05 avril 2022

AFIF INFOS - Mars 2022

Bulletin mensuel d’informations sur les droits de l’Homme en Iran 
ASSOCIATION DES FEMMES IRANIENNES EN FRANCE 

40 personnes dont une femme ont été exécutées en mars 2022 en Iran

Les forces de sécurité du régime iranien ont aspergé de gaz poivre des femmes fans de football
ISNA/RFI/Iran HRM, 30 mars 2022
Près de 2000 femmes et jeunes filles se sont assemblées mardi devant le principal complexe sportif de Machhad pour voir l'Iran jouer contre le Liban lors de son dernier match de qualification pour la Coupe du monde 2022. Des billets ont été vendus à ces femmes, mais elles ont été empêchées d’accéder au stade et aspergées de gaz poivre pour disperser.
La Fédération iranienne de football (FFI) a toutefois affirmé le 30 mars que seules 9 femmes avaient acheté des billets pour le match. Mais l’une des femmes adressant à l'agence de presse officielle Fars, a déclaré que les femmes fans de football avaient été informées qu'elles pouvaient obtenir des billets et entrer dans le stade : "Nous étions sur le site web hier de 12h à 20h pour pouvoir obtenir des billets. Toutes les femmes qui sont ici ont des billets. Nous avons pris congé de notre travail, nous avons dépensé beaucoup d'argent, mais maintenant ils disent que les femmes ne peuvent pas entrer".
Les médias sociaux et les vidéos indiquent qu'à leur arrivée, les femmes se sont vu immédiatement refuser l'entrée avant que les forces de sécurité n'utilisent le gaz poivré pour disperser la foule.
Des vidéos partagées en ligne montrent des femmes et des jeunes filles s'étouffant et pleurant, les yeux ruisselants, après avoir été attaquées à l'extérieur du stade Imam Reza, mardi.

Amnesty International - Rapport 2021/22 
La situation des droits humains dans le monde
29 mars 2022
IRAN (Pages 255 – 261)
Des milliers de personnes ont été interrogées, poursuivies de façon inique ou détenues arbitrairement alors qu’elles n’avaient fait qu’exercer pacifiquement leurs droits humains, et des centaines étaient toujours emprisonnées injustement. Les forces de sécurité ont eu recours illégalement à la force meurtrière et à des armes à grenaille pour réprimer des manifestations. Les femmes, les personnes LGBTI et les membres de minorités ethniques ou religieuses étaient en butte à des violences et à une discrimination profondément enracinée. Dans le domaine législatif, des éléments nouveaux ont mis à mal les droits en matière de sexualité et de procréation, le droit à la liberté de religion et de conviction, et l’accès à Internet. La torture et les autres formes de mauvais traitements, dont le fait de priver des personnes détenues de soins médicaux adaptés, demeuraient généralisées et systématiques. Les autorités n’ont pas garanti un accès rapide et équitable aux vaccins contre le COVID-19. Des flagellations, des amputations et des énucléations ont été infligées à titre de sanctions judiciaires. La peine de mort était largement utilisée, notamment comme instrument de répression. Des exécutions ont eu lieu à la suite de condamnations prononcées à l’issue de procès iniques. L’impunité était la norme pour les crimes contre l’humanité passés et présents relatifs aux massacres ayant eu lieu dans les prisons en 1988 et à d’autres crimes de droit international. 
IMPUNITE
Loin de faire l’objet d’une enquête pour crimes contre l’humanité en lien avec les disparitions forcées et exécutions extrajudiciaires massives perpétrées en Iran en 1988, Ebrahim Raïssi a accédé à la présidence (P 70)

