et Maryam Bigdeli, deux femmes qui avaient été déclarées coupables d’infractions en lien avec leur activité pacifique de collecte de signatures pour la Campagne pour l’égalité, risquaient à la fin de l’année une peine de six mois d’emprisonnement après qu’une cour d’appel eut confirmé leur culpabilité.
En avril, le guide suprême a réclamé un renforcement de la surveillance du respect du code vestimentaire imposé par l’État. Une campagne de « chasteté et modestie » basée sur une loi de 2005 a été lancée en mai. Elle visait les personnes qui ne respectaient pas le code vestimentaire en public, y compris sur les campus universitaires. Des informations parvenues en septembre laissaient entendre que le nombre de femmes inscrites à l’université avait fortement diminué.
Un eurodéputé évoque la menace d'un massacre à Ashraf
AFP, 10 mai
La communauté internationale doit agir d'urgence pour éviter un "massacre de type Srebrenica" dans le camp d'Ashraf, en Irak, où vivent depuis des années 3.500 opposants iraniens, a averti mardi le chef d'une délégation de parlementaires européens, de retour d'Irak…
La délégation parlementaire, qui n'a pas été autorisée à se rendre à Ashraf durant son voyage, préconise que les réfugiés d'Ashraf soient accueillis vers les pays européens, l'Australie, les Etats-Unis ou le Canada.
Mais pour cela, les autorités irakiennes doivent au préalable retirer leurs soldats des abords du camp et en "lever le siège", selon M. Stevenson.
Ashton condamne la mort d'opposants iraniens en Irak
AFP-Strasbourg, 11 mai
La chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton a condamné mercredi le raid de l'armée irakienne qui a causé la mort de 35 opposants au régime iranien dans le camp d'Ashraf, le 8 avril, et réclamé l'ouverture d'une enquête "aussi complète et indépendante que possible" pour déterminer les circonstances du raid qui a tué 35 personnes...
Quatre pendaisons à Yazd dont trois publiques
Agence Fars, 12 mai
Quatre prisonniers accusés de viol ont été pendus à la prison centrale de la ville de Yazd (centre). Trois des condamnés ont été exécutés en place publique.
Sauvons les prisonnières du camp de la mort à Qartchak
Appel de la Commission des femmes du CNRI, 12 mai
« La présidente de la commission des femmes du CNRI a lancé une mise en garde sur le sort des femmes prisonnières qui viennent d’être transférées au camp de la mort à Qartchak – Varamine (près de Téhéran). Sarvnaz Chitsaz appelle le Secrétaire général des Nations Unies, la haut-commissaire aux droits de l’Homme et d’autres instances concernées pour une intervention immédiate pour sauver la vie des prisonniers politique, notamment celle des femmes…
Parmi ces prisonnières transférées se trouvent des membres de familles des martyrs de l’attaque du 8 avril contre le camp d’Ashraf :
Shabnam Madadzadeh, 25 ans, étudiante, condamnée à cinq ans de prison pour ses liens familiaux avec des membres de l’OMPI à Ashraf. Sa sœur et son frère, Mahdieh et Ali-Akbar, sont tombés en martyrs au cours du massacre du 8 avril.
Maryam Hadjilouï, 32 ans, dont le frère Massoud est tombé en martyr lors du massacre du 8 avril
Maryam Akbarzadeh, 32 ans, mère de trois enfants, arrêtée lors du soulèvement populaire en Iran avant d’être condamnée à 15 ans de prison. Quatre membres de sa famille résident à Ashraf. Quatre de ses frères ont été exécutés dans les années 80 pour leur soutien à l’OMPI.
Kobra Amirkhizi, 56ans, a perdu un œil sous la torture et souffre de l’insuffisance cardiaque aigüe. Cinq membres de sa famille, dont deux de ses enfants résident à Ashraf.
