Bulletin bimensuel d’informations sur les droits humains en Iran
ASSOCIATION DES FEMMES IRANIENNES EN FRANCE
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À l'occasion de l'ouverture de la 60e session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU le 8 septembre à Genève, le Haut-Commissaire Volker Türk, s'est dit profondément préoccupé par l'augmentation spectaculaire des exécutions en Iran : "Au moins 841 personnes ont été exécutées en Iran en 2025, soit plus du double du nombre d'exécutions à la même période l'an dernier. Le nombre élevé d'exécutions témoigne d'une pratique systématique d'utilisation de la peine de mort comme outil d'intimidation de l'État, ciblant de manière disproportionnée les minorités ethniques et les migrants".
ONU-Iran
Une voix du régime iranien candidate au CDH, un affront aux droits humains
AFIF, 1er septembre 2025
Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU commettra une faute grave en nommant la diplomate du régime iranienne Afsaneh Naderipour à son comité consultatif.
Ancienne ambassadrice au Danemark, elle a passé plus de 30 ans à défendre les politiques répressives, misogynes et criminelles de la dictature religieuse. Un Etat qui a exécuté plus d’un millier d’Iraniens en 2024 et près de 1000 depuis le début de 2025, qui a fait l’objet de 71 condamnations par les résolutions onusiennes pour violations graves des droits humains.
Cette apologiste incarne la stratégie de blanchiment des crimes de Téhéran, ses pendaisons, ses tortures et sa répression, en particulier à l’égard des femmes.
Sa nomination, qui doit être décidée le 8 octobre, trahirait la mission de l’ONU, légitimerait des crimes contre l’humanité et porterait un coup terrible à la crédibilité du système international des droits humains. Préserver l’intégrité du Conseil exige de bloquer cette nomination et de rappeler l’exigence fondamentale de justice, de liberté et d’égalité.
Crainte d’exécution de 100 détenus accusés d’espionnage au profit d’Israël
The Sundays Times/CSDHI, 1er septembre 2025
Après la frappe israélienne, la répression dans la tristement célèbre prison d'Evin en Iran a empiré.
De nombreux prisonniers ont été transférés vers des conditions encore pires, craignant l'exécution de 100 d'entre eux, accusés d'espionnage pour Israël par des juges vengeurs.
Le journal britannique Sunday Times a révélé une vague de répression visant les prisonnières en Iran à la suite de l’attaque israélienne contre la prison d’Evin, le 23 juin, durant la guerre de 12 jours. Selon ses informations, plus de 100 détenus risquent aujourd’hui l’exécution, accusés d’espionnage pour Israël.
Le 29 juin, Asghar Jahangir, porte-parole du pouvoir judiciaire, a reconnu que 71 personnes avaient été tuées à Evin.
D’après le Sunday Times, le régime iranien a lancé une campagne de représailles contre les survivants, en se servant de l’attaque comme prétexte pour les harceler et les brutaliser. Des avocats
Mohammad Najafi, avocat iranien emprisonné, reçoit un prestigieux prix des droits de l'homme
humanrightsintl.com/AFIF, 2 septembre 2025
À l’occasion de l’anniversaire de la Journée humanitaire universelle, le Centre international pour les droits de l’homme de Toronto, Canada (ICHR), a commémoré une autre année de lutte pour l’humanité et la démocratie en annonçant décerner son prix annuel, à Mohammad Najafi.
Najafi est largement reconnu pour son courageux engagement en faveur des prisonniers politiques et pour avoir dénoncé les violations des droits humains en Iran. En raison de ses activités de plaidoyer, il a été confronté à des emprisonnements répétés, à des harcèlements et à la révocation de son permis d'exercer.
Incapable d'assister à la cérémonie en raison de son incarcération, le prix a été accepté en son nom par l'avocat canadien Mark Arnold.
"Le courage et le sacrifice de Mohammad Najafi nous rappellent la lutte continue pour la liberté et la justice ", a déclaré Ardeshir Zarezadeh, président de l'ICHR.