Disparition du Dr Manouchehr Hezarkhani
AFIF, 28 mars 2022
Le Dr Manouchehr Hezarkhani, écrivain essayiste de renom et illustre intellectuel iranien s'est éteint vendredi matin, le 18 mars, dans un hôpital de la banlieue de Paris. Il avait 87 ans.
Des Iraniens ont assisté le 28 mars aux funérailles et à l'enterrement de ce grand intellectuel dissident au cimetière d'Auvers-Sur-Oise.
Diplômé de la faculté de médecine de Paris, spécialité en pathologie, il a laissé des œuvres comme "Les critères de la critique littéraire", "La vision du monde du petit poisson noir" et "L'origine des intellectuels" , "La Vision du petit poisson noir" et traduit notamment des chefs-d’œuvre d’Antonio Gramsci, Aimé Césaire, Maxime Rodinson… Il était l’un des cofondateurs de l’Association des Ecrivains iraniens.
Depuis 1985, il a été rédacteur en chef du mensuel Shora et de 1994 à 1996, il a été à la tête de la rédaction de l’hebdomadaire Iran-Zamin, publiés en Europe. Jusqu'à sa disparition, il est resté membre du Conseil et président de la Commission de la Culture et de l’Art du CNRI.
Manouchehr Hezarkhani est enterré au cimetière d'Auvers-Sur-Oise, où reposent Vincent van Gogh et Marzieh, la légendaire diva de la musique iranienne. 

Crime d’honneur
Assassinée par son père parce qu’elle voulait divorcer
IHR, 26 mars 2022
Zinat Mazidi, 20 ans, a été assassinée par son père dans l’un des villages de la province méridionale de Fars en Iran. Le père de Zinat Mazidi a frappé sa fille en lui assenant plusieurs coups de barre de fer sur la tête qu’elle allait divorcer pour la seconde fois.
Zinat Mazidi était originaire du village de Dehno, à Zarrinedacht, dans la province de Fars.   La nouvelle de ce féminicide a circulé sur les médias sociaux le 26 mars.


La fermeture de la Maison du soleil laisse des milliers de femmes victimes de violences sans abri
CNRI Femmes, 23 mars 2022
La Maison du soleil, une ONG qui héberge 2500 femmes victimes de violences, notamment des toxicomanes et des sans-abris, dans le quartier Darvazeh-Ghar à Téhéran est contrainte de fermer ses portes fin mars sous pression du pouvoir.
Très peu de centres accueillent ces femmes et il n’ y a pas de structure en Iran qui prend en charge les mères et leurs enfants.
La fermeture de la Maison du soleil, l’un des plus anciens refuges de Téhéran, intervient alors que, selon l’Organisation nationale de la protection sociale, il n’existe que 27 refuges dans ce pays. Chacun d’entre eux peut fournir des services à un maximum de 10 femmes en danger.

Une femme pendue parmi 19 condamnés exécutés à la prison de Chiraz
CNRI Femmes, 21 mars 2022
Entre le 9 et le 17 mars 2022, 19 condamnés dont une femme ont été exécutés à Adelabad, la prison centrale de Chiraz 
Non identifiée, cette femme a été pendue avec son mari dans la matinée du lundi 14 mars 2022, sous l’accusation d’homicide volontaire. Ils venaient de se marier au moment de l’arrestation.
Les autorités de la prison d’Adelabad ont annoncé à 15 autres condamnés qu’ils seraient exécutés avant le ramadan.
Premier bourreau de femmes au monde
Avec cette exécution, le nombre de femmes exécutées en Iran depuis l’arrivée de Rohani à la présidence des mollahs, atteint 131.