Motaharreh Bahrami, 61 ans, membre de la famille d’Ahmad et Mohsen Daneshvar, deux membres de l’OMPI qui résident à Ashraf. Son époux et son fils ont été condamnés à mort sous l’accusation « Moharebeh » (lutte contre Dieu) inventée par les mollahs.
Les conditions de détention au camp de la mort à Qartchak, surnommé « Kahrizak No. 2 », sont de tout point de vue affreusement pire que celles des prisons Evin et Gohardasht. Ces prisonnières ont été transférées aux plusieurs bâtiments préfabriqués extrêmement sales, infectes et où toute forme d’hygiène est absente. Les détenues y sont sous une pression extrême constante à cause du manque d’eau, et des conditions générales sanitaires et médicales épouvantables. La nourriture se limite à un morceau de pain et un peu de fromage. L’utilisation des toilettes n’est autorisée qu’une fois par jour. Les autorités répondent à toute protestation par les insultes et coups de matraque. »
Jafar Panahi honoré à Cannes par le "Carrosse d'or"
AFP - Cannes, 13 mai
Après Clint Eastwood, Nanni Moretti, David Cronenberg, Jim Jarmush et Agnès Varda, le cinéaste iranien Jafar Panahi, condamné et retenu dans son pays, a été distingué à Cannes par le "Carrosse d'or", prix de la Société des réalisateurs de films (SRF).
En présence du ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, et à l'occasion d'une table ronde sur le travail des cinéastes sous une dictature, son prix a été symboliquement remis jeudi soir à la cinéaste française Agnès Varda, précédente lauréate du "Carrosse d'or"…
Quatre exécutions à Kerman
ISNA, 13 mai
Reconnus coupables de trafic de drogue, quatre hommes ont été pendus à Kerman (sud). Ils ont été identifiés par leurs seules initiales : A. A., N. B., N. D. et A. B.
Ségrégation sexuelle dans les universités
Iran Focus, 13 mai
Le régime cherche à imposer un climat de terreur dans les universités, confronté à un état de révolte latent. Renforcer la ségrégation sexuelle est un prétexte pour le pouvoir pour sévir dans les milieux étudiants.
Un plan avait été annoncé il y a quelques temps par les autorités pour combattre le « libéralisme » dans les universités.
Le site Daneshjou News rapporte que le 1er mai dernier l'université de Mazandaran a vu l'irruption des forces de sécurité de l'État en tenue civile, épaulé par des Bassiji (milice).
Confisquant les cartes d'identité de nombreuses jeunes filles et garçons, ils les ont sommés de récupérer leurs cartes au Département pour la Protection, affilié du ministère du renseignement.
Selon Daneshjou News, les étudiants ont été soumis à de longs interrogatoires avant d'être relâché.
« Procès du régime iranien et ses collaborateurs en France »
Communiqué de Me William Bourdon, 13 mai
Les juges d’instruction anti-terroriste ont prononcé un non-lieu pour les accusations de terrorisme et de financement de terrorisme concernant les 24 personnes mises en examen dans l’affaire contre les opposants iraniens. Selon l’ordonnance des juges d’instruction, il n’y a plus de mis en examen pour les accusations dans ce dossier. Les avocats de la défense se réjouissent de cette décision et soulignent qu’il aurait fallu aboutir à cette conclusion bien plus tôt…
Lors d’un rassemblement le samedi 14 mai à Auvers-sur-Oise, Maryam Radjavi a déclaré : Avec la clôture de ce dossier, le plus grand investissement et projet politique du régime des mollahs en France et dans toute l’Europe est parti en fumée. Le complot intégriste pour démanteler la résistance est réduit en poussière…
Les milices islamistes se préparent à réprimer futures manifestations
AFP, 15 mai
Quelque 3.000 Bassidji (miliciens islamistes) ont mené vendredi à Téhéran des manœuvres pour améliorer leur efficacité face à d'éventuelles manifestations contre le régime, qui reste "vulnérable" à l'opposition réformiste, selon plusieurs médias samedi…
J'ai dit à mes fils de mourir la tête haute et les yeux ouverts !