Interdiction des visites à Qarchak : pressions accrues sur les prisonnières politiques
wncri.org, 3 septembre 2025
Ces dernières semaines, plusieurs prisonnières politiques détenues à Qarchak, se sont vu refuser des visites en personne de leurs familles et de leurs avocats. Les autorités pénitentiaires ont imposé cette interdiction comme une mesure punitive, suscitant de vives inquiétudes quant à la situation juridique et aux droits humains de ces détenues.
Ces restrictions ont suivi les protestations des prisonnières face aux coupures d’électricité répétées à l’intérieur de la prison de Qarchak. En réaction aux conditions inhumaines et à la dégradation des infrastructures, les détenues ont scandé des slogans et organisé des manifestations, qui ont été réprimées brutalement et sanctionnées par la suspension des visites familiales et légales.
Les prisonnières concernées par cette interdiction sont Golrokh Iraee, Arghavan Fallahi, Sakineh Parvaneh, Mina Machhadi, Parivash Moslemi, Nasim Gholami Simiyari, Marzieh Farsi, Azar Korvandi, Nahid Khodajou et Forough Taghipour. Cette interdiction constitue un exemple manifeste de « punition collective », sans aucun fondement juridique.
Plus de 100 lauréats du prix Nobel appellent l’ONU à agir face à la crise des droits humains en Iran
CNRI, 4 septembre 2025
Plus de 100 lauréats du prix Nobel appellent la communauté internationale à soutenir les aspirations démocratiques du peuple iranien et à mettre fin aux exécutions.
Ils ont adressé une lettre conjointe éloquente au Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, appelant à une action mondiale immédiate pour remédier à ce qu’ils qualifient de "situation alarmante des droits humains en Iran". La lettre, signée en juillet 2025, met en lumière les exécutions massives, la répression systémique et les politiques régionales déstabilisatrices de Téhéran.
Les lauréats ont souligné qu’ils "rejoignent ce chœur international" en appelant à un Iran démocratique, où la souveraineté appartient au peuple. Ils ont approuvé le Plan en dix points, qui prône le suffrage universel, des élections libres et équitables, la séparation de la religion et de l’État, l’égalité des sexes et des ethnies, un Iran non nucléaire et des relations régionales pacifiques.
Mehran Bahramian, manifestant arrêté en 2022, exécuté
HRANA/CNRI, 6 septembre 2025
À l'aube du samedi 6 septembre, , les autorités iraniennes ont exécuté le prisonnier politique Mehran Bahramian, 32 ans, à la prison de Dastgerd, à Ispahan.
Ispahan. Originaire de Semirom, dans la province d'Ispahan, Bahramian avait été arrêté en lien avec les manifestations nationales qui ont suivi la mort de Mahsa Jina Amini en 2022. Son frère, Morad Bahramian, a été tué le 16 novembre 2022 lors des manifestations, apparemment abattu par les forces de sécurité iraniennes. Un autre frère, Fazel Bahramian, a également été arrêté aux côtés de Mehran en décembre 2022.
Arrêté le 16 janvier 2023 avec plusieurs autres personnes, Mehran Bahramian a selon le pouvoir judiciaire, mené une attaque armée contre un véhicule de police, au cours de laquelle l'agent Mohsen Rezaei a été mortellement blessé par balle à la tête.
"LE TEMPS EST VENU"
Vaste rassemblement pour un Iran libre à Bruxelles, 6 septembre 2025
CSDHI/AFIF, 7 septembre 2025
Lors de l’après-midi ensoleillé du samedi 6 septembre 2025, des dizaines de milliers d’Iraniens de la diaspora et de leurs soutiens venus de toute l’Europe, se sont rassemblés au pied de l’Atomium à Bruxelles pour une manifestation spectaculaire en faveur des droits humains et d’un avenir démocratique pour l’Iran.