20 mars
Belle et Heureuse Année 1401 aux Iraniens et à tous ceux et celles qui 
célèbrent le Norouz


ONU-Iran
Le rapporteur spécial présente son rapport au Conseil des droits humains
AFIF, 18 mars 2022
Le 17 mars, Javaid Rehman a exposé son évaluation annuelle de la situation des droits humains dans la République islamique d’Iran au Conseil des droits de l’homme à Genève.
Au cours de cette 49ème session du Conseil, session, le rapporteur spécial s’est dit profondément inquiet de la dégradation continue des droits humains et juge nécessaire de reconnaitre des crimes commis par les autorités du régime :
Recours fréquent à la peine de mort en 2021, avec au moins 280 exécutions en 2021, dont dix femmes et deux mineurs et même des personnes ayant participé à des manifestations. Utilisation d’une force disproportionnée contre les manifestations pacifiques, comme au Khouzistan et à Ispahan. 
Le rapporteur spécial a appelé la communauté internationale, notamment le Conseil des droits humains et les États membres, à la responsabilisation de la République islamique à œuvrer pour l’amélioration de la situation des droits des citoyens iraniens,  surtout des femmes, des minorités ethniques et religieux. 
Il a encouragé surtout le Conseil à jouer un rôle plus actif pour mettre fin à l’impunité des autorités iraniennes responsables des violations des droits humains, notamment des exécutions massives de prisonniers politiques en 1988 et des meurtres de manifestants iraniens en 2019…

Etudiante iranienne condamnée à un an d'emprisonnement pour s'être opposé à la peine de mort sur Twitter
IHR, 15 mars 2022
Hasti Amiri, étudiante à l'université d'Alameh Tabatabaei, a été condamnée à un an d'emprisonnement et à des interdictions sociales pour "propagande contre le système politique". Ses publications sur Twitter contre la peine de mort et sa participation aux manifestations étudiantes ont été citées.
Dans un message sur Twitter, elle a écrit : "Il y a environ deux mois, alors que j'étais au travail, j'ai appris que les forces de sécurité étaient entrées dans la maison de mon père avec un mandat d'arrêt. Après avoir fouillé la maison, ils ont déclaré que je devrais me rendre à la branche 2 du tribunal d'Evin dans les jours à venir. Une visite qui s'est terminée par une inculpation, une nouvelle affaire et une détention de nuit à la prison d'Evin".
Les résultats d'une enquête réalisée par l'institut GAMAAN du 3 au 11 septembre 2020 auprès de 20.000 personnes vivant en Iran,  ont révélé que 70 % des Iraniens sont soit totalement opposés à la peine de mort 

Une sportive iranienne convoquée en commission de discipline pour le slogan anti-guerre sur sa chemise
Persian Independent, 11 mars 2022
Le mardi 4 mars 2022, la footballeuses, Mahsa Kamali a marqué deux buts lors d'un match entre les équipes Rafsanjan Copper et Naft Abadan. Après avoir marqué, elle a exhibé sous sa tenue de sport une chemise portant le slogan "Arrêtez la guerre". 
La protestation de Mahsa Kamali contre la guerre a suscité une vive réaction des responsables du club Rafsanjan Copper, au point qu'ils ont déclaré dans un communiqué que la footballeuse serait convoquée devant la commission de discipline. Les responsables sportifs iraniens ont l'intention de réprimander Mahsa Kamali, elle a été convoquée en commission de discipline pour avoir soutenu le peuple ukrainien et appelé à l'arrêt des combats.

Un rapport novateur de l'ONU dénonce la " criminalisation " des bahaïs en Iran et dans la région MENA
Iran Wire, 11 mars 2022
Les bahaïs connaissent une "insécurité croissante" en République islamique d'Iran et dans un certain nombre de pays de la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, selon un nouveau rapport et son annexe du Rapporteur spécial des Nations unies, Dr Ahmed Shaheed, sur la liberté de religion ou de conviction, le 
Le rapport, intitulé " Droits des personnes appartenant à des minorités religieuses ou de conviction dans des situations de conflit ou d'insécurité " est un premier document des Nations unies qui se concentre exclusivement sur la situation des bahaïs dans plusieurs pays.