Iran-Khabar/CSDHI, 17 mai
La mère des frères Abdollah et Mohammad Fathi, deux prisonniers politiques accusés de « moharebeh » ou guerre contre Dieu et exécutés le 17 mai, a déclaré dans un message : « Lors de ma dernière visite, j'ai regardé mes deux fils en face et je leur ai dit de garder la tête haute, de mourir les yeux ouverts et de bien regarder droit dans les yeux le bourreau qui leur mettrait la corde au cou »...
Mahvash Alasvandi a ajouté : « Mes fils ne mourront qu'une fois alors que leurs meurtriers et leurs tortionnaires mourront cent fois par jour ; ils ne seront plus jamais en paix, en particulier Rahimi, Bahrami, le colonel Hosseinzadeh et le procureur d'Ispahan Habibollahi.»
Parution
« Le Cahier d’Aziz » de Chowra Makaremi*
Alors que révolutions démocratiques et contre-révolutions sanglantes bouleversent le Moyen-Orient, il est important de se souvenir du destin de la révolution iranienne de 1979 – d’autant qu’elle a engendré un pouvoir tyrannique toujours à l’œuvre à Téhéran.
Le cahier d’Aziz, publié aux éditions Gallimard dans la très importante collection « Témoins » (201 p., 16,90 €), nous rappelle cette historicité et cette proximité. Ce document venu des profondeurs de la société civile est édité par une jeune chercheuse de talent.
*Née en 1980 à Chiraz en Iran, arrivée en France à l’âge de 6 ans, Chowra Makaremi est diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Paris et docteure en anthropologie de l’Université de Montréal où elle enseigne.
Spécialiste des nouvelles conditions migratoires, elle est également présidente et fondatrice de l’association Parrainage France-Togo.
Le Monde, 17 Mai
Soutien d’une majorité de l’Assemblée nationale au CNRI
Communiqué de presse du Comité parlementaire pour un Iran laïc et démocratique - Paris, 18 mai
La conférence qui s’est tenue aujourd’hui à la Maison de la Chimie a rendu publique « une déclaration de soutien d’une majorité de députés représentant toute la diversité politique de l’Assemblée nationale.
Cette déclaration appelle le gouvernement français à « reconnaitre la résistance contre la dictature religieuse en Iran et à envisager d’établir un dialogue avec le Conseil National de la Résistance Iranienne... »
C’est pourquoi, les députés du Comité parlementaire pour un Iran laïc et démocratique soutiennent l’appel de Mme Maryam Radjavi au Président Sarkozy pour prendre l’initiative internationale de la protection des habitants sans défense d’Ashraf, dans un cadre humanitaire…
Pendaison à Ahvaz
Agence Fars, 22 mai
Accusé de trafique et détention de drogue, un homme identifié étant Amer H. a été pendu mardi matin 17 mai dans la prison d’Ahvaz (sud).
Née en prison, Saba a vécu et est morte pour la liberté au camp d’Ashraf
Stop Fundamentalism, 23 mai
La vidéo qui met Téhéran en colère
Ouest France, 24 mai
Une vidéo diffusée depuis quelques jours sur Youtube a suscité des réactions outragées du régime de Téhéran, et particulièrement du journal conservateur Mashregh News. De jeunes musulmanes y ôtent le voile et expliquent que cela ne les empêche pas d’avoir la foi.
Ce qui a mis la monarchie iranienne en colère ? Le fait que la propre fille du chargé de la section d’intérêts iraniens à Washington, Sabra Jafarzadeh, 27 ans, fait partie des effrontées… Cette jeune juriste a cessé de porter le voile en public il y a quatre ans. Comme trois autres jeunes filles, elle a même refusé de poser avec pour la vidéo.