Coordonné par plus de 300 associations, dont le CSDHI en appui à l’appel du CNRI, ce rassemblement dans la capitale de l’UE, a mis en lumière un appel mondial à lutter contre les graves violations des droits humains par le régime de Téhéran et à soutenir les aspirations du peuple iranien à la liberté.
Maryam Rajavi, présidente élue du CNRI, est revenue sur 60 années de lutte sans relâche de l’OMPI, déclarant notamment que "Le Chah est tombé, les mollahs tomberont aussi". Elle a évoqué une opposition crédible, organisée et prête pour un avenir démocratique
Le rassemblement a été marqué par la présence de dignitaires internationaux, notamment Mike Pence, Guy Verhofstadt, John Bercow, Kris Van Dijck, Patrick Kennedy et Alejo Vidal-Quadras…
Pas qu'une simple manifestation
Le rassemblement à Bruxelles a été une démonstration massive de solidarité internationale pour les droits humains et la démocratie en Iran. Il représente un signal fort envers la communauté internationale. Il réclame une rupture avec la politique d’apaisement envers Téhéran, des sanctions plus fermes de la part de l’Union européenne vis-à-vis du régime iranien, la désignation du Corps des gardiens de la révolution comme organisation terroriste, l’activation du mécanisme de "snapback " sur le nucléaire iranien et une stratégie de soutien populaire et la fin des exécutions en Iran.
Iran - 14 exécutions dimanche
Secrétariat du CNRI, 8 septembre 2025
Le 7 septembre, au moins 14 prisonniers ont été pendus par les autorités en Iran. À Tabriz : Babak
Omarzadeh, Houchang Honareh, Tofigh Ne’mati, Keyvan Mamadi, Najib Azarm, Sadegh Bahmani et Mojtaba Salami. A Zahedan : Massoud Ghanbarzehi, 38 ans. À Sanandaj : Azad Moradi. À Karaj: Dariush Bahrami-Garavand. À Dezfoul : Taleb Tavakoli. À Arak : Ahmad Rafi’i et Abdolreza Karimi. À Manoujan (province de Kerman) : Mohammad Mirbalouchzehi.
Omarzadeh, Houchang Honareh, Tofigh Ne’mati, Keyvan Mamadi, Najib Azarm, Sadegh Bahmani et Mojtaba Salami. A Zahedan : Massoud Ghanbarzehi, 38 ans. À Sanandaj : Azad Moradi. À Karaj: Dariush Bahrami-Garavand. À Dezfoul : Taleb Tavakoli. À Arak : Ahmad Rafi’i et Abdolreza Karimi. À Manoujan (province de Kerman) : Mohammad Mirbalouchzehi.
Avec ces pendaisons, au cours des 16 derniers jours, au moins 90 détenus ont été victimes de la machine à exécuter du régime clérical.
Arrestations et convocations des avocats de Guilan
HRANA, 8 et 9 septembre 2025
Le quotidien Etemad a rapporté que plus de dix autres avocats de la province de Guilan ont été convoqués par des instances judiciaires et sécuritaires pour des accusations telles que "propagande contre le régime" et "rassemblement et collusion contre le pays" ont été retenues contre eux.
Tahereh Pour-Esmaeili, Mohammadreza Tak et Masoumeh Pourshahrani ont été arrêtés par les forces de sécurité la semaine dernière et transférés à la prison de Lakan à Rasht.
Hesam Pourahmadi et Shahrzad Sharbiyani sont actuellement détenus à la prison de Lakan à Rasht, tandis que le sort de Shadi Falahati reste inconnu.
Pour-Esmaeili et Pour-Shahrani sont accusées de blasphème et d'outrage au Guide suprême. Elles ont également été menacées de révocation de leur licence d'avocat, de fabrication de dossiers et de harcèlement sexuel. L'arrestation de M. Tak était liée à son rôle d'avocat de la défense dans des affaires liées à la sécurité. Bien qu'une caution ait été fixée pour elles, le procureur chargé de leurs dossiers l'a initialement refusée. Finalement, ces derniers jours, les trois avocates ont été libérées sous lourde caution.
Amnesty International alerte sur une "Crise des Exécutions" en Iran
10 septembre 2025
DES MILLIERS DE PERSONNES RISQUENT D'ÊTRE EXÉCUTÉES EN IRAN
L'Iran connaît actuellement une crise des exécutions qui a atteint des proportions effroyables. Des milliers de personnes risquent d'être exécutées après avoir été condamnées à mort, notamment pour des infractions liées aux stupéfiants ou pour des chefs d'accusation trop généraux et formulés en termes vagues à l'issue de procès manifestement inéquitables, ou font l'objet d'enquêtes ou de poursuites pour des accusations passibles de la peine capitale. Depuis le soulèvement "Femme, vie et liberté" de 2022, les autorités ont instrumentalisé la peine de mort comme un instrument d'oppression, avec plus de 800 personnes exécutées à ce jour pour la seule année 2025.
Zeinab Jalalian en 18ème année de prison, privée de soins
iranhrs.org/AFIF, 12 septembre 2023
En juin 2024, une équipe de sécurité affiliée au ministère du Renseignement a rencontré Zeinab Jalalian à deux reprises et lui a annoncé que la condition pour son admission dans un centre médical était la rédaction d'une lettre de repentir.
Zeinab Jalalian, seule prisonnière politique condamnée à la réclusion à perpétuité en Iran, est sur le point de passer ses 18 ans de prison.
Son état de santé reste critique et elle est privée de soins médicaux en exil à Yazd. Souffrant de problèmes rénaux chroniques et de douleurs locales, elle a demandé à plusieurs reprises à consulter un médecin spécialiste et à être admise dans un hôpital extérieur, mais les autorités pénitentiaires n'ont pas donné suite. Des problèmes rénaux chroniques, des douleurs locales et, désormais, des taches et des éruptions cutanées sur son visage, ses épaules et sa poitrine ont rendu son état de santé extrêmement critique.
Après avoir été transféré plusieurs fois d'une prison à l'autre, il est actuellement emprisonné à la prison de Yazd et après 18 ans de détention, elle n'a pas eu un seul jour de congé pour des soins médicaux.
Féminicide en Iran : une tragédie sans fin qui se répète chaque jour
wncri.org, 13 septembre 2023
assassinées par un mari, un père, un frère ou un autre membre de la famille.
Ces crimes choquants révèlent l’influence profonde de la culture misogyne du régime sur la société iranienne et exposent l’ampleur de la discrimination structurelle contre les femmes :
. Aïda Alizadeh, 14 ans, victime d’un mariage d’enfant
. Simin Joghatayii, 21 ans, étudiante en droit, tuée par ses frères
. Double uxoricide et filicide à Khorramabad
. Une jeune mère et sa fille tuées aux tours Chitgar de Téhéran
. Un gendre tue 8 personnes lors d’une fusillade
. Sorayya Ali-Mohammadi brûlée vive par son mari
. Une mère et ses deux filles tuées à Maragheh
. L’assassinat d’une adolescente de 16 ans à Shadegan
. Un ex-mari assassine une femme à Machhad
La France et l’Iran sur le point de conclure un accord pour un échange de prisonniers
L’accord inclurait la libération d’une femme iranienne détenue en France ainsi que plusieurs prisonniers français retenus en Iran.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré jeudi qu’un accord visant à échanger des prisonniers français en Iran contre une femme iranienne détenue en France approchait de sa "phase finale", sans donner plus de détails.
La Française, détenue en Iran, est "à bout de forces" selon son comité de soutien
Le Figaro, 13 septembre 2025
Le comité de soutien exige de nouveau "la libération immédiate et sans condition" de Cécile Kohler et Jacques Paris , détenus en Iran depuis plus de 3 ans.
Cécile Kohler, est "à bout de forces" a fait savoir samedi son comité de soutien dans un communiqué. "Cécile Kohler a pu contacter sa famille ce samedi 13 septembre après plus de deux mois sans signe de vie, la dernière visite consulaire datant du 1er juillet, précisant que l'échange avec sa mère avait duré "quelques minutes sous haute surveillance".
"Les traits tirés, Cécile a dit être à bout de forces", "elle n'a pas pu communiquer son lieu de détention que les autorités iraniennes continuent de dissimuler". "Sa situation est dramatique. Ses droits fondamentaux sont toujours bafoués, elle est privée de toute ressource matérielle, séparée de Jacques , et maintenue dans une détresse totale par les privations et la torture psychologique constante qu'elle subit".
Manifestation à Paris commémore le 3ème anniversaire du soulèvement national de 2022 en Iran
AFIF, 14 septembre 2025
Un rassemblement émouvant le 13 septembre place Colette à Paris a exposé des photos rendant hommage aux martyrs du soulèvement national de 2022 à Mahsa, Nika, Kian, Hadis, Aida, Khodanour… commémorant leur sacrifice pour la liberté.
De Paris à Téhéran, un seul message : le soulèvement de 2022 vit encore. L’Iran libre, démocratique et laïc n’est plus un rêve, mais une promesse. À travers des slogans et chants collectifs, les participants ont exigé l’arrêt des exécutions en Iran et une politique internationale et surtout française ferme contre la dictature religieuse. Ils ont condamné la politique de complaisance envers le régime, qui continue d’opprimer le peuple iranien, en particulier les femmes et les jeunes.
Hadiqeh Abadi, mère de trois enfants, exécutée dans la prison de Qazvin
Hadiqeh Abadi, de nationalité afghane, a été exécutée à l’aube du jeudi 11 septembre 2025 dans la prison de Qazvin, aux côtés de son mari, Younes Mazaarshams.
Hadiqeh Abadi, mère de trois enfants, vivait en Iran depuis deux décennies. Elle et son mari avaient été arrêtés il y a quatre ans pour des accusations liées à la drogue et condamnés à mort par la suite. Avant leur arrestation, le couple travaillait comme gardiens dans la ville de Taleqan.
Il y a quelques mois, les autorités iraniennes ont remis les enfants de Hadiqeh au gouvernement afghan, les séparant ainsi de leurs parents avant l’exécution.
Hadiqeh la 10ème femme exécutée en Iran depuis le 30 juillet.
34 femmes exécutées en Iran en 2025.
86ème semaine de la campagne "Non aux mardis des exécutions"
iranhrs.org /AFIF, 16 septembre 2025
"À l’approche de l’anniversaire des manifestations nationales de 2022, ce jour qui a ébranlé les fondements mêmes du régime des mollahs, nous honorons la mémoire de Jina Mahsa Amini et de tous ceux qui ont perdu la vie lors de ce mouvement monumental et historique".
"Le soulèvement, que le régime tyrannique n’a tenté de réprimer qu’en tirant sur les jeunes et les femmes et en tirant dans les yeux des manifestants, continue de sévir dans les rues et les ruelles".
La campagne s’est engagée à se poursuivre :
"Chaque semaine, avec plus de force, nous ferons entendre notre voix puissante pour la justice et la défense de la dignité humaine et des droits humains".
Exécution d’un homme condamné pour espionnage au profit d’Israël
AFP/CSDHI, 17 septembre 2025
Les autorités iraniennes ont pendu Babak Shahbazi, prisonnier politique de 44 ans, mercredi matin dans la prison de Qezelhesar. Installateur-réparateur de climatiseurs de profession et père de deux enfants, il avait été arrêté en janvier 2024. Après des mois d’interrogatoires et de pressions extrêmes, il fut jugé et condamné à mort pour "corruption sur terre" et "espionnage pour le compte d’Israël". Sa famille a constamment dénoncé des accusations "ridicules et infondées".