L'état de santé de la prisonnière Sepideh Gholian s'aggrave
HRW, 10 mars 2022
Mehdi Gholian, le frère de la militante ouvrière emprisonnée Sepideh Gholian, a publié sur son compte Instagram le 6 mars 2022 que malgré l'aggravation de l'état de santé de sa sœur, qui a contracté la variante Omicron du Covid-19 lors de la dernière épidémie à la prison d'Evin, les autorités refusent de procéder à sa libération médicale temporaire.
 Il explique que les multiples déménagements, les grèves de la faim et le poids de l'emprisonnement ont affaibli le corps de Sepideh, sans compter le nombre de pathologies sous-jacentes que les autorités ont négligé de traiter. Les autorités ont d'abord arrêté Sepideh Gholian en novembre 2018 pour avoir participé à des manifestations pacifiques, mais elle a été libérée le mois suivant sous caution. Après avoir parlé des tortures subies en détention, elle a été de nouveau arrêtée en janvier 2019 et finalement condamnée à 5 ans de prison sur la base d'accusations fondées sur son activisme pacifique. Sepideh a été libérée temporairement en raison des poussées de Covid-19, mais selon elle, les autorités l'ont de nouveau arrêtée en juillet 2020 parce qu'elle a insisté sur son innocence et refusé de demander la clémence. Depuis son retour en prison, elle a été déplacée deux fois : de la prison d'Evin à Téhéran à la prison de Boushehr (à 350 km de sa famille) en mars 2021, puis de nouveau à Evin en octobre 2021.
Les autorités iraniennes continuent de mettre en danger la vie des militants et des défenseurs des droits en continuant de les emprisonner et en leur refusant l'accès à des soins médicaux immédiats et suffisants. Il y a tout juste deux mois, Baktash Abtin est mort de complications liées au Covid-19 après que les autorités ont retardé son accès à des soins médicaux.

8 mars 2022
Journée internationale des femmes
Rendons hommage aux femmes d’Iran que malgré une misogynie institutionnalisée, continuent à lutter pour l’égalité, la justice sociale et les droits humains pour tous
 
Solidarité internationale avec les femmes d’Iran et d’Ukraine
AFIF, 7 mars 2022
A la veille de la Journée internationale des femmes, une conférence parrainée par la Commission des femmes du CNRI s’est tenue le 5 mars à Berlin. Plus de 170 personnalités de 37 pays ont assisté à la conférence ou se sont exprimées en ligne. Elles ont apporté leur soutien à la lutte des femmes iraniennes pour la liberté et l’égalité, ainsi que leur solidarité avec les femmes d’Ukraine.
Des dizaines d’Iraniennes, membres des unités de résistance en Iran, ont envoyé des messages vidéo au rassemblement de Berlin. La présidente élue du CNRI Maryam Radjavi a appelé le 8 mars de cette année, « la journée de la résistance des femmes d’Ukraine ».
Les interventions de deux députées ukrainiennes, qui ont rejoint la conférence depuis Kiev ont émues le public.
Dominique Attias, présidente de la Fédération des barreaux européens, a rendu hommage au combat des Iraniennes : « Les femmes d’Iran savent depuis plus de 40 ans qu’elles ne peuvent pas atteindre l’égalité sans atteindre la liberté. Elles sont la force du changement et un véritable changement sera réalisé en Iran grâce à ces femmes courageuses. Nous les avons vues dans toutes les manifestations. Regardez toutes ces femmes qui ont perdu leurs frères et leurs maris mais qui ne se sont pas rendues au régime. Elles ont saisi toutes les occasions de se battre pour la justice. Regardez les femmes dans les unités de résistance qui défient tous les problèmes ».

Violation des droits des femmes au Kurdistan d'Iran
35 militantes arrêtées en un an et 12 condamnées
hengaw.net, 5 et 7 mars 2022
Selon les statistiques enregistrées au centre de statistiques et de documentation de l'organisation des droits de l'homme Hengaw, de mars 2021 à mars 2022, au moins 35 militantes kurdes ont été arrêtées par les agents de sécurité de la République islamique d'Iran, et au moins 12 militantes ont été condamnées à la prison par les différentes branches du pouvoir judiciaire.  
Parmi les 35 militantes arrêtées deux étaient étudiantes et cinq avaient moins de 18 ans. 
Au moins 94 femmes ont mis fin à leur vie dans différentes villes du Kurdistan et 41 femmes ont été tuées. 
Les cas de féminicide ont augmenté de 30% par rapport à l’année dernière. Le motif des meurtres était des disputes familiales, et 17 femmes ont été assassinées par leur mari et trois femmes par leur ex-mari. 

Auto-immolation d’une victime du mariage d'enfants à Bampour
HRANA/Radio Farda, 2 et 4 mars 2022 
Le mercredi 2 mars 2022, une adolescente de 17 ans du comté de Bampour, (Sistan-Baloutchistan), s'est immolée par le feu. La jeune mariée identifiée étant F. Marandegani du village de Marandegan, été victime de la "violence du mari" et du "manque de soutien familial".     
Selon un site Web lié aux actualités de cette province, l'adolescente avait été physiquement et mentalement abusée et battue par son mari.
C’est la deuxième auto-immolation en moins de deux mois. Plusieurs cas de suicide d'enfants-épouses ont été signalés en Iran, notamment dans cette province, au cours des derniers mois.  

Recommandations d’Amnesty International pour l’Iran avant la 49e session du Conseil des droits humains de l’ONU
stopfundamentalism.com/CSDHI, 3 mars 2022
Amnesty International a mis en avant plusieurs grandes priorités à débattre et à évaluer concernant les problèmes de droits humains en Iran avant la 49e session du Conseil des droits humains des Nations unies, qui a débuté le 28 février. Ils souhaitent que le Conseil des droits humains «réagisse plus fermement aux problèmes de l’Iran», notamment en «établissant des mécanismes efficaces de surveillance et d’enquête».
L’ONG encourage le Conseil à se concentrer davantage sur les violations « systématiques » des droits humains dans ce pays, ainsi que sur l’impunité institutionnalisée qui protège les responsables du régime iranien et les empêche de rendre des comptes pour les crimes contre l’humanité passés et présents.
Pour lutter contre l’impunité, Amnesty International a demandé la mise en place d’un mécanisme indépendant « ayant pour mandat de recueillir, rassembler, préserver et analyser les éléments de preuve en vue d’enquêtes futures et, s’il existe suffisamment d’éléments de preuve recevables, de poursuites judiciaires » en vertu du droit international pour les auteurs des actes odieux commis par l’Iran…

ONU-Iran
Les experts des droits de l'homme de l'ONU exhortent l'Iran à abandonner son projet de loi restrictif sur l'Internet 
Genève, 1er mars 2022
Les experts des droits de l'homme des Nations Unies ont appelé le gouvernement iranien à renoncer à ses efforts pour promulguer une nouvelle loi qui isolerait effectivement le pays de l'Internet mondial.
Le Parlement iranien pourrait bientôt ratifier le "projet de loi sur le système de réglementation des services en ligne " - plus communément appelé " projet de loi sur la protection des utilisateurs " - et adopter la législation à la mi-mars en invoquant une disposition constitutionnelle qui permet de contourner le processus parlementaire régulier.
Initialement proposé en 2018, le projet de loi accorde au gouvernement et à l'armée un contrôle étendu sur les infrastructures qui connectent l'Iran à l'internet mondial. Si elle est adoptée, la législation obligera les entreprises technologiques à "suivre les directives de l'État" ou à être soumises à un étranglement et à un blocage de la bande passante.
Ce projet de loi bloquera probablement les sites web et les plateformes gérés par des entreprises étrangères qui opèrent encore en Iran, obligera les gens à utiliser des pièces d'identité pour accéder à l'internet et criminalisera la distribution et la vente de réseaux privés virtuels (VPN). Il obligera également les plateformes de médias sociaux à coopérer avec le gouvernement en matière de surveillance et de censure.