Des manifestants devant le siège du Conseil européen appellent à protéger Ashraf
AP, 24 mai
Des manifestants protestent devant le siège du Conseil européen à Bruxelles, le 23 mai 2011.
Les protestataires appellent le Conseil à soutenir la proposition présentée par la délégation du Parlement européen qui s’est récemment rendue en Irak, à propos de la crise du camp d’Ashraf.
La proposition appelle l’UE à une action commune avec les Nations Unies et les Etats-Unis pour garantir la protection des habitants du camp…
Douze pendaisons dont cinq en public
Agence IRNA/AFP, 26 mai
Douze hommes, reconnus coupables de trafic de drogue, viol, vol à main armée ou meurtre, ont été pendus dans plusieurs villes, dont cinq en public.
Mehdi Faraji, "un tueur en série responsable du meurtre de cinq femmes montées à bord de son minibus", a été pendu en public jeudi dans la ville de Qazvin, au nord-est de la capitale Téhéran.
Quatre autres hommes ont été exécutés par pendaison en public à Chiraz (sud). Hamid Ranjbar et Hamid Reza Baqeri avaient été condamnés à mort pour vol à main armée et rapt alors que Massoud Dehqan et Mehdi Alipour l'avaient été pour viol.
Deux autres hommes reconnus coupables de trafic de drogue ont été pendus dans la prison de la ville de Sari (nord).
Une huitième personne, reconnue coupable de trafic de drogue, a été pendue dans la prison de Behbahan, selon un responsable du département de la justice dans la province du Khuzestan (sud-est).
Par ailleurs, dans une prison de Yasouj (centre), quatre hommes condamnés pour trafic de drogue ont été exécutés.
Des conseillers iraniens en Syrie pour aider à mater la rébellion
AFP, 28 mai
L'Iran est en train d'envoyer des instructeurs et des conseillers en Syrie pour aider le régime à mater les manifestations anti-gouvernementales qui menacent son principal allié dans la région, a affirmé vendredi The Washington Post...
L'envoi de personnel iranien s'ajoute à l'aide régulière que Téhéran fournit à Damas et qui inclut non seulement des armes et des équipements anti-émeute mais aussi du matériel sophistiqué de surveillance permettant au régime du président Bachar al-Assad de traquer les utilisateurs des réseaux Facebook et Twitter.
La surveillance des ordinateurs grâce à l'assistance iranienne a vraisemblablement permis l'arrestation de centaines d'opposants à leurs domiciles dans les dernières semaines…
Nasrine Sotudeh :
«Qu’ils peuvent annuler ma licence, mais qu’ils ne me dépouillent pas de mon droit à la justice »
Feminist School , 29 mai
En attendant de comparaître pour l’annulation de sa licence d’avocate, Nasrine a écrit à son mari Reza Khandan…
Deux exécutions à Kermanshah
IRNA/AFP, 29 mai
Deux condamnés à mort pour le viol ont été pendus publiquement dans la ville de Kermanshah (ouest).
Les deux hommes, identifiés comme P. Mohammadi Pashterizeh et A. Namaki, ont été reconnus coupables d'avoir violé un enfant de neuf ans et d'avoir filmé la scène.
300 condamnations à mort et l’envoi de 250 dossiers à l’application des peines pour des exécutions et des incarcérations
IRNA/CNRI, 29 et 30 mai
Le procureur général de Téhéran, Jafari-Dolat-Abadi, a déclaré que 300 détenus ont été condamnés à mort et les dossiers de 250 autres ont été envoyés pour l’application de leur pendaison ou peine de prison. De cette manière depuis janvier, le régime qui a reconnu 200 exécutions, se prépare à en faire davantage et à accentuer la répression...
Dolat-Abadi a annoncé de nouvelles mesures répressives avec la mise en place de camps pour drogués. « Le transfert des drogués dans ces lieux, permettra d’en débarrasser la ville, et j’espère que l’ouverture de ces camps avec l’aide de la population se fera au plus vite »...